Libye : ‘Zenga Zenga’, le discours de Kadhafi remixé fait un tabac · Global Voices. Les Occidentaux à la recherche d'une position commune. D'une part, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se retrouvent pour un déjeuner de travail, une réunion pour préparer le sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, prévu vendredi, à Bruxelles. D'autre part, les ministres de la Défense de l'Otan se réunissent en début d'après-midi. Ils devront notamment aborder la zone d'interdiction aérienne au-dessus de la Libye. Il sera aussi question de l'opposition libyenne et de la légitimité du Conseil national de transition comme représentant du peuple libyen. Parallèlement on assiste à un véritable ballet diplomatique à la libyenne.
Le colonel Kadhafi a envoyé plusieurs émissaires plaider sa cause auprès des Occidentaux, dont un a été reçu mercredi à Lisbonne. Des émissaires de l'opposition sont également en voyage en Europe. Mouammar Kadhafi cherche toujours à mater l'insurrection Les forces fidèles au dirigeant libyen harcèlent les opposants. Nicolas Willems. Entretiens à huis clos entre un émissaire de M. Kadhafi et un responsable grec. Aucune déclaration n'a été faite à la presse à l'issue de la rencontre qui a duré cinquante minutes entre Mohammed Taher Siyala (vice-ministre libyen des Affaires étrangères) et Dimitris Dollis. Le ministère grec des Affaires étrangères et l'ambassade de Libye n'ont fourni aucune information ni sur la date du départ de l'émissaire ni sur sa destination après la capitale grecque. Cette rencontre intervient le jour même où ont lieu à Bruxelles une réunion des ministres européens des Affaires étrangères sur la Libye et une autre de l'Otan.
Vendredi, un sommet extraordinaire de l'Union européenne doit aussi aborder la situation en Libye. L'Otan et l'Union européenne débattront des moyens de mettre un terme à une crise aux effets potentiellement dévastateurs en Libye, pays arabe producteur de pétrole, sans provoquer une plus grave déstabilisation. Belga. "Nous arrivons", menace l'un des fils de Mouammar Kadhafi. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le La contre-offensive des forces libyennes pour reprendre les villes tombées depuis trois semaines aux mains des insurgés hostiles au régime de Mouammar Kadhafi s'est poursuivie, jeudi 10 mars, alors que l'Occident hésite encore sur la façon de soutenir ces derniers. Face à l'escalade, le chef du Conseil national de transition, Moustafa Abdeljalil, dont la tête a été mise à prix par le régime, a lancé un appel à l'aide internationale, affirmant que sans elle "Kadhafi anéantira" le pays.
Ras Lanouf "purgée" des rebelles Dans l'après-midi, les insurgés ont fui Ras Lanouf, base la plus avancée des insurgés dans l'Est, située à 650 km de la capitale, Tripoli, sous une pluie de roquettes et d'obus. "Nous sommes vaincus. Plus tard, dans la soirée, la télévision d'Etat libyenne a annoncé que la ville était aux mains des forces pro-Kadhafi. >Voir : A Ras Lanouf, la guerre a changé de dimension >Voir la carte de situation L'OTAN se tient prête. Le colonel Kadhafi semble reprendre du poil de la bête. Les insurgés se heurtent à une contre-offensive des forces kadhafistes. Celles-ci ont pénétré ce vendredi matin dans le port pétrolier de Ras Lanouf, qui était le point de l'avancée des rebelles.
Jeudi après-midi déjà, sous les bombes et les obus des forces kadhafistes, les insurgés quittaient leurs positions près de cette localité. Ce matin, des éléments du régime sont entrés dans la ville où elles affrontent les insurgés. Par téléphone, un combattant rebelle a déclaré avoir relevé environ 150 hommes et trois chars kadhafistes dans le centre de la localité. Par ailleurs, des représentants des insurgés ont reconnu avoir perdu la ville de Zaouïa, à 40 km à l'Ouest de Tripoli.
Cette ville abrite la principale raffinerie de pétrole alimentant la capitale et l'ouest du pays. Elle était, jusque-là, le bastion des insurgés le plus proche de Tripoli. Par contre, les rebelles continueraient à en contrôler d'autres dans le nord-ouest, ainsi que Misrata à 50 km à l'est de Tripoli. Marc Molitor. Les pro-Khadafi contrôlent Ras Lanouf. Attaque aérienne près de Ras Lanouf, nouveaux combats. Avant même l'attaque aérienne, un journaliste a vu les corps d'au moins cinq rebelles à l'arrière d'un pick-up qui quittait la zone des combats.
