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Yémen

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YÉMEN • Washington devrait revoir sa copie. Alors que la contestation du pouvoir d'Ali Saleh se renforce, l'administration américaine devrait diversifier sa stratégie au lieu de se ranger systématiquement derrière le président yéménite. A l'heure où la situation s'aggrave au Yémen, Washington devrait bien peser ses actions futures plutôt que de suivre son inclination naturelle qui serait de rester fidèle à Ali Saleh. Plusieurs options sont envisageables, dont certaines pourraient être mises en œuvre en parallèle.

Encourager le départ d'Ali Saleh. Depuis le début de la vague de protestation yéménite, la politique américaine s'est essentiellement axée sur la promotion d'un dialogue pacifique entre Ali Saleh et les leaders de l'opposition afin de réformer le gouvernement dans le respect du droit constitutionnel. Par ailleurs, Washington a instamment prié Ali Saleh de s'opposer à la violence et de protéger les contestataires face aux services de sécurité du gouvernement et aux factions favorables au régime. Yémen: les pays du Golfe veulent le départ du président Saleh. Yémen: Saleh rejette l'offre de médiation des pays du Golfe. "C'est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Yémen", a lancé Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, qui fait face depuis fin janvier à un mouvement de contestation sans précédent exigeant sa démission immédiate.

Le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), qui regroupe les six monarchies arabes de la région, a proposé une médiation qui prévoit notamment le remplacement de Ali Abdallah Saleh à la tête de l'Etat par le vice-président Abed Rabo Mansour. "Nous sommes nés libres, et nous sommes libres de décider", a poursuivi Ali Abdallah Saleh, qui a assuré être prêt à passer la main mais dans le cadre d'une transition ordonnée avant le début 2012. "Les autres doivent nous respecter. Nous rejetons tout les complots contre la démocratie, la constitution et la liberté", a encore lancé le chef de l'Etat, qui se retrouve isolé après la défection ces dernières semaines d'une partie de l'armée, et de chefs tribaux et religieux. Belga. Yémen: vendredi "de la dernière chance" pour les manifestants. Pour sortir de la crise, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont le secrétaire général Abdellatif al-Zayani se trouvait jeudi à Sanaa, a proposé "la formation d'un gouvernement d'union nationale", puis un transfert du pouvoir par le chef de l'Etat au vice-président et un arrêt des manifestations, a déclaré à l'AFP une source gouvernementale.

Cette même source, qui a requis l'anonymat, a précisé que "le président présentera ensuite sa démission à la Chambre des députés dans un délai de 30 jours", au terme duquel un président intérimaire et le gouvernement d'union procèderont à l'organisation d'une élection présidentielle dans les 60 jours.

Fortement contesté dans la rue depuis janvier, le président Saleh s'est vu offrir un tel départ avec la garantie de ne pas être poursuivi en justice, a affirmé à l'AFP un haut responsable de l'opposition, Hassan Zayd. Belga. Yémen: grève générale à Aden, deux morts par balles. Selon des témoins, des soldats ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes pour les éloigner d'une barricade qu'ils étaient en train de dresser pour empêcher le mouvement des véhicules à Aden. Deux jeunes ont été blessés. La grande ville du Sud était quasiment paralysée avec les commerces, les écoles, et les administrations fermées.

Des barricades ont été dressées sur les principaux axes de la ville, à la pointe de la contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh. Le mouvement était également bien suivi à Lahej et Abyane, deux provinces situées plus au nord, comme à Taëz (sud-ouest) où les écoliers sont descendus dans la rue pour demander le départ de Ali Abdallah Saleh, selon des habitants. A Sanaa, le mouvement était très peu suivi, selon un correspondant de l'AFP sur place. Les comités de contestataires appellent à des grèves générales tous les samedis et tous les mercredis pour exiger "la chute du régime". YÉMEN • Un plan saoudien loin des revendications populaires. Le président Ali Abdallah Saleh a donné son accord à un projet du Conseil de coopération du Golfe prévoyant sa démission à moyen terme. Si les partis d'opposition semblent favorables à ce plan, les manifestants exigent toujours le départ immédiat du dirigeant yéménite.

Le plan de sortie de crise présenté le 23 avril par les monarchies du Golfe est en réalité destiné à empêcher la transition démocratique au Yémen. En effet, il préempte le choix du peuple sur la forme du futur régime, en consacrant à l'avance le régime présidentiel au lieu du régime parlementaire qui aurait les faveurs des manifestants. Ce plan serait parfaitement apte à régler une crise entre le gouvernement et l'opposition [la coalition des partis d'opposition, la Rencontre commune, qui réunit notamment le Parti socialiste yéménite et le parti islamo-tribal Al-Islah, a finalement accepté ce plan].

