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5 - L'après Moubarak

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EN DIRECT. Egypte : Hosni Moubarak a quitté Le Caire avec sa famille. Revolution in Egypt! Mubarak steps down from the presidency! Egypte, le 11 février 2011. Hosni Moubarak quitte le pouvoir. Depuis le début de l'après-midi, des informations quant au départ du Raïs s'étaient multipliées.Selon le vice-président Omar Souleimane, qui intervenait à la télévision, Hosni Moubarak "a décidé de renoncer à ses fonctions". Il a confié le gouvernement du pays à un "conseil militaire" pour faire face "aux circonstances difficiles que traverse le pays". Le président du Parlement assurera l'intérim pour une période de 60 jours.Le ministre de la Défense, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, dirige lui-même ce Conseil militaire , qui s'était réuni la veille en promettant de satisfaire les revendications du peuple, confirme-t-on de source militaire.

Il a salué la foule depuis le palais présidentiel. Selon la BBC, le conseil militaire devrait démettre le cabinet actuel, suspendre les chambres et gouverner avec le chef de la Cour suprême. Les Frères musulmans, l'une des plus importants forces d'opposition salue l'armée qui a tenu ses "promesses", a dit un responsable du mouvement. FRANCE 24 - Qui dirige l’Égypte depuis le départ du "raïs" ? FRANCE 24 - Les Frères musulmans, une force politique incontournable. Réactions à la démission d'Hosni Moubarak: Barack Obama souhaite une transition pacifique. Vendredi soir, Barack Obama a jugé qu'il y a peu de "moments historiques" comme celui-ci. Pour le président américain, "le peuple égyptien a clairement indiqué qu'il n'accepterait rien d'autre qu'une authentique démocratie".

""En démissionnant, le président Moubarak a répondu à la faim de changement des Egyptiens. Ce n'est pas la fin de l'histoire mais bien le début". Le président des Etats-Unis a salué la retenue de l'armée égyptienne lors des récents évènements, a souhaité qu'elle lève l'état d'urgence, assure une transition démocratique "crédible aux yeux des Egyptiens" et trace la voie vers des élections libres. Pour Barack Obama, "le peuple égyptien a parlé, sa voix a été entendue et l'Egypte ne sera plus jamais la même". La Maison blanche a aussi appelé les nouvelles autorités en Egypte à honorer les accords de paix avec Israël et a affirmé que le régime islamique iranien redoutait "la volonté de son peuple".

L'Europe veut aider à organiser des élections Flottement à Moscou. FRANCE 24 - Hosni Moubarak, un pharaon déchu. FRANCE 24 - Le départ d'Hosni Moubarak provoque de nombreuses réactions dans le monde. La presse gouvernementale égyptienne salue la "révolution des jeunes" "Le peuple a fait tomber le régime", "les jeunes d'Egypte ont obligé Moubarak au départ", titrait en une Al-Ahram, poids lourd de la presse gouvernementale. Le quotidien va même jusqu'à saluer le site de socialisation Facebook qui a permis aux jeunes militants de relayer les appels à manifester.

"La révolution de Facebook renverse Moubarak et les symboles du régime", écrit le journal, qui estime que le site de socialisation a joué le rôle de "siège du conseil du commandement de la révolution". Les médias de l'Etat avaient commencé ces derniers jours à présenter sous un jour favorable la revendication des jeunes manifestants pour le changement. "Après la révolution du 25 janvier, personne ne pourra revenir en arrière", poursuit Al-Ahram. Le journal note que "certains tentent de récolter les fruits de la révolution avant qu'ils ne mûrissent", en allusion à Mohamed ElBaradei et au secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, deux figures clés de l'opposition égyptienne.

Middle East Uprising – Live Updates. International : Egypte : l'armée promet «un pouvoir civil élu» Alors que les Egyptiens quittent la place Tahrir, l'armée, en charge du pays, promet le retour d'un pouvoir civil élu.Le gouvernement, nommé par Hosni Moubarak quelques jours avant son départ, reste en place.

Chargée d'assurer la transition en Egypte, l'armée a pris ses premiers engagements samedi, au lendemain de la démission de Hosni Moubarak. Dans un communiqué, le conseil suprême des forces armées, dirigé par le ministre de la Défense Mohamed Tantaoui, a garanti une «transition pacifique du pouvoir» qui «préparera le terrain à un pouvoir civil élu en vue de construire un Etat démocratique libre». Aucun calendrier de transition n'a toutefois été fourni. L'armée a demandé au «grand peuple» égyptien «de coopérer avec ses frères et ses fils de la police civile afin que règnent l'entente et la coopération».

