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Du 22 août 2012 à aujourd'hui

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Radioactivité record pour des poissons à proximité de Fukushima. L'opérateur a indiqué avoir découvert des niveaux de radioactivité de 25.800 becquerels de caesium par kilo dans les poissons pêchés à proximité de la centrale, soit un niveau 258 fois plus élevé que les normes de sécurité dans l'alimentation fixées par les autorités. Le précédent record de radioactivité, soit 18 700 becquerels de caesium par kg, avait été enregistré à l'occasion de mesures pratiquées sur des saumons au large de Fukushima, selon l'Agence nationale des Pêcheries. La pêche en mer à proximité de la centrale nucléaire est sujette à des limitations volontaires depuis la catastrophe nucléaire causée par un tremblement de terre et un tsunami en mars 2011. Moins d'un mois après cette catastrophe, Tepco avait alors déversé plus de 11 000 tonnes d'eaux usées contenant des éléments radioactifs dans l'océan Pacifique. Belga. Le Japon sortira du nucléaire "à moyen ou long terme", dit le Premier ministre.

Le Premier ministre de centre-gauche a répété que son gouvernement préparait un nouveau plan énergétique pour l'horizon 2030, avec à l'esprit la volonté "de sortir du nucléaire à moyen ou long terme". Les autorités planchent sur trois scénarii d'ici à 2030: une production nucléaire représentant 20 à 25% de la consommation d'électricité, une part de seulement 15%, ou rien du tout dans l'hypothèse la plus "antinucléaire". Avant l'accident du 11 mars 2011 à Fukushima (nord-est du pays), la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité et les autorités prévoyaient même d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030.

Lors de la rencontre entre le Premier ministre et les militants antinucléaires, une représentante du mouvement, Misao Redwolf, a prévenu que les manifestations hebdomadaires organisées depuis des mois devant les bureaux du Premier ministre continueraient chaque vendredi. Mais beaucoup reste à faire pour écarter tout risque d'aggravation de la situation. Fukushima : et si le pire était à venir ? C'est une petite piscine - et un désastre planétaire en puissance. Un cube en béton de onze mètres de profondeur, rempli d'eau et bourré de combustibles nucléaires usagés : 264 tonnes de barres très radioactives !

Depuis un an et demi, ce bassin dit de "désactivation" repose à trente mètres du sol sur le bâtiment ébranlé du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima-Daiichi. Il n'est plus protégé ni par un toit solide ni par des murs, mais par une simple bâche de plastique blanche. Ce scénario d'apocalypse obsède la plupart des chercheurs Les risques d'une telle situation sont incommensurables. Sensationnalisme ? Je prie pour que, dans les semaines à venir, une violente tornade saisonnière ne s'abatte pas sur la centrale. " Haut responsable du département de l'Energie sous Bill Clinton, Robert Alvarez a été l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. Une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de Hiroshima! Téléchargez le magazine : - sur PC / Mac - sur iPhone / iPad.

Fukushima: les piscines de combustible font trembler les experts. C'est surtout la fameuse piscine du réacteur 4 qui inquiète. Située en hauteur, elle contient de nombreux assemblages combustibles radioactifs protégés par l'eau. Malgré qu'elle ait été renforcée, les craintes sont vives qu'un nouveau séisme violent la fasse s'écrouler. Dans ce cas, quelles seraient les conséquences ? Les scénarios les plus apocalyptiques, sinon carrément fantaisistes, sont parfois diffusés sur Internet.

Certains parlent de planète invivable. Expression inappropriée : même dans le pire de scénarios, la radioactivité relâchée par un écroulement de cette piscine ne rendrait pas invivable en soi le Japon ou l’hémisphère nord ou la planète, mais elle aurait évidemment, à terme, un impact très important sur la santé publique, surtout au Japon. Il y a plusieurs scénarios : piscine vidée de son eau, piscine écroulée, fusion ou rupture de beaucoup ou peu de barreaux combustibles et donc dégagement important ou limité de radioactivité. Une catastrophe peut en cacher une autre. Au Japon, quelle belle « filière d’avenir » que le nucléaire ! | Rue89 Planète.