L'avion de chasse a traversé le ciel et tiré une bombe contre le mur d'un bâtiment utilisé comme poste de contrôle par les insurgés, qui tentaient vendredi d'acheminer des renforts vers l'est du site pétrolier de Ras Lanouf, leur poste avancé vers l'ouest jusqu'à la veille. L'attaque n'a pas semblé faire de victimes, mais les combats se poursuivaient à l'artillerie lourde des deux côtés: les insurgés tiraient des roquettes Katioucha en direction des forces du colonel Kadhafi, et l'armée répliquait avec des obus et des roquettes Grad.
Les insurgés ont mené une contre-attaque Jeudi, une offensive majeure des forces pro-Kadhafi, qui a fait au moins 10 morts et des dizaines de blessés, a obligé les insurgés à abandonner Ras Lanouf. Belga. A Benghazi, des milliers de Libyens réclament le départ de M. Kadhafi. Deuxième ville du pays à près de 1000 km à l'est de la capitale, la cité portuaire de Benghazi est devenue le siège de la révolte lancée mi-février dans le sillage des mouvements populaires qui avaient provoqué la chute des présidents voisins en Tunisie et en Egypte.
"Beaucoup de gens sont morts dans notre lutte à Ras Lanouf (sur la ligne de front) et à Benghazi, mais la jeunesse a choisi de continuer à se battre plutôt que de voir ce régime se poursuivre, et ils vont se battre pour Dieu", a proclamé un imam avant la grande prière. "La victoire est proche", a-t-il déclaré, alors que des foules étaient descendues sur le front de mer pour prier ensemble, en plein air. Dans une ambiance de fête foraine, des milliers de personnes portant de nombreux drapeaux ont envahi le centre de Benghazi. Mais des pick-up chargés de mitrailleuses et de batteries antiaériennes étaient garés dans plusieurs coins de rue. Belga. La Libye au centre d'un sommet européen extraordinaire.
Les Européens ont promis que d'ici fin mars, ils auraient dessiné le futur mécanisme d'aide aux pays en grande difficulté. Celui qui est en place aujourd'hui est censé disparaître en 2013, il faut préparer la relève. Mais en échange de ce mécanisme permanent qui n'emballe pas les Allemands, il faut renforcer la discipline budgétaire pour laquelle il y a un accord de principe. Il faut aussi davantage de coordination économique. Il y a un mois, Angela Merkel avait été un rien directive sur la modération salariale ou l'âge de la retraite, à la grande colère de ses partenaires. Herman Van Rompuy a repris l'idée d'une plus grande coordination mais en y mettant les formes. Anne Blanpain. M. Kadhafi menace l'UE de cesser de soutenir la lutte contre le terrorisme. Si "l'Europe n'appuie pas et ignore le rôle actif de la Libye dans la lutte contre l'immigration et comme garant de stabilité en Afrique du Nord et dans toute l'Afrique, la Libye sera obligée (...) de se retirer des efforts de lutte contre le terrorisme et de changer complètement sa politique envers Al-Qaïda", a menacé le colonel Kadhafi dans un message transmis par l'agence.
Tripoli cessera aussi "de lutter contre l'immigration clandestine pour que des millions de noirs affluent vers l'Europe", a poursuivi le numéro un libyen. Ce message est adressé aux dirigeants des pays de l'Union européenne, réunis vendredi à Bruxelles pour discuter de mesures de rétorsions contre le régime libyen -- considéré dans les années 1980 comme le parrain de plusieurs attentats -- qui combat depuis près d'un mois une révolte sans précédent.
Belga. L’UE appelle à un départ immédiat de Kadhafi. L'Union européenne demande le départ de Kadhafi. Libye: l'option militaire vue comme un dernier recours par l'UE. International Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) se sont montrés samedi très prudents face à une quelconque action militaire en Libye, considérée comme un dernier recours, alors que la situation est mouvante sur le terrain.
Après le compromis a minima trouvé vendredi lors d'un sommet européen à Bruxelles pour garder ouvertes "toutes les options", la France s'est attachée à clarifier toute ambiguïté sur les conditions d'une action militaire en Libye. A Bruxelles, le président français Nicolas Sarkozy avait jugé un mandat des Nations Unies "préférable" et même laissé entendre qu'il ne serait pas indispensable en cas de "demande régionale et libyenne".