Autre engagement de taille pris par l'armée : le respect de tous les traités régionaux et internationaux signés par l'Egypte, à commencer par le traité de paix signé avec Israël. Egypte: l'armée commence à enlever les barricades de la place Tahrir. Les militaires s'attelaient notamment à retirer les barricades situées à côté du Musée national égyptien, à l'entrée nord de la place. L'armée retirait également les carcasses de voitures brûlées, traces des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre, pro- et anti-Moubarak au plus fort de la révolte. Elle était assistée dans ses efforts par des civils qui nettoyaient la place. Les tanks de l'armée qui barraient les routes convergeant vers la place Tahrir ont libéré le passage, en se mettant sur les côtés.

Des milliers d'Egyptiens euphoriques Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés samedi à l'aube sur la place Tahrir au Caire, au lendemain de la démission du président Hosni Moubarak, chassé par la rue, a constaté une journaliste de l'AFP. Sur le pont menant à l'une des entrées de la place Tahrir, symbole de la contestation populaire qui a chassé M. "Ô matin de la victoire", s'écriait l'un d'eux avec un grand sourire. "C'est la fin de l'injustice! Belga. Une centaine de manifestants en fête devant l'ambassade d'Egypte. A Bruxelles, devant l'ambassade égyptienne, ils étaient une petite centaine à fêter le départ de Hosni Moubarak ce samedi en début d'après-midi. Des Egyptiens bien sûr, mais aussi des Tunisiens étaient présents.

"Le départ de Moubarak n'est qu'une première étape", a souligné Ruth Dhondt, un sympathisant belge. "La question est de savoir ce qui va se passer maintenant. Le pouvoir est temporairement entre les mains de l'armée et les Egyptiens doivent faire en sorte qu'elle remet à son tour le pouvoir. " Les regards doivent dès lors se tourner vers la Tunisie, selon Ruth Dhondt. "Les syndicats et les partis d'opposition y préparent une sorte de congrès national qui composerait un gouvernement provisoire.

L'Egypte devrait pouvoir prendre la même direction. Pour l'anecdote, l'ambassadrice n'est pas sortie saluer les manifestants mais elle a envoyé le chef de la sécurité leur offrir un plateau de patisseries. FRANCE 24 - L'armée promet une "transition pacifique" vers "un pouvoir civil élu" Le gouvernement égyptien se réunit dimanche. FRANCE 24 - Après une révolution plébiscitée par les internautes, une constitution participative ? Egypte: retour à la normale, place Tahrir. Egypte: l'armée annonce la dissolution du Parlement. FRANCE 24 - L'armée suspend la Constitution et dissout le Parlement. Accueil. FRANCE 24 - Les manifestants maintiennent la pression sur l'armée place Tahrir.

L'Egypte se lance dans la révision de sa Constitution. Le conseil suprême des forces armées, auquel Hosni Moubarak a confié les rênes du pays en démissionnant vendredi, a suspendu dimanche la Constitution et dissous le Parlement, en promettant des élections démocratiques dans les mois à venir. L'armée a nommé une commission pour réviser la Constitution qui "doit finir de travailler au plus tard dans dix jours", selon un communiqué officiel. Ses membres se sont réunis pour la première fois mardi. "Nous allons réviser la Constitution pour en retirer toutes les restrictions et obstacles et pour répondre aux aspirations de la révolution et du peuple", a déclaré à l'AFP l'un des membres de cette commission, Sobhi Saleh, avocat et ancien député des Frères musulmans.

D'après deux cybermilitants impliqués dans la révolte populaire qui ont rencontré l'armée dimanche, les militaires ont promis un référendum sur ces amendements d'ici deux mois. Bientôt un parti des "Frères musulmans" L'économie gravement affectée. Hosni Moubarak "ne va pas bien" et veut mourir à Charm el-Cheikh. Chassé du pouvoir le 11 février par une révolution populaire, l'ancien président égyptien Hosni Moubarak a "baissé les bras", ne "va pas bien" et ne pense plus qu'à mourir dans sa résidence de Charm el-Cheikh, a déclaré, mercredi 16 février, un responsable saoudien. Après qu'il eut remis hâtivement ses pouvoirs à l'armée, le vieux raïs de 82 ans a gagné la station balnéaire de la pointe sud du Sinaï, sur les rives calmes de la mer Rouge, à portée de vue des côtes saoudiennes. Selon le responsable saoudien, le royaume wahhabite s'est proposé d'accueillir M.

Moubarak, dont la santé est fragile depuis plusieurs années, notamment depuis une ablation de la vésicule biliaire subie il y a un an en Allemagne, mais il a décliné l'invitation. M. Le quotidien à capitaux saoudien Ach Chark al Aoussat a assuré, mardi, sur son site Internet que son état de santé s'était "sérieusement dégradé", mais qu'il "refusait de recevoir le traitement médical requis" en retournant se faire soigner en Allemagne. Egypte: les grèves se poursuivent malgré les appels de l'armée. Des arrêts de travail et des rassemblements étaient signalés mercredi dans de nombreux endroits, en particulier dans le delta du Nil, les villes le long du canal de Suez, au Caire et dans la deuxième ville du pays, Alexandrie.

