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Idées

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L'argent fait le bonheur. Ils ont bonne mine tous ceux qui critiquent le PIB comme mesure de la prospérité mondiale. Il doit grimacer Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’économie à qui Nicolas Sarkozy avait demandé, il y a deux ans, de bâtir une liste de nouveaux indicateurs économiques pour introduire d’autres statistiques du véritable «progrès» de la planète économique, comme la pollution ou la santé. L’OCDE vient de ramener ces doux efforts à une réalité très politiquement incorrecte: au bout du compte, le bien-être est dans le PIB. Terrible à dire: mais l’argent fait le bonheur! L’OCDE, l’organisation qui regroupe les 34 pays les plus développés, fête ses 50 ans. Pour l’occasion, elle a voulu mettre au point, elle aussi, un indice du «bien-être» qui soit plus complet que le traditionnel PIB par tête, la production par habitant, utilisé depuis 70 ans dans tous les pays.

La France, dans la moyenne Organisation pudique, l’OCDE laisse chacun libre de faire ses choix de pondération et donc ses classements. Le "free seating" ou la liberté de ne plus avoir de siège au boulot. Priver de bureaux les employés sur la route, en réunion ? Risqué pour l’ambiance, ont constaté Renault ou Microsoft. Une chaise de bureau sur la plage (kamstrup/Flickr/CC). Finis la photo des enfants posée sur le bureau, la plante verte et le pot à crayons mâchonnés à portée de main. Chez Accenture, c’est « free seating » ou « desk sharing » : les bureaux ne sont pas attitrés, et il y en a moins que d’employés. C’est le cabinet de conseil qui a introduit en France cette pratique anglo-saxonne. Depuis, IBM, Hewlett-Packard ou encore Microsoft s’y sont mis. Les bureaux vides, tout d’abord. . « A l’occasion de notre déménagement, les places des salariés les plus nomades, commerciaux ou consultants, ont donc été remplacées par un “pool” de postes interchangeables. » Au total, sur les trois millions de mètres carrés occupés par Microsoft dans le monde, un tiers sont désormais « flexibles »

. « On repérait les nouveaux, ils disaient encore “bonjour” » Tentant, mais pas sans risque. Au-delà du rêve de village : le club et la clubbisation. L’essentiel de la vie quotidienne ne se déroule plus aujourd’hui autour du domicile, mais dans un espace éclaté dont l’échelle est métropolitaine [1]. Pourtant, n’importe quelle enquête ethnographique ou sociologique le montre, au centre des villes et dans leurs proches banlieues, les gens restent très attachés à leur quartier, qu’ils qualifient volontiers de « village ». Et autour des agglomérations, au-delà des banlieues, la vie de citadin à la campagne, dans un village anciennement rural, connaît un grand succès. Il y a là un paradoxe, qu’exprime l’inadaptation du terme de village pour qualifier la relation contemporaine au quartier et aux espaces résidentiels. Ces difficultés sont manifestes quand il s’agit de décrire les modes de vie dans les périphéries pavillonnaires. L’ancrage local à l’heure métropolitaine Il faut penser la territorialisation locale avec la mobilité plutôt que contre la mobilité [4].

Le club : nouveau modèle des relations de voisinage [5] Jacobs, Jane. 1961. Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative. Place publique, le 27/05/2011 Initié par ACTED, le Crédit Coopératif et la Mairie de Paris, le Forum Convergences 2015 a réuni, du 3 au 5 mai 2011, 3000 personnes lors de sa 4ème édition à Paris avec un objectif commun : contribuer à l’émergence de nouvelles solidarités dans le Nord et le Sud et oeuvrer pour une microfinance responsable. Pendant trois jours, les opérateurs publics, les acteurs du secteur privé, des multinationales aux entrepreneurs sociaux, et les représentants de la société civile ont échangé idées, expériences, pratiques et perspectives sur les moyens innovants et les financements pour contribuer à une réduction durable de la pauvreté. Pour Frédéric Roussel, fondateur d’ACTED et du Forum, « Convergences 2015 associe des acteurs et des univers certes bien différents mais tous réunis par la volonté d’agir, d’investir autour du capital humain. .

Convergences 2015, appuyée par un collectif de partenaires, a rédigé l’« Appel de Paris pour une microfinance responsable ». L'OCDE lance un outil pour mesurer le bien-être. Traduction des recommandations de la commission Stiglitz, l'Indice « Vivre mieux » est un outil interactif pour jauger la qualité de vie, en dépassant le cadre du PIB. Reste à en faire autre chose qu'un gadget. Après un rapport consacré au bien-être des familles, le premier du genre, l'OCDE a dévoilé mardi 24 mai son « betterlife index », l'Indice « Vivre mieux ». L'organisation économique, qui regroupe 34 des pays les plus avancés, lance cet outil interactif (ici, uniquement en anglais) pour « permettre à chacun de mesurer et de comparer sa propre qualité de vie en dépassant le cadre classique des statistiques de Produit Intérieur Brut » (PIB).

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