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Non au procès du féminisme ! La Pasionaria, l'Egérie, la Muse, la Mère, la Madone. Chroniques Créé le jeudi 9 juin 2011 09:44 Écrit par Béatrice Toulon A l'occasion de nos rencontres autour de la place des femmes dans les médias, ce 9 juin, Marie-Joseph Bertini explique comment les médias remettent les femmes à "leur place". En dépit des évolutions de la société, les stéréotypes perdurent et rendent l'accès au pouvoir impossible pour les femmes. Marie-Joseph Bertini, est philosophe et essayiste sur les médias, la construction des normes de genre et les nouvelles formes de sociabilité. Le rapport Reiser de 2008 sur l’image des femmes dans les médias souligne l’infériorité spectaculaire de leur représentation, que ce soit en terme de présence, de statut social, de statut professionnel. La faute aux journalistes? Ce n’est pas une question de « faute » des journalistes mais plutôt de contraintes, d’influences qu’ils subissent par des forces complémentaires et croisées.

Je m’explique. L’arrivée des femmes journalistes n’a pas changé grand-chose. Toujours vrai ? Don't look to gender essentialism; look at the social restraints. The new Disney movie Frozen, despite appearing to be a normal enough princesses-and-adventures offering from the mouse, has resulted in a pitched controversy among parents online. In a dramatic twist (which is to say, SPOILERS), the handsome prince who sweeps the princess off her feet in the course of a single day turns out to be a bad guy who is only pretending to love our heroine to get his hands on her inheritance. Instead of the prince's true love—which is often portrayed in Disney movies as forming before the heroine says a word—saving the princess, it is a sister's love that must save the day. Seems like a good, feminist message to send to girls: Don't agree to marry someone you just met and remember that the love of friends and family counts as much as romantic love. But some parents are really upset.

Gina Dalfonzo at the Atlantic protests the twist where Hans, who convinces Princess Anna to put a ring on it after less than 24 hours, turns out to be a bad dude. Ouch. Pourquoi le roller derby est-il un sport (presque) exclusivement féminin? Elles pourraient être les cousines de Tank Girl, elles sont tatouées, boivent de la bière, aiment le rock et la castagne.

Elles vont vous parler de quads Riedell, de jams autour d'un rink au milieu d'un pack. Elles, se sont les nanas du derby. Un sport créé aux Etats-Unis dans les années 30 d'abord comme un marathon avec des équipes mixtes puis sous sa forme actuelle dans les années 40 avant de disparaitre dans les eighties. publicité A l'aube des années 00, un escroc texan flaire le filon filles sexy + roller + baston= argent. Notre homme s'imaginait sans doute monter une troupe d'une vingtaine de nanas et tourner de rade en rade avec un petit spectacle. Elles décident alors de récupérer le roller derby à leur manière et de véhiculer une image libérée. Le French roller derby En France, quatre ligues (Paris, Toulouse, Bordeaux et Montpellier) sont classées dans l'European Interleague. «C'est une bonne bande de copines qui n'hésitent pas à prendre des coups pour les autres et à en donner.

SOS Hommes battus, c'est aussi ça l'égalité des sexes. Le sujet est souvent traité de façon légère. Les coups qu’ils reçoivent le sont parfois moins. Très peu médiatisées, les violences conjugales subies par les hommes sont pourtant bien réelles. D’après un rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), 100 000 d’entre eux, âgés de 18 à 75 ans, auraient subi au moins un acte de violence physique ou sexuelle au sein de leur ménage en 2009.

Certes, les chiffres restent bien en dessous de ceux connus par leurs conjointes – 650 000 agressions sur les femmes la même année, dont 305 000 au sein du ménage, d’après la même enquête. Mais le phénomène, certainement sous-évalué, reste difficile à mesurer quand, par honte et tabou de la société, les hommes préfèrent se taire ou ne trouvent pas à qui en parler.

Pour pallier ce manque, SOS Hommes battus, première et unique association du genre, est créée en 2009. . « La violence féminine traîne beaucoup plus sur le long terme » Et la violence sexuelle ? La femme moderne selon les magazines féminins. Temps de lecture: 5 min Pour un garçon, partir en vacances avec une fille implique deux choses: 1) supporter ses interminables séances de bronzage et 2) en profiter pour feuilleter les magazines féminins qui traînent sur le coin de sa serviette. Une lecture appréciée de la plupart des mâles, quoiqu'ils en disent: sous prétexte de se moquer de leurs traditionnels psycho-tests, c'est l'occasion de se rincer l'œil en douce (tous les mecs savent qu'il y a bien plus de demoiselles à poil dans Elle que dans n'importe quel FHM). Mais ça permet aussi de se mettre activement à la place d'une fille pendant quelques minutes.

Et, là, franchement, quand on voit le nombre d'injonctions ultra-culpabilisantes auxquelles la gent féminine est soumise à longueur de pages, on la plaint. Ah, on nous murmure à l'oreillette que la presse féminine est simplement «frivole» et «pas prise de tête». La vie de la femme moderne n'est qu'un long orgasme En vrac: «Où faire l’amour? Vous êtes grosse et moche? Des livres jeunesse non-sexistes pour tordre les clichés à la racine. Véronique Cochard tient un livre pour enfants véhiculant des clichés sexistes, en mai 2011 à Lille (Marie Kostrz/Rue89). (De Lille) A 9 heures, près de Lille, la bibliothèque de Lézennes est encore déserte. Jusqu’à ce que deux femmes franchissent les portes de l’établissement les bras chargés d’une grosse caisse remplie de livres pour enfants. Certains sont truffés de préjugés sur la place de l’homme et de la femme dans la société.

D’autres non. Depuis juillet 2010, Véronique Cochard et Brigitte Kaiser mènent un projet qui a encore peu de doublons en France. Avec leurs organisations respectives, le Collectif régional pour l’information et la formation des femmes (Corif) et l’Institut lillois pour l’éducation permanente (Ilep), elles luttent contre les stéréotypes de genre qui sont véhiculés dans les livres pour enfants Au premier étage de la bibliothèque, douze femmes – pas un seul homme n’est présent – bavardent joyeusement. Des livres de la série Martine (Marie Kostrz/Rue89). Women need a PhD to earn as much as men with a BA. Voilà Dora version 3. Au secours ! Le Figaro Mag veut sauver les garçons. «La crédibilité de la femme est un enjeu, plus que celle de l’homme» L’abandon des charges contre Dominique Strauss-Kahn confirme une vérité indéniable : aux Etats-Unis, la logique d’un procureur est d’abord politique.

Dans cette affaire, il poursuivait sans pitié tant qu’il comptait gagner gros ; dès lors qu’il estime n’avoir qu’à y perdre, il renonce sans états d’âme. Ce qui est vrai aujourd’hui ne l’était pas moins à la mi-mai lorsque la justice s’abattait sur le patron du FMI avec brutalité, ou fin juin quand, pour justifier son revirement, Cyrus Vance Jr. accablait sans vergogne Nafissatou Diallo. Une même préoccupation électorale explique tour à tour la parade organisée devant les caméras, au détriment de l’accusé, et les fuites orchestrées dans les journaux, aux dépens de la plaignante. Et si l’on avait tort hier de s’émerveiller d’un système qui n’hésite pas à s’en prendre aux puissants, on ne saurait avoir raison aujourd’hui d’applaudir une machine judiciaire qui a le courage de reconnaître ses erreurs. Fin de partie ?