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Contre le travail

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Travailler deux heures par jour. L'humanité qui convient. Citations au travail (citations contre le travail) - Anarkhia - Un journal purement révolutionnaire. Les Temps Modernes se poursuivent chez Amazon. Beaucoup d’entre nous ont commandé à un moment donné par internet sur le site Amazon.fr : vente en ligne de livres, DVD, jeux vidéo, CD, lecteurs MP3, ordinateurs ... Une fois notre commande passée que se passe-t-il de l’autre côté de l’ordinateur ? UL CNT Villefranche-Beaujolais Dans les entre­pôts de récep­tion de com­man­des anglais et amé­ri­cains d’Amazon, les sala­riés sont soumis à un permis à un point : une absence -même jus­ti­fiée par un cer­ti­fi­cat médi­cal !

-, le manque de rapi­dité au tra­vail ou l’infrac­tion à une règle de sécu­rité ajou­tent des points. Une minute de retard vaut 0,5 point de péna­lité, une heure vaut un point et une jour­née d’absence 1,5 point. Au bout de 6 points vous êtes virés.Pour effa­cer des points, Amazon pro­pose un sys­tème de primes sur objec­tif : comme embal­ler un cer­tain nombre de colis en un temps donné, par exem­ple. On vous engueule si vous vous trom­pez dans la com­mande.

Qui tra­vaille chez Amazon ? Les zombies du « présentéisme » La bonne nouvelle est tombée début septembre dernier : le taux d’absentéisme dans les entreprises françaises est à son plus bas niveau depuis 2007 [1]. En moyenne, le salarié français ne s’arrête plus que 14,5 jours par an contre 17,8 en 2009. L’heureuse nouvelle est colportée par l’Alma consulting group, un cabinet international d’expertise spécialisé dans le conseil en diminution de charges sociales et de coûts. Las, après avoir consacré le tire-au-flanc espèce en voie de disparition, le rapport pointe une épidémie en plein essor : le présentéisme. La symptomatologie du bobo ? Des salariés qui s’accrochent à leur fauteuil comme autant d’arapèdes à leur rocher pour un productivisme dérisoire, des zélés qui ne comptent plus leurs heures sup’ malgré un état physique ou moral au bord de la déglingue. Au final, un travailleur zombie, « présent physiquement, mais psychiquement absent ».

Risques considérables avec leur santé tout simplement pour pouvoir bouffer. Drame de la clusaz La mort attendait les jeunes saisonniers dans l’ombre. La Clusaz (Haute-Savoie), envoyé spécial. Le 3 janvier, un salarié des remontées mécaniques et sa compagne ont péri dans l’incendie du camion qui leur servait de domicile. Au début de la saison, les autorités locales avaient contraint les jeunes routards comme eux à s’installer sur un sentier forestier, sans eau, ni électricité, afin de ne pas gâcher le paysage. Thomas et Margaux filaient le parfait amour. Ils étaient jeunes : lui, vingt ans ; elle, dix-sept. Ils avaient un chien aussi. Le garçon travaillait aux remontées mécaniques de La Clusaz et sa copine, encore étudiante, l’avait rejoint.

Ils étaient sûrs d’être libres comme le grand air du massif des Aravis, en Haute-Savoie, leur département d’origine. Une semaine à peine après le tragique accident, le naturel est revenu au galop. Dans le village, vendredi matin, une petite troupe finit par attirer l’attention. "Aucun d’entre nous ne voulait de cette impasse glaciale" "Des immeubles qui brûlent, il y en a aussi à Paris, non ? " Refuser le travail, c'est bien. Le dépasser, c'est mieux.

Par Gérard Briche, philosophe, membre des groupes allemands Krisis et Exit !. Texte rédigé pour un débat lors de la projection du film « Attention Danger Travail » de Pierre Carles, au festival Avatarium à Saint-Etienne, le 22 novembre 2003. Avec une sympathie évidente pour ses auteurs et la dimension critique du sujet qu'ils cherchent à traiter, ce texte montre l'intérêt mais aussi les limites théoriques véritables du film quand il parle de ce qu'est le « travail » (qui sous le capitalisme n'est pas une simple activité, mais doit être considéré d'abord comme un « rapport social » spécifique à la fois au fondement et au fonctionnement du capitalisme, cf. le livre de Moishe Postone), et il nous invite tous à repenser vraiment la théorie critique du capitalisme, de manière radicale, c'est-à-dire aller voir ce que sont les racines sociales même de cette société fétichiste, pour les découvrir comme ni naturelles, ni transhistoriques, mais à abolir.

Palim Psao Rêverie utopique ? - Isaak I. La mort de l’économie et du travail. En fait, j’aurais dû voir venir le truc. Dans les années 1980, les prolos ont été violemment déclassés. Nos parents nous ont recommandé de bien faire des études pour ne pas finir comme eux. « Il faut bien travailler à l’école pour avoir un bon métier plus tard. » Ensuite, à partir des années 1990, ce sont les petits fonctionnaires et les salariés pas très éduqués qui ont été basculés dans des structures privées, où ils étaient corvéables à merci, désormais au service des actionnaires et relevant des managers, très vaguement protégés par le droit du travail.

Le début du 21e siècle a vu ma génération, même les plus éduqués, basculer à leur tour dans la précarité. Anne et Marine Rambach ont très bien décrit ces « Banlieues de l’intelligentsia » dans Les intellos précaires, il y a déjà plus de dix ans. Education bubble J’avais parlé il y a quelques temps de la bulle spéculative liée à l’enseignement dans les pays anglo-saxons. Mais nous ne sommes pas les derniers. Lights out factories. Le "vrai" travail. Documentaire réalisé par TV Bruits à l’occasion du festival Bazar au Bazacle 2012 à Toulouse du 28 au 1er mai 2012. Entre les 2 tours de l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy avait lancé une phrase distinguant "vrai" et "faux" travail.

Ce film interroge les participants sur la notion de "travail". Le travail au Bazar Les Molex étaient présent après des mois de lutte contre la fermeture de leur usine à Villemur-sur-Tarn. Nous avons diffusé le film de José Alcala "Les Molex des gens debout" Projection "Grands Puits petites victoires", projection à Utopia du film d’Olivier Azan sur la gréve de la raffinerie Grands Puits lors du conflit des retraites. Projection "D’égal à égales", projection du film de Corinne Mélis et Christophe Cordier sur les luttes dans la sous traitance. Conférence "Un siècle de salariat" - rencontre avec Mathieu Grégoire - sociologue, autour de l’histoire du statut d’artiste et le modèle de l’intermittence du spectacle.