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Recettes du monde. Préserver la planète en mangeant, c'est possible. Un "Guide du mangeur de viande sur le changement climatique et la santé", publié par une ONG américaine, aide à choisir entre les envies de son estomac gourmand et les expériences culinaires écologiquement correctes. "Notre étude calcule l'empreinte carbone, de chaque aliment, basée sur les émissions de gaz à effet de serre générés avant et après le moment où la nourriture quitte la ferme", explique Kari Hamerschlag, l'un des responsables du Environmental Working Group de Washington. L'étude, réalisée en collaboration avec CleanMetrics Corporation, groupe de conseil en économie durable de Portland, inclut les impacts des pesticides et engrais, utilisés pour les fourrages, de l'élevage des cheptels, et les processus de transformation et transports ainsi que le CO2 généré pendant la cuisson des plats.

Même le traitement des restes de nourriture a été pris en compte ! La viande principale émettrice Les Américains premiers consommateurs de viande Le problème de l'élevage porcin. Pour préserver la planète, l'homme devra modifier son alimentation. Nourrir le monde en cinq étapes (sans ravager la planète) : en tête. Volume 6, Numéro 2 Par James Martin Tôt ou tard, notre mode alimentaire devra changer. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture estime que d’ici 2050, il faudra accroître la production alimentaire de 70 % pour nourrir la population mondiale. Le professeur de géographie Navin Ramankutty et son équipe internationale de chercheurs ont élaboré un plan en cinq points qui pourrait tout solutionner. Référence photographique: Carmen Jensen À l’automne 2011, la population mondiale a franchi la barre des sept milliards. Un tournant doux-amer, parce que la poussée démographique risque de solliciter nos ressources jusqu’au point de rupture. . « Nous avons besoin de ces données précises », dit M.

En combinant les données satellitaires et les statistiques agricoles, les chercheurs ont réuni de l’information géospatiale sur la superficie et les rendements de 175 cultures dans le monde. Les solutions proposées ne sont pas nouvelles. Enrayer l’expansion des terres agricoles. [Article] Manger moins de viande , c'est bon pour la planète. L’affaire se déroule dans les coulisses de la Commission européenne. Nous sommes en 2007. Voilà déjà 15 années que l’on interdit en Europe l’usage des farines animales pour l’alimentation des bœufs, des poissons, des poulets… Les industriels du secteur en ressentent durement les effets dans leurs comptes d’exploitation. Les professionnels de la filière "viande" ont trouvé deux nouveaux arguments pour convaincre les parlementaires et les fonctionnaires de Bruxelles de revenir sur cette interdiction : l'écologie et la situation économique des éleveurs.

L'écologie d'abord : tous ces rebuts animaux impropres à la consommation que l'on vendait autrefois sous forme de farines doivent désormais être détruits. Les éleveurs ensuite : empêchés d'acheter des farines animales, ils commencent à dire qu’ils ne peuvent plus nourrir à peu de frais les poulets et les poissons d’élevage avec des produits exclusivement d’origine végétale. Petit à petit, le vautour fait son nid Une chèvre folle Sources : Bientôt, tous obligés d'être végétariens? On ne s’en rend pas compte, mais manger un steak revient à boire beaucoup d’eau. Ce n’est pas que les vaches soient de grandes assoiffées, mais les milliers de litres qui ont servi à produire la nourriture pour le bétail impactent considérablement «l’empreinte eau» de nos assiettes de carnivores. Selon les scientifiques du Stockholm international water institute (SIWI), nous allons devoir revoir la composition de nos repas en raison de la raréfaction des ressources en eau et de la croissance démographique mondiale d’ici à 2050, rapporte le Guardian.

De 20% à 5% de viande dans l’assiette De 20% de nos assiettes, la part d’aliments carnés devrait être portée à 5% seulement si l’on veut que les deux milliards d’humains supplémentaires en 2050 aient aussi accès à la viande. Une nouvelle recette pour nourrir le monde Audrey Chauvet. Quand l'industrie de la viande dévore la planète. Les projections démographiques moyennes de l’Organisation des Nations unies (ONU) montrent que la planète accueillera neuf milliards de personnes en 2050, date à laquelle la population mondiale commencera à se stabiliser. Un vent de panique souffle sur la planète, certains Etats agitant le spectre de la surpopulation… Y aura-t-il alors suffisamment de ressources et de nourriture pour tous alors que déjà, en 2011, plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim ?

Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains. Nous sommes deux milliards à trop manger Pâturages entre meurtres et déforestation Exploitation hors sol, pollutions et famines. Manger moins de viande pour sauver la planète ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Manger moins de viande, c'est bon pour la planète. Impossible d'ignorer le message : la consommation de produits carnés a fait, à l'occasion du sommet de Copenhague sur le climat, l'objet d'attaques inédites. L'ancien Beatles Paul McCartney a ouvert les hostilités en appelant, début décembre, depuis la tribune du Parlement européen, à ne pas en consommer un jour par semaine.

Plusieurs personnalités françaises, dont les politiques Corinne Lepage et Yves Cochet, l'écologiste Allain Bougrain-Dubourg et le botaniste Jean-Marie Pelt, ont observé à Copenhague une "grève de la viande". Leur message : l'industrie de l'élevage est une "aberration" qui produit des dégâts considérables sur l'environnement.

Un repas avec viande et produits laitiers équivaut, en émissions de gaz à effet de serre, à 4 758 km parcourus en voiture, contre 629 km pour un repas sans produits carnés ni laitiers.