Son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a toutefois assuré à ses homologues réunis à Gödöllö, à une trentaine de km de Budapest, qu'il n'en était rien. Aucune mention d'une zone d'exclusion aérienne n'a été faite dans la déclaration finale du sommet vendredi, alors que Paris et Londres le souhaitaient. Une raffinerie toujours en feu près de Ras Lanouf. L'Allemagne met en garde contre une "croisade" de l'Occident en Libye. "Il est essentiel que nous ne donnions pas l'impression qu'il s'agit d'un affrontement de l'Occident contre le monde arabe, ou bien d'une croisade chrétienne contre des populations de croyance musulmane", a déclaré Guido Westerwelle à des journalistes en marge d'une réunion informelle des chefs de la diplomatie de l'Union européenne à Gödöllö, à trentaine de kilomètres de Budapest. La France et la Grande-Bretagne ont milité vendredi avec vigueur pour que l'UE se prépare à agir militairement en Libye sous conditions lors d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Bruxelles, tandis que nombre de leurs partenaires, Allemagne en tête, se sont montrés nettement plus réservés, redoutant un engrenage militaire aux conséquences incalculables.
Dans leur déclaration finale, les 27 ne mentionnent pas une zone d'exclusion aérienne, contrairement aux voeux de Paris et Londres. Belga. L'Italie subirait des représailles si elle "trahissait" Kadhafi. "Nous sommes très choqués et même très irrités de votre position parce que vous êtes le premier partenaire de la Libye dans le monde", a déclaré Seif al-Islam Kadhafi aux quotidiens Corriere della Sera et Repubblica. "Berlusconi est notre ami. Nous sommes voisins, amis. Nous pouvions nous attendre à cela (une trahison, ndlr) de la France, de la Grande-Bretagne, de la Suède, mais pas de l'Italie", a-t-il dit. Le deuxième des huit enfants de Kadhafi affirme que "les Chinois, les Indiens, les Russes, l'Afrique du Sud soutiennent" le régime. Il a recommandé à l'Italie de "faire attention" car "si tu trahis ton partenaire, comment crois-tu qu'il va réagir?
". "Le message à l'Italie est très simple : le peuple libyen est uni et bientôt nous remporterons la victoire contre les terroristes. "Vous savez ce qui se produirait si les milices prenaient le contrôle du pays ? Belga. Libye: le régime continue ses raids aériens, les rebelles appellent à l'aide. La Ligue arabe favorable à une zone d'exclusion aérienne. Le coup de bluff de Nicolas Sarkozy sur la Libye.
- Rebelles libyens, le 9 mars, entre Ras Lanuf et Bin Jawad. REUTERS/Goran Tomasevic - Comme souvent quand les Vingt-sept ne sont pas d’accord, le Conseil européen du vendredi 11 mars consacré à la Libye s’est terminé par un compromis. Nicolas Sarkozy, qui s’était avancé très loin dans l’hostilité à Mouammar Kadhafi et dans le soutien aux insurgés libyens, a dû se contenter d’un communiqué aux formulations suffisamment vagues pour satisfaire tout le monde: les partisans d’une action musclée pour déloger Kadhafi –le président de la République pouvait compter sur le soutien du Premier ministre britannique David Cameron— et les tenants de la prudence, comme la chancelière Angela Merkel qui déclarait: «Il ne faut pas commencer un processus que nous ne saurions pas terminer.» publicité «Je ne me suis pas précipité parce que la situation en Tunisie et en Egypte n’était pas claire.»
Pourquoi ce contraste? La première explication tient dans la nécessité d’un double rattrapage. Daniel Vernet. Libye : retrait des rebelles de Brega après des bombardements. De la Libye au Yémen, une vague de contestation durement réprimée. Les forces du régime progressaient dimanche vers la ville de Benghazi, siège de la rébellion dans l'Est de Libye, après avoir reconquis de nouvelles villes à coups d'obus et de raids aériens, au moment où la question d'une zone d'exclusion aérienne restait au stade du débat.
Après Al-Uqaila sur la route côtière, c'est la localité d'al-Bicher plus à l'est qui est désormais sous contrôle des loyalistes qui bombardaient aussi Brega, à quelque 240 km de Benghazi, selon un journaliste de l'AFP sur place. La ligne de front s'est déplacée ainsi davantage vers l'Est, après que régime de Mouammar Kadhafi s'est dit déterminé à venir à bout de l'insurrection. La télévision d'Etat libyenne a affirmé que Brega avait été "purgée" des insurgés. Malgré les gains remportés par le régime, la communauté internationale semble lente à agir. Les autorités ont nié l'utilisation de gaz autres que lacrymogènes. L'armée marche sur l'Est pour "purger le reste des régions"
Paris reçoit le G8 pour poursuivre la concertation internationale. Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Canada et Japon, ont rendez-vous en début de soirée à Paris pour un entretien à l'Elysée avec le président Nicolas Sarkozy. Ils doivent ensuite poursuivre leurs discussions lors d'un dîner de travail, avant une nouvelle session mardi matin. Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a appelé dimanche à une accélération des efforts internationaux pour répondre à un appel de la Ligue arabe à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, afin d'empêcher le colonel Kadhafi d'utiliser son aviation.
