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11 novembre

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Pétain: le rôle méconnu du maréchal dans la Guerre du Rif. NI PÉTAIN, NI AUCUN ! | Dossiers. « Ils se battirent pour que la France reste la France ». Des sanglots dans la voix, Macron repeint les poilus en résistants et en héros qui seraient morts pour sauver la France. Mais la France depuis un siècle rejette ce mensonge des maitres et des brutes galonnées. Non, ils ne se sont pas sacrifiés, ils ont été sacrifiés. Le Chemin des Dames n’est pas le Vercors. Non, ils n’ont pas consenti, ils ont été contraints. Chacun en France a un grand-père qui fut un morceau de cette chair à canon. Sous ces quatre années de commémoration insipide la mémoire a fait son chemin souterrain malgré tout.

Cette guerre fut la matrice de la violence totalitaire mais aussi le moyen d’amputer la force ouvrière et paysanne. . « La guerre entre les nations est venue imposer la lutte des classes, le combat fratricide du prolétariat, massacre d’une ampleur sans précédent. Daniel MERMET. 14-18 : "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels" Georges Brassens - Les deux oncles. Georges Brassens - La guerre de 14-18. Apocalypse - 1ère Guerre mondiale (2014) - EP 03/05 - Enfer. Libre Pensée 84 - Le pantalon (Alain Scoff) Le pantalon (Alain SCOFF) Lucien Bersot, incorporé le 2 août 1914, fusillé pour l'exemple pour avoir refusé de revêtir un pantalon souillé.

Pétain dira : « Pour maintenir la discipline et l'esprit d'obéissance parmi les troupes, une première impression de terreur est indispensable. » Au milieu des obus, des balles traçantes et du déluge d'acier, les soldats sont de simples pions de la partie d'échec que se livrent les généralissimes par régiments interposés... Au bout de la chaîne hiérarchique se trouve le pauvre combattant. Dans ce contexte, depuis le début de la guerre, Bersot porte été comme hiver un pantalon de toile fine et trouée, contraire- ment à ses compagnons qui portent une culotte de drap épais. Galtier-Boissière, journaliste au Crapouillot, publiera en 1935 un compte rendu des entretiens qu'il a eus avec : le Général Auroux : « le Généralissime Joffre n'a jamais voulu voir de près un blessé ou un combattant par crainte de s'émouvoir... Pas un mot sur la souffrance des poilus. Jean Giono à Verdun.

Jean Giono avait 19 ans et était élève-aspirant à Montségur dans la Drôme lorsqu’il fut mobilisé en 1914. Il participa aux batailles de Verdun et du Chemin des Dames. Il y fut légèrement gazé aux yeux alors que son meilleur ami ainsi que beaucoup de ses camarades furent tués. Cette expérience de la première guerre mondiale le traumatisa. Il devint un pacifiste convaincu et évoqua l’épreuve de la guerre dans Le Grand Troupeau et dans plusieurs écrits pacifistes des années 30 dont voici un extrait qui pourra parfaitement illustrer la vie des soldats dans le programme de 3e de l’an prochain et faire l’objet d’un travail en collaboration avec un professeur de lettres. « Vous ne tarderez pas à comprendre que ces petites choses matérielles sales et basses ont beaucoup plus d’importance pour vous que tout l’esprit supérieur du combat.

Depuis huit jours les corvées de soupe ne reviennent plus. Elles partent le soir à la nuit noire et c’est fini, elles se fondent comme du sucre dans du café. La Chanson de Craonne - 1917. 14-18 chanson chantée par des soldats au front. La chanson de craonne-1917.