Tribune Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif (et nucléaire), assurait ce dimanche « le nucléaire est une filière d’avenir ». Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, renchérissait le lendemain en disant que, « incontestablement », l’assertion de Montebourg était juste. Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale (EELV), dénonçait lui « une profession de foi en décalage total avec la réalité » puisque, selon lui, « partout dans le monde, au contraire, le nucléaire est en déclin », déclin attesté par l’« abandon en Allemagne, en Belgique, en Italie, abandon de fait au Japon, remise en question des programmes de construction en Chine, aux Etats-Unis ».

L’évolution de la situation du nucléaire au Japon, après le désastre de Fukushima, donne toutefois tort au troisième. Une diplomatie très radioactive Côté japonais, Yukio Edano, ministre de l’Industrie, déclarait le 16 août à Hanoï, après la signature d’un accord cadre entre le Japon et le Vietnam : L’expertise japonaise. Déclaration de soutien au journaliste d'investigation Minoru Tanaka, poursuivi en justice pour diffamation. A l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Foreign Correspondents’ Club of Japan, le 31 août 2012, à Tokyo, Reporters sans frontières réaffirme son soutien à Minoru Tanaka. Le journaliste est poursuivi en diffamation par Shiro Shirakawa, président de « New Tech », une entreprise de systèmes de sécurité pour centrale nucléaire, suite à la parution d’un article le 16 décembre 2011, dans l’hebdomadaire Shukan Kinyobi, intitulé « Le dernier fixeur : M Shiro Shirakawa- il prend sa part du gâteau nucléaire de TEPCO ».

Depuis mai 2012, une procédure judiciaire est engagée contre Minoru Tanaka. La troisième audience de ce procès se tiendra le 3 septembre 2012 devant la Cour du district de Tokyo. La déclaration suivante a été lue durant la conférence de presse : « Minoru Tanaka, A Lone Journalist versus the Nuclear Village », qui s’est tenue le 31 août 2012 à 15h00 à Tokyo. Malheureusement, une partie des objectifs visés par l’auteur de la plainte sont peut-être déjà atteints. JAPON • A Fukushima, tous les liquidateurs ne portaient pas de dosimètres. Courrier international 4 Septembre 2012 | Partager : Après l'accident nucléaire, de nombreux employés ont du travailler sans être munis de dosimètres APD [Active Personnal Dosimeter] qui mesure la dose de radiations reçu individuellement. L'on recense 3077 employés concernés, soit environ 40 % de ceux qui se trouvaient sur le site de Fukushima Daiichi.

Selon Tepco (Tokyo Electric Power, l'opérateur du site), les dosimètres de la centrale avaient été emportés par le tsunami, à la suite de quoi la société a dû prendre des mesures d'urgence. Seuls les chefs d'équipes ont pu être munis de dosimètres sur les terrains, et les doses reçues par tous les autres membres de l'équipe ont été considérés comme identiques à celle reçue par le chef d'équipe. "Or, ces chiffres ne peuvent pas correspondre à la dose exacte de chaque employé, car les ouvriers ne travaillaient pas toujours au même endroit " relate l'Asahi Shimbun. Voir cette infographie en plus grand >>> Japon : Les femmes contre la centrale nucléaire de Fukushima. JAPON • "A Fukushima, je ne portais pas de dosimètre" Les jours qui ont suivi l'accident nucléaire de mars 2011, 40 % des employés de la centrale de Daiichi ont dû travailler sans dosimètre, et ce, pendant dix-sept jours.

L'Asahi Shimbun a recueilli des témoignages. C’était en avril dernier. M. Yamamoto*, un trentenaire travaillant dans une entreprise de BTP de la préfecture de Fukushima, découvrait avec frayeur les résultats de ses examens médicaux : le nombre de ses globules blancs avait anormalement augmenté. Ce qui s’était passé durant la journée du 16 mars 2011 lui est alors revenu en mémoire. L’équipe dans laquelle se trouvait M.Yamamoto avait entre autres pour mission d’approvisionner en gasoil les générateurs jouxtant le bâtiment d’un des réacteurs. Le contremaître, à l’abri dans le véhicule Il verse le gasoil dans un des générateurs, puis dans le second.