"Afin de remplir ces objectifs, la France va accélérer, au cours des prochaines heures, ses efforts, en concertation avec ses partenaires de l'UE, de la Ligue des Etats arabes, du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil national libyen de transition", a déclaré Alain Juppé, précisant que la question serait au coeur des débats du G8 à Paris. Les pro-Kadhafi tentent de reconquérir Zouara. "Il y a des poches de résistance à Zouara (120 km à l'ouest de Tripoli). Les forces armées vont purger la ville", a indiqué à l'AFP une source proche des autorités libyennes sous couvert de l'anonymat.
Cette source a minimisé les combats. "Il y a quelques éléments saboteurs qui résistent. Mais rien de grave", a-t-elle ajouté, sans élaborer. Une source de l'opposition a indiqué de son côté qu'"un bataillon de Sabratha (70 km à l'ouest de Tripoli) composé notamment d'une dizaine de chars et des 4x4 équipées de mitraillettes est en train d'attaquer la ville du côté de l'ouest". "Nous entendons des coups de feu du côté de l'est de la ville. Zouara est une ville de 20 000 habitants dont la plupart ont des origines amazighes (berbères). Le colonel Kadhafi nie l'existence de cette minorité amazighe en Libye et a affirmé à plusieurs reprises que ces tribus avaient "disparu et n'existaient plus". Les opposants perdent du terrain à Benghazi. Pieter De Crem n'est pas partisan d'une "no-fly zone"
L'Union européenne dépêche une mission à Benghazi. Les troupes du colonel Kadhafi reprennent le dessus. Libye et Bahreïn: forces armées en première ligne pour mater la révolte. Mouammar Kadhafi: les rebelles doivent "se rendre ou fuir" Pas d'accord au G8 sur une intervention militaire. Le G8 veut de nouvelles sanctions à l'ONU contre Kadhafi. Libye : les forces pro-Kadhafi à l'assaut de Misrata. Libye : des familles entières fuient vers l'Egypte. Les forces de Mouammar Kadhafi s'attaquent à Zenten. "L'attitude de l'UE me dégoûte", dénonce Guy Verhofstadt. Les deux camps affirment contrôler Misrata. Le Conseil de sécurité vote ce jeudi sur une zone d'exclusion aérienne. L'Onu vote cette nuit un projet de résolution sur la Libye. LIBYE • Grâce à l'Europe, Kadhafi a les mains libres.
Et pendant ce temps-là, en Libye… Suspension des opérations dimanche pour que les rebelles se rendent. Seif Al-Islam : "Nicolas Sarkozy doit rendre l'argent qu'il a reçu de la Libye" Oui, il faut intervenir en Libye et vite ! Gaddafi's son near death in hospital' Bombardements contre les rebelles à Ajdabiya, au moins trois morts. "Mon ami Sarkozy est fou, il souffre d'une maladie psychique", dit Kadhafi. ReliefWeb » Document » Libye : Le colonel Kadhafi force des migrants africains à s'enrôler. L'ensemble du personnel de Médecins sans Frontière quitte la Libye.
L'Italie interdit l'entrée dans ses eaux à un ferry marocain de personnes évacuées de Libye. Libye : les insurgés suspendus à la décision du G8. Le régime libyen continue ses raids aériens contre les rebelles. Situation en Libye : L’UE doit se positionner pour empêcher Kadhafi de gagner. Les femmes, actrices de l'ombre de la révolte en Libye. L'Europe se réunit, certains parlent d'actions "ciblées" Joseph Henrotin: "Il faut être prudent quand on joue avec des allumettes" Paris et Londres sèment la discorde au sein de l'UE sur la Libye. "Sarkozy semble vouloir abattre Kadhafi tout seul" LIBYE • Les Libyens parlent aux Libyens. Pas de consensus européen sur la reconnaissance de l'opposition.
La France reconnait les rebelles. Un "grave secret" menace N. Sarkozy, selon le régime libyen. Un "grave secret" va entraîner la chute de Sarkozy, selon le régime libyen - Flash actualité - Politique - 10/03/2011. Trois journalistes de la BBC "arrêtés et battus" en Libye. Positions des Verts au P.E. au sujet de la crise libyenne.