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Libération/ Presse écrite

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"Libération" : le siège du journal transformé en espace culturel ? - 7 février 2014. Coup de théâtre.

"Libération" : le siège du journal transformé en espace culturel ? - 7 février 2014

Trois heures à peine après la fin de la grève des salariés de "Libération", plus ou moins rassurés par un membre du directoire, un des trois actionnaires du quotidien lâche une véritable bombe : outre un déménagement de la rédaction, le siège du mythique quotidien de gauche deviendrait un "espace culturel" doublé d'un "créateur de contenus" : "Libération ne sera plus un simple éditeur de presse papier mais un réseau social, créateur de contenu, monétisable sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc.) ", écrit Bruno Ledoux dans un mail dont nous publions les extraits. Presse : un monde sans Libération. Libération en crise : la fin du journal "old school" Libération en crise : la fin du journal "old school" ?

Libération en crise : la fin du journal "old school"

Depuis plusieurs années, Libération bataille pour traverser l'ouragan qui secoue la presse dans son ensemble. Le mythique journal français a ainsi tenté de nombreuses innovations, dont une refonte complète de la version web en responsive design, la réalisation de podcasts et de vidéos, la présence sur les réseaux sociaux facebook ou twitter. Mais rien n'y fait. Le journal vit actuellement des heures sombres. Alors quoi ? Crise de Libération: la fin d'un journal de la bourgeoisie moderniste. Le quotidien Libération connaît une crise très profonde, il est en faillite et ses propriétaires veulent utiliser les locaux parisiens – une sorte d'ancien garage avec une « voie » qui monte en serpentant – pour en faire une librairie cafétéria et un plateau audiovisuel, le quotidien n'existant alors grosso modo plus qu'en ligne.

Crise de Libération: la fin d'un journal de la bourgeoisie moderniste

Les journalistes de Libération protestent, et le Nouveau Parti Anticapitaliste les soutient : Adieu, Libération ! Hier encore, j’avais 20 ans… Et de mes années d’étudiante pleine de rêves, de mélancolie, d’espoir et de doutes, je retiens mon pas décidé sur le chemin de la fac avec U2 dans mon Walkman (devenu ensuite baladeur, iPod, etc.) et le journal Libération sous le bras.

Adieu, Libération !

Internet tuera-t-il la presse ? La presse écrite a survécu à l’arrivée de la radio et de la télévision.

Internet tuera-t-il la presse ?

Survivra-t-elle à Internet ? La crise de la presse quotidienne américaine réactive les scénarios catastrophe. La presse a son musée. C’est un gigantesque bloc de verre et de marbre, baptisé le Newseum, qui compte sept étages, quatorze galeries et quinze théâtres entièrement dédiés à l’histoire du journalisme. Situé sur une prestigieuse avenue de Washington, à deux pas de la Maison Blanche, il a ouvert ses portes au printemps 2008. Internet est-il en train de tuer la presse ?

Série noire américaine La thèse d’une mort annoncée peut paraître excessive. Les faits, pour le moment, vont dans son sens. S’adapter ou mourir. La presse est morte, vive la presse. Mort à 67 ans des suites d’une longue agonie.

La presse est morte, vive la presse

Le dernier numéro de France-Soir, quotidien national historique, est paru mardi (lire ci-contre). Avec le titre, qui n’existera plus que sous une version numérique, ce sont 89 emplois qui devraient disparaître. Epilogue sinistre d’une histoire chaotique, mais également symbolique d’une presse écrite en crise : sous-capitalisation des journaux, imprimeries obsolètes et coûteuses à réformer, distribution ruineuse, baisse des revenus publicitaires, érosion du lectorat… Modèle. Ces dernières années, les journaux ont pris des coups. Assiste-t-on à l’effondrement d’un secteur, comme autrefois avec la sidérurgie ? Comme Alexandre Pougatchev souhaite le faire pour France-Soir, une première en France pour un quotidien national, des journaux sont passés complètement de l’autre côté. D’autres marques sont nées de toutes pièces sur la Toile avec l’ardeur qui préside au lancement d’un journal, expérimentant chacune un modèle différent.

Faut-il considérer internet comme un danger pour la presse écrite ? Presse écrite: des quotidiens à l'article de la mort  PRESSE ÉCRITE - Qu'on s'en réjouisse ou s'en désole ne changera rien à l'affaire.

Presse écrite: des quotidiens à l'article de la mort 

C'est un fait: les journaux, qui pendant plus d'un siècle ont tenu le haut du pavé de l'information, sont menacés de disparaître. À peu près partout dans le monde (aux exceptions notables de la Chine et de l'Inde, mais pour combien de temps?) , les news-cathédrales de papier que furent les quotidiens perdent à la fois leurs "fidèles" lecteurs et leurs généreux annonceurs.

Désaffection. Perte de confiance. En d'autres termes: la presse écrite est à l'article de la mort. A des vitesses variables selon les pays, irréversiblement, tous les titres sont confrontés à la nouvelle donne numérique. En France comme ailleurs, le pronostic vital est engagé. Mais la France ne serait pas la France, comme on dit, sans ces privilèges et particularismes qui font qu'en termes de médias, ce pays ne ressemble à aucun autre.

C'est sévère, oui. Comment dégringole-t-on de millions d'exemplaires au total à presque rien?