Elle a donc épousé le point de vue d'Ali Abdallah Saleh selon lequel il faut respecter le cadre de la Constitution yéménite. Yémen: le médiateur du Golfe quitte Sanaa sur un échec. Yémen: le médiateur du Golfe en mission de la dernière chance. Le secrétaire général du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) Abdallah Zayani, qui s'est dit déterminé à "parvenir à un règlement capable de satisfaire toutes les parties", devait s'entretenir avec Ali Abdallah Saleh dans l'espoir de faire progresser sa médiation, selon une source proche des négociateurs. Mais l'opposition parlementaire, qui avait cautionné le plan de sortie de crise du CCG, est désormais méfiante à l'égard de la médiation des monarchies arabes du Golfe.

La méfiance de l'opposition "Cette médiation ne nous concerne plus. Ses promoteurs se soucient du président Saleh et non pas du peuple yéménite qui résiste pacifiquement à la répression sanglante", a déclaré à l'AFP Soltane Al-Atwani, un dirigeant du Front commun, coalition des partis de l'opposition parlementaire. "Les frères du Golfe ne pensent qu'à satisfaire le président Saleh, qui cherche à gagner du temps pour sauver son régime", a déploré Soltane Al-Atwani.

La démission du président Saleh contre son immunité. Yémen: accord imminent entre le pouvoir et l'opposition. La signature de l'accord, sur la base du plan proposé par les monarchies arabes du Golfe, "aura lieu aujourd'hui", a déclaré Ahmad al-Soufi à la chaîne satellitaire Al-Arabiya. Il a fait état d'une "percée positive" et d'un "important progrès" dans les négociations entre les deux parties. Un médiateur dépêché par le Conseil de Coopération du Golfe, Abdellatif Zayani, tente depuis samedi d'obtenir l'accord des deux protagonistes pour une transition du pouvoir.

Pour sa part, Ahmad Qahtan, porte-parole du Front commun (coalition de l'opposition parlementaire), a affirmé que les deux parties "étaient sur le point de signer l'accord mardi soir", mais que le président Saleh s'est rétracté à la dernière minute. Les partis de l'opposition devaient tenir une nouvelle réunion mercredi après-midi avec Abdellatif Zayani, a ajouté Ahmad Qahtan dans une déclaration à l'AFP. Yémen: le chef d'Etat Saleh souhaite une élection présidentielle anticipée. Yémen: accord proche pour le départ du président et des élections anticipées. Des responsables de sa formation et de l'opposition avaient annoncé jeudi qu'un accord proposé par une médiation des pays du Golfe, et prévoyant le départ de Ali Abdallah Saleh, serait signé dimanche. S'exprimant devant ses partisans, Ali Abdallah Saleh a lancé que son peuple allait résister aux instigateurs d'un "coup d'Etat", en référence à ses détracteurs qui réclament depuis fin janvier son départ après près de 33 ans au pouvoir.

Cette intervention du président Saleh semble être une nouvelle manoeuvre au moment où il subit des pressions croissantes de ses voisins du Golfe et des Etats-Unis pour qu'il honore son engagement à se démettre. Un plan de sortie de crise proposé par des monarchies du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG) prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président en échange de l'immunité pour le chef de l'Etat et ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours. Yémen: les ambassadeurs US et UE assiégés par des partisans du régime.

Yémen: des éléments liés à al-Qaïda contrôlent Zinjibar, au sud du pays. L'opposition yéménite a accusé le président contesté Ali Abdallah Saleh d'avoir "livré la ville à des groupes armés" afin "d'agiter l'épouvantail d'Al-Qaïda" pour continuer à jouir d'un soutien international. Les hommes armés "contrôlent la ville après avoir occupé toutes les administrations" de Zinjibar, principale ville de la province d'Abyane, a affirmé à l'AFP ce responsable local qui a requis l'anonymat.

Il a indiqué qu'il était un des derniers responsables à avoir fui la localité pour se réfugier à Aden, principale ville du sud du Yémen. Les habitants ont indiqué avoir retrouvé les corps de dix soldats ayant été tués lors des affrontements entre les éléments soupçonnés d'appartenance à Al-Qaïda et les forces gouvernementales dans la ville vendredi et samedi, ce qui porte à 18 morts le bilan de ces combats. Vendredi soir, un premier bilan avait fait état de sept militaires, dont un colonel, et un civil tués dans les échanges de tirs entre des dizaines d'hommes armés et l'armée. Yémen: obus contre le Palais présidentiel, le président Saleh blessé. Selon Al Arabia, le président et le Premier ministre ont bien été légèrement blessés, alors le président du Parlement serait, lui, dans un état critique.

