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Desalinisation de la mer

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Investissements massifs dans le dessalement de l’eau de mer. Chine / / Asie Confronté au risque de voir manquer d’eau douce plusieurs de ses grandes villes, le gouvernement étudie toutes les possibilités pour y parer. Notamment celle de la désalinisation de l’eau de mer, qui va connaître une croissance phénoménale d’ici 2015, comme l’a annoncé le conseil des affaires de l’état mi-février. Le 13 février 2012, l’organe central du gouvernement publiait un document «propositions pour accélérer le développement de la désalinisation de l’eau de mer». Il expose les objectifs chinois d’ici 2015. Et c’est très ambitieux. La Chine devrait disposer d’une capacité de dessalement comprise entre 2,2 et 2,6 millions de mètres cube par jour d’ici la dernière année du douzième plan. Une augmentation fulgurante puisque la capacité installée est actuellement de 640 000 mètres cube / jour. Bonne nouvelle pour les spécialistes internationaux du secteur? Pour en savoir plus, stock.hexun.com.

AUSTRALIE • Facture salée pour de l’eau douce. Confrontée à la sécheresse, l’Australie mise sur le dessalement de l’eau de mer pour accroître ses ressources en eau. Mais ce choix s’avère coûteux et irrite les écologistes, écrit le New York Times. L’Australie se remet à peine du plus long épisode de sécheresse de son histoire : dix ans de dessèchement, aggravés, d’après le gouvernement, par le phénomène du réchauffement climatique. Les cinq plus grandes villes d’Australie ont donc décidé de consacrer plus de 10 milliards d’euros à la construction d’usines de dessalement capables de transformer chaque jour des millions de litres d’eau de mer en eau potable. Le principe du dessalement de l’eau de mer suscite toutefois de vives protestations ainsi qu’un certain mécontentement populaire. Dans cette région, la sécheresse a duré de 2000 à 2009 et le réservoir du principal bassin de retenue, Wivenhoe, est même descendu jusqu’à seulement 16 % de sa capacité.

D’autres villes ont fait le même pari. Norimitsu Onishi Repère. CESM_-_Dessalement_de_l_eau_de_mer_et_crise_de_l_eau. Le dessalement est-il écologique ? Veille d'actualité, moteur de recherche d'actualités, veille technologique. Info - n377a1 -- Dessaler l'eau de mer sans saler la facture. Les premiers systèmes d'évaporation et de condensation utilisés pour le dessalement n'utilisaient qu'une faible partie de l'énergie mise en jeu lors de l'évaporation de l'eau de mer. En effet, la vapeur d'eau ainsi produite gagnait un condenseur alimenté en eau froide. Cette eau se réchauffait, mais l'énergie ainsi transférée était le plus souvent perdue car sa température trop faible la rendait inutilisable. Afin de limiter ce " gâchis " thermique, une nouvelle génération d'évaporateurs multiples effets a vu le jour.

Cette technologie, qui utilise plusieurs unités d'évaporation et de condensation montées les unes à la suite des autres avec des pressions décroissantes, permet de réutiliser plusieurs fois la chaleur latente de condensation. L'évaporateur du LSGC présente plusieurs cellules associées en série et en parallèle de manière à obtenir le chevauchement des zones d'évaporation et de condensation. . * Unité propre de recherche du CNRS. Le boom attendu des usines de dessalinisation. Cette technique pose le problème de la saumure qui est le plus souvent rejetée en mer au risque de perturber les écosystèmes. Si la dessalinisation des eaux de mer ou saumâtres est un passage obligé pour de très nombreux pays frappés de pénurie, le problème écologique posé par la saumure reste entier.

Autrement dit, cette eau extrêmement concentrée en sel que les usines rejettent après avoir extrait l'eau douce. Entre quarante et cinquante millions de mètres cubes d'eau potable sont produits chaque année par des usines de dessalinisation. Et le marché ne cesse de croître. Les spécialistes prévoient au minimum un doublement d'ici 2016. En moyenne, l'eau de mer contient 35 grammes de sel par litre et l'eau saumâtre de 1 à 10 grammes. Après traitement, les rejets en mer sont jugés problématiques par les spécialistes de l'environnement. Un enjeu réel de recherche » La quête de l'eau, un défi constant pour Israël. La désalinisation dans le monde.

L'eau de mer représente 97% de la réserve totale d'eau sur Terre tandis que la majorité de la population est concentrée sur les littoraux. Ainsi, dans les régions du monde les plus arides, on fait de plus en plus le choix de dessaler l'eau de mer pour répondre aux besoins en eau douce. Cette opération consiste à retirer le sel de l'eau salée par différentes techniques, de façon à la rendre propre à la consommation et aux usages agricoles. Ainsi, environ 1% de l'eau potable mondiale est fournie par les 12.500 usines de désalement installées dans 120 pays, soit environ 35 millions de m3/jour (chiffres 2006).

Ceci permet l'approvisionnement de 140 millions de personnes. L'essentiel (60 %) des installations se situent : - dans les pays méditerranéens (Turquie, Egypte, Maroc, Tunisie..) - en Asie occidentale (Moyen-Orient : Iran, Irak, Arabie Saoudite..). Les derniers chiffres de la F.A.O (Aquastat - Janvier 2001) donne la répartition suivante par pays : - d'Israël (voir ci-dessous), En France : 142-18.