Absorber des radiations ou perdre son emploi Comment accepter une telle pratique ? Quelques jours plus tard, M. Si M. Note :*Le nom a été changé. La Japon prévoit une sortie du nucléaire d'ici à 2030. Le quotidien Mainichi Shimbun a précisé, en citant des sources gouvernementales, que le Premier ministre, Yoshihiko Noda, pourrait prendre cette décision dès ce week-end. Une réunion portant sur le nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe de Fukushima doit en effet avoir lieu ce week-end.

Plusieurs pays ont déjà décidé de sortir du nucléaire après Fukushima : l'Allemagne fermera ses 17 réacteurs d'ici à 2022 et la Suisse espère éliminer progressivement ses cinq tranches d'ici à 2034. Le Japon pourrait donc les rejoindre, si le pays décide de la sortie du nucléaire. L'ampleur de la décision japonaise serait supérieure à celle de la décision allemande, malgré son horizon plus lointain. Avant l'accident débuté le 11 mars 2011, l'archipel comptait 54 réacteurs. Il y a encore 50 unités aujourd'hui au Japon. Néanmoins, seules deux tranches sont actuellement en opération. Japon : Révélations sur les conditions de travail pour le nettoyage de la centrale nucléaire de Fukushima.

Ce billet fait partie du dossier de Global Voices sur le tremblement de terre au Japon 2011. Le nouveau site japonais de média citoyen 8bit news a chargé le 18 septembre 2012 une vidéo [en japonais] de Tetsuya Hayashi, qui s'est retrouvé sans s'en douter à travailler au nettoyage de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Il avait candidaté à un poste intitulé ‘Backup Logistics Support’ (qu'on pourrait traduire par ‘agent de soutien logistique'), mais s'est en fait retrouvé en première ligne, exposé à de fortes doses de radiations s'élevant à 1 mSv par minute. Le séisme et le tsunami de 2011 au Japon avaient culminé avec les dégâts causés à la centrale nucléaire côtière. La vidéo [en japonais - à accès privé désormais] décrit la condition épouvantable des travailleurs à Fukushima Daiichi (version anglaise ci-dessous) : 18、19の未成­年も含め、放射線作業の知識や経験もない素人集団が、十分な教育も受けられないまま、経歴を詐称させられ安い賃金で現場に送り込まれる現実に直面した。

あまりにひどいので、英語発信しました。 →【実名告発・特ダネ】原発作業員を「嘘の履歴書」で現場に。 C'en est trop. Les autruches errantes de Fukushima, ex-mascottes de la centrale | On est là pour voir. Une autruche en liberté à Okuma (Yasusuke Ota) Le 11 mars 2011, quelques heures après le tsunami, le gouvernement japonais ordonne l’évacuation de villes proches de la centrale de Fukushima. Dans leur précipitation, beaucoup d’habitants abandonnent leurs animaux domestiques. Dans la campagne, les fermiers font de même avec leurs bêtes. Beaucoup de ces animaux ont péri : ceux laissés enfermés dans les maisons (les habitants espéraient un retour rapide) et ceux à l’extérieur, faute de soins et de nourriture.

D’autres survivent. Des volontaires se risquent dans la zone irradiée pour porter des aliments à quelques bêtes. La majorité de celles-ci se débrouillent seules. Des vaches errantes dans un parking à Tomioka (Yasusuke Ota) Le photographe animalier Yasusuke Ota est allé à la rencontre de ces animaux errants dans les villes et les villages déserts. Il y a là vaches, veaux, cochons, poulets, chiens, chats et... deux autruches.