Quatre membres de la garde présidentielle ont été tués, ajoute la chaîne de télévision. Le président contesté a été blessé ainsi que plusieurs hauts dirigeants dans la chute d'un obus sur la mosquée du palais présidentiel, qui a en outre tué trois gardes, selon un bilan officiel. Selon un responsable du Congrès Populaire Général (CPG, parti au pouvoir), le Premier ministre, Ali Mohamed Moujawar, et le président du Conseil consultatif, Abdel Aziz Abdel Ghani, sont soignés dans le même établissement.

Le responsable, qui a requis l'anonymat, s'est refusé à toute précision sur l'état de Ali Abdallah Saleh. Pour rappel, depuis dix jours des affrontements opposent les forces gouvernementales à des milices combattantes hostiles au président. Les combats ont déjà fait plus de 150 morts. Les Etats-Unis appellent à un cessez-le-feu immédiat Ju. Yémen: représailles mortelles à Sanaa et hospitalisation des dirigeants.

Un nouveau bilan fait état de onze morts et 124 blessés. Un précédant bilan annonçait que dix personnes ont été tuées et 35 autres blessées dans le bombardement vendredi par l'armée d'une maison d'un dignitaire tribal, cheikh Hamid al-Ahmar, dans le sud de Sanaa, a-t-on appris samedi auprès du bureau de ce dignitaire. "Dix personnes ont péri et 35 ont été blessées dans le pilonnage aux obus par la Garde républicaine de la résidence" de cheikh Hamid a indiqué à l'AFP un responsable de son bureau. Cheikh Hamid est le frère du puissant chef tribal, Sadek al-Ahmar, dont les forces sont engagées depuis près de deux semaines dans des combats sanglants avec les forces du président contesté Ali Abdallah Saleh.

La maison de cheikh Hamid, un influent homme d'affaires et dirigeant du parti islamiste al-Islah, et celle de son frère Mizhij ainsi que la résidence du général dissident Ali Mohsen al-Ahmar ont été pilonnées vendredi par la Garde républicaine, selon la même source. RTBF avec AFP. YÉMEN • La guerre secrète de Washington. Yémen: 13 tués, dont "10 membres d'Al-Qaïda", dans le Sud. "De violents accrochages ont eu lieu de nouveau mercredi soir" dans les abords de Zinjibar, "au cours desquels 3 militaires de la division blindée 119 ont été tués et quatre autres blessés", a déclaré l'officier sous couvert de l'anonymat. "Selon nos informations, au moins 10 membres d'Al-Qaïda ont été tués et d'autres ont été blessés", a-t-il ajouté. Selon lui, "l'armée a progressé" dans son avancée vers Zinjibar, contrôlée depuis le 29 mai par des extrémistes armées présentés par les autorités comme des membres d'Al-Qaïda.

"Nous encerclons la ville de tous les côtés", et l'assaut pourrait être donné "dans les prochaines heures", a-t-il encore dit. Mardi, le ministère de la Défense avait annoncé qu'au moins 30 "membres d'Al-Qaïda", dont l'un de ses chefs locaux, avaient été tués dans des combats autour de Zinjibar.

Mercredi, le plus haut gradé américain, Michael Mullen, a prévenu que le "chaos" au Yémen rendait Al-Qaïda encore "plus dangereuse". Yémen: des fonds du Qatar à des dissidents ont été interceptés par Sanaa? Dans la foulée du mouvement de contestation qui réclame depuis fin janvier le départ du président Ali Abdallah Saleh, accusé de corruption et de népotisme, des officiers de l'armée ont fait défection pour rejoindre la contestation, notamment à Sanaa et Taëz, au sud-ouest de la capitale. Le président Saleh, actuellement en convalescence en Arabie saoudite après avoir été opéré pour des blessures subies le 3 juin dans un attentat contre son palais à Sanaa, avait accusé en avril le Qatar de "comploter" contre son pays.

Il avait également accusé Doha de "financer le chaos" au Yémen et dans d'autres pays arabes touchés par des soulèvements populaires qui ont déjà balayé les régimes en Tunisie et en Egypte. Le président Saleh s'accroche au pouvoir Des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté de nouveau mercredi à Sanaa pour appeler le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi à former un conseil intérimaire. Belga. Yémen: une mission d'évaluation de l'ONU sur les droits de l'homme.

