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Idées

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Liens faibles, choix forts : les urbains et l’urbanité. Dans le texte auquel il m’a été proposé de réagir, largement consacré à la critique de mes travaux, on peut regretter quelques formules un peu désobligeantes et, plus encore, le fait que les auteurs Éric Charmes, Lydie Launay et Stéphanie Vermeersch (C, L & V) semblent se référer pour l’essentiel à des articles publiés dans des médias généralistes et destinés à une large audience. Ils ont plutôt négligé mes productions scientifiques (Lévy, 1994 ; 1999 ; 2008 ; 2009 ; Allemand, Ascher & Lévy, 2004), ce qui fausse un peu les termes du débat. Non que j’aie quoi que ce soit à renier de ce que j’écris pour le grand public ; il faut simplement prendre en compte, quand on souhaite réfuter ce type de textes, le genre particulier auquel ils appartiennent, qui exige de la concision et de la fluidité et donc, parfois, quelques raccourcis vis-à-vis d’un modèle argumentatif développé.

Le périurbain entre variable et concept Les périurbains sont des urbains. Le périurbain, France du repli ? Il y a aujourd’hui une question périurbaine. Elle est en grande partie liée au succès que rencontre le Front national dans les territoires périurbains. Christophe Guilluy et Jacques Lévy, tous deux géographes [1], ont largement contribué à attirer l’attention sur cette question. Dans cet article, nous ne contesterons évidemment pas la réalité du vote en faveur du Front national, mais plutôt la réduction du vote périurbain au vote frontiste : s’il y a bien un vote plus marqué en faveur du Front national dans certaines communes périurbaines, ce constat ne peut pas être généralisé à l’ensemble des populations de ces communes et encore moins à l’ensemble du périurbain.

Ce sont des ménages et des territoires bien particuliers qui sont concernés. Nous contesterons également les explications apportées à ce vote par Jacques Lévy et par Christophe Guilluy. Le périurbain n’est pas la France périphérique Le périurbain est-il une version dégradée de l’urbain ? Il n’y a pas un mais des périurbains. Jean-Pierre Bompard » Blog Archive » faisons de la recherche...sinon on meurt, la tentation de faust !!! La recherche et le développement durable.

Si il est bien un domaine où le développement durable a un avenir, c’est dans le champ de la recherche et le développement. Or à ce jour, on a peu de connaissances sur les montants affectés au sujet. Il est donc urgent de rendre lisible les sujets dans le domaine précité. On sait que le navire de la recherche publique est difficile à manœuvrer, la recherche privé avec un crédit d’impôt aveugle ne l’est guère mieux.

On est donc sur du déclaratif, sans vérification ex-post. Il est par exemple urgent de remettre sur le tapis, la valeur économique de la biodiversité. Les premiers rapports, sous la responsabilité du conseil d’analyse stratégique : Ne font qu’agir de manière exploratoire, il est donc urgent que le nouveau commissariat se ressaisie du thème. Remettons donc le chantier du progrès sur le devant de la scène, sinon nous aurons une remise en selle des obscurantismes. Jean-Pierre Bompard » Blog Archive » faisons de la recherche...sinon on meurt, la tentation de faust !!!

Quand la QPC tue à petit feu le droit de l’environnement. Troisième objet des QPC depuis leur création en 2010, le droit de l’environnement a souffert de nombreuses censures conduisant inéluctablement à son instabilité (1). Majoritairement fondées sur une atteinte à l’article 7 de la Charte sur l’environnement, les censures devraient réjouir tout défenseur de la mise en œuvre du principe de participation du public aux questions environnementales.

Mais rien n’est moins sûr… Contrôle abstrait de la loi - Lors de son audition par la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée mercredi 29 mai 2013, Karine Foucher, maître de conférences en droit public à la faculté de droit et des sciences politiques de Nantes, a mis en avant l’absence regrettable de l’exercice d’un contrôle concret de la loi en France : « Le juge constitutionnel français se borne à contrôler la loi telle qu’elle est, et non telle qu’elle est appliquée. »