L’histoire de ces autruches est édifiante. Japon: Tepco admet avoir sciemment minimisé le risque de tsunami. SOCIETE | vendredi 12 octobre 2012 à 13h48 Envoyer Imprimer. JAPON • Fukushima : pas d’indemnisation pour les mariées. Mainichi Shimbun 19 octobre 2012 | Partager : La compagnie d’électricité Tepco (gestionnaire de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi), a interrompu le versement des indemnisations mensuelles aux femmes qui se sont mariées depuis la catastrophe de mars 2011. "L’opérateur responsable de l’accident nucléaire estime que ‘les évacuées qui ont trouvé un mari ont retrouvé une stabilité émotionnelle et financière, ce qui fait qu’elles n’ont plus besoin d’indemnisations’", rapporte le Mainichi Shimbun.

La nouvelle a provoqué de nombreuses réactions chez les internautes japonais, indignés par le comportement sexiste et discriminatoire de l’opérateur. Une des victimes qui s’est vue refuser le versement des indemnisations a protesté auprès du centre de gestions des indemnisations, à la suite de quoi, Tepco a fini par rectifier sa position, assurant que ces indemnisations seront versées à nouveau.

Fukushima: la centrale continuerait-elle à fuir ? Dans cette étude publiée jeudi dans la revue américaine Science, Ken Buesseler, chimiste à l'Institut océanographique de Woods Hole (Massachusetts, nord-est des Etats-Unis), a analysé des mesures de césium effectuées par les autorités japonaises sur des poissons, des crustacés et des algues prélevés près de la centrale.

Les résultats, selon Buesseler, tendraient à prouver que les taux constatés sont provoqués soit par une petite fuite persistante de la centrale, soit par la contamination des fonds marins. C'est d'ailleurs dans des espèces dites démersales (vivant au contact du fond dans la zone marine littorale) que les plus importants niveaux de césium ont été relevés: rascasses, raies, congres, flétans, soles, etc. Selon les conclusions de l'étude, environ 40% des poissons pêchés dans les environs de la centrale de Fukushima (nord-est) ne sont pas consommables selon les normes établies par les autorités nippones. Les journalistes freelance interdits de couverture des manifestations anti-nucléaires. Version japonaise disponible ci-dessous Reporters sans frontières soutient la requête officielle déposée le 31 octobre 2012, par trois journalistes freelance, Yu Terasawa, Michiyoshi Hatakeyama et Yuichi Sato, auprès de la Cour régionale de Tokyo, afin à accéder au bâtiment du Kisha Club de la diète (Diet Kisha Club) et être ainsi en mesure de couvrir des manifestations anti-nucléaires.

Depuis le mois de juin, les trois journalistes freelance ont été systématiquement empêchés d’accéder au Kisha club (club de la presse officiel) de la diète, notamment par son directeur Toshiyuki Saga. Des manifestations anti-nucléaires se déroulent tous les vendredis, depuis plusieurs mois, devant la résidence du premier ministre japonais. Le Club de presse, situé en face de la résidence, permet une couverture idéale de l’évènement. “La Cour régionale de Tokyo ne saurait légitimer de tels blocages dans l’accès à l’information, d’autant plus qu’ils émanent de journalistes. 反原発デモ取材を妨害されるジャーナリストら. Fukushima: le coût pourrait doubler et arriver à 100 milliards d'euros. "On répète les erreurs de Fukushima": un géologue japonais en colère. Les Japonais ont-ils raison d’avoir peur de « manger Fukushima » ? | Les fleurs du printemps nucléaire. Japon : Perquisitions chez un blogueur anti-nucléaire. Des photos de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Fukushima: Tepco va accélérer le retrait du combustible de la piscine 4.

Japon: un réacteur nucléaire situé sur une faille devra être arrêté. Fukushima: une faillite japonaise. Nucléaire: ministres et experts réunis à Fukushima pour parler de la sûreté. Japon : violent séisme sur la côte nord-est, alerte au tsunami levée. « Putain, les centrales », et mes autres pensées pendant le séisme au Japon. La centrale de Fukushima continuerait de fuir selon une étude américaine. Cancer de la thyroïde à Fukushima : des chiffres manipulés | Rue89 Planète. Le Japon va progressivement se passer du nucléaire.