Yémen: Ali Abdallah Saleh reste ambigü face au plan du Golfe. "L'initiative du Golfe et le communiqué de l'ONU représentent des issues pour sortir de la crise actuelle", a reconnu Ali Abdallah Saleh, qui a toujours refusé de signer ce plan, alors que l'opposition parlementaire appelait à "accroître la révolte" contre lui. Le plan de sortie de crise défendu par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) prévoit que Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1978, démissionne un mois après sa signature en échange d'une immunité pour lui-même et ses proches.

Soigné à Ryad après avoir été grièvement brûlé par une explosion dans son palais présidentiel début juin, M. Saleh a aussi renouvelé ses appels à "un dialogue national qui intègre toutes les forces politiques afin de (...) préserver l'unité, la sécurité et la stabilité du Yémen", selon le ministère. Le communiqué a aussi appelé à traduire "ce gang" en justice "pour qu'il soit puni pour les crimes qu'il a commis contre notre peuple et qui n'ont toujours pas cessé". RTBF avec agences. Yémen: une vidéo sur internet de 3 Français portés disparus en mai.

Al-Masdar Online, un site d'informations indépendant, a mis en ligne une courte vidéo montrant un homme et deux femmes, qu'il présente comme des humanitaires français pris en otages dans l'est du Yémen. Trois humanitaires, deux femmes et un homme, employés de l'ONG française Triangle génération humanitaire, ont disparu le 28 mai à Seyoun (600 km à l'est de Sanaa), chef-lieu du Hadramout. "Nous sommes otages depuis 102 jours", déclare l'homme, barbe fournie, en précisant qu'il était chef de projet à Seyoun. Un employé yéménite de Triangle, qui a visionné la vidéo, a confirmé que les captifs étaient bien les trois Français portés disparus fin mai.

Il s'agit du premier signe de vie des trois humanitaires, dont on est sans nouvelles depuis leur disparition. Belga. Yémen: 60 morts en trois jours d'accrochages, la diplomatie en difficulté. YÉMEN • Riyad soutient le bourreau Saleh. YÉMEN • Retour du président Saleh à Sanaa. Yémen: Abdallah Saleh se dit prêt à une transition par des élections. Yémen: représailles mortelles à Sanaa et hospitalisation des dirigeants. Yémen: au moins 29 morts dans des violences à Sanaa. YEMEN • Tawakkol Karman à New York pour demander l'intervention de l'ONU. Le Conseil de sécurité demande au président du Yémen de partir.

Le président du Yémen promet aux Etats-Unis qu'il se retirera. Yémen: "le président Saleh doit quitter le pouvoir" selon Alain Juppé. Yémen: de nouveaux accrochages compliquent la mission de l'ONU. Yémen: le président Ali A. Saleh va signer l'accord de transfert du pouvoir. YÉMEN • Le président Saleh à Riyad pour signer le transfert de pouvoir. HUMEUR • L'énigmatique sourire du président yéménite. Le Nobel de la paix remis à la Yéménite Tawakkol Karman. Yémen: le président Ali Abdallah Saleh doit se faire soigner à l'étranger. YÉMEN • Saleh ne part pas aux Etats-Unis. Le président du Yémen aux USA pour un séjour "limité" Yémen: le président demande pardon et puis s'en va après 33 ans de pouvoir. Le président yéménite arrivé aux Etats-Unis pour y être soigné. Lettre de Reporters sans frontières au nouveau président de la République du Yémen.

Yémen : Non à la guerre des drones ! Lettre ouverte de Reporters sans frontières au président de la république du Yémen. Yémen : Le Cheikh, les femmes et le New York Times. Yémen : l’influence $aoudienne dévoilée. L’auteur du film anti-islam identifié comme un Egyptien-Américain copte. ÉTATS-UNIS – MONDE ARABE • Washington doit revoir sa copie. Les protestations contre le film "Innocence of Muslims" font tache d'huile. YÉMEN • La Prix Nobel Tawakkul Karman appelle au calme. Yémen: la police évacue les manifestants ayant attaqué l'ambassade américaine. Le bilan des violences anti-américaines au Yémen atteint 4 morts. Yémen: le président Saleh en route vers les Etats-Unis, via le Royaume-Uni. YÉMEN • Saleh s'en va, mais pas pour longtemps. Yémen: Ali A. Saleh a signé l'accord de transfert du pouvoir. YÉMEN • Situation de plus en plus confuse à Sanaa.

Yémen: retour surprise du président qui appelle à une trêve. Yémen: des diplomates restent dans l'ambassade assiégée, sans accord. YÉMEN • Pas d'accord pour une transition du pouvoir.