Nombre de ces conflits ont débuté ces derniers jours, avant d'être su pendus mardi, jour férié marquant l'anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Le secteur bancaire était également perturbé, obligeant la Bourse du Caire à rester fermée jusqu'à dimanche au moins. Après avoir suspendu leur grève dimanche, les employés de la plus grande usine d'Egypte ont repris leur mouvement mercredi pour réclamer hausses de salaires et meilleures conditions de travail, au lendemain d'une mise en garde de l'armée contre les conséquences "désastreuses" de nouveaux mouvements sociaux.

Une grève était aussi en cours dans un autre grande usine textile, à Helwan, dans la banlieue sud du Caire. Le tourisme rapporte environ 13 milliards de dollars par an au pays. Egypte : les Frères musulmans disent ne pas chercher la majorité au Parlement. FRANCE 24 - L'Union européenne se penche sur le gel des avoirs de responsables égyptiens. FRANCE 24 - "L'homme derrière Omar Souleimane", nouveau héros de l'après-révolution égyptienne. Égypte: « Les persécutions à l’encontre des homosexuels ont des chances de baisser en intensité » Mohammed Mezziane, né à Casablanca au Maroc en 1963, est aujourd’hui doctorant au Centre de recherches historiques de l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS).

Ses recherches et ses écrits concernent les discours sur la masculinité, la sexualité et l’homosexualité, sur les périodes moderne et contemporaine, au Moyen-Orient et tout spécialement en Égypte. Alors qu’un appel à manifester vendredi 18 février à Alexandrie a été diffusé sur internet par un groupe homosexuel égyptien, Mohammed Mezziane analyse pour Yagg les événements récents qui se sont produits dans le pays et ce qui pourrait changer pour les homosexuels, très sévèrement réprimés par le régime d’Hosni Moubarak. Quelle est votre appréciation des récents événements en Égypte? J’ai suivi ces événements sur la chaîne de télé Al Jazeera. Les homosexuels peuvent-ils espérer voir leur situation s’améliorer avec la fin de la dictature? Lire la suite et la fin page suivante. Le mouvement de grogne se poursuit en Egypte. Trois anciens ministres arrêtés en Egypte. Trois anciens ministres égyptiens, dont celui de l'intérieur Habib Al-Adli, ont été arrêtés et placés en détention provisoire, jeudi 17 février, sur ordre du parquet général.

Le magnat de l'acier Ahmed Ezz a également été arrêté et placé en détention. "Le parquet a ordonné la détention pendant quinze jours pour les besoins de l'enquête de l'ex-ministre du tourisme Zoheir Garranah, l'ex-ministre de l'habitat Ahmed Al-Maghrabi et l'homme d'affaires Ahmed Ezz", selon une source judiciaire. Tous trois sont accusés de détournement de fonds publics. L'ex-ministre de l'intérieur Habib Al-Adli a, lui aussi, été placé en détention provisoire pour quinze jours "pour blanchiment d'argent", selon la même source. Les quatre hommes, dont les comptes ont été gelés, sont interdits de sortie du territoire égyptien.

Le départ de Habib Al-Adli, honni par une grande partie de la population égyptienne, avait été réclamé avec insistance par les manifestants antirégime. FRANCE 24 - Une "marche de la victoire", une semaine après le départ de Moubarak. FRANCE 24 - Une "marche de la victoire", une semaine après le départ de Moubarak. L’Egypte fête sa première semaine de liberté. Sur les épaules de leur père, dans les bras de leur mère, les enfants, de tous âges, crient "Liberté ! Liberté ! ". Ils s’époumonent dans des trompettes de supporters en brandissant des drapeaux. Les couleurs nationales rouge-blanc-noir se déclinent de toutes les manières: maquillages sur les joues, perruques, foulards superposés sur la tête des jeunes filles.

La majorité des femmes sont voilées, certaines aussi portent le niqab, ce voile intégral, une tradition inexistante jusqu’il y a peu, en Egypte, qui a été importée par les travailleurs immigrés égyptiens de retour du Golfe. Dans une ruelle, un dispositif impressionnant d’ambulances attend. Les fidèles chrétiens sortent de leur église évangélique. Sur un podium, l’imam commence son prêche. L’imam demande que l’actuel gouvernement soit dissout, qu’un nouvel exécutif de transition soit nommé et que tous les prisonniers politiques soient libérés.

Des centaines de milliers de manifestants prient, ensemble, coude à coude. To Celebrate The #Jan25 Revolution, Egyptian Names His Firstborn “Facebook” Cultural relativity is an amazing thing. While American parents worry about their kids being on Facebook, Egyptian parents are naming their kids “Facebook” to commemorate the events surrounding the #Jan25 revolution. According to Al-Ahram (one of the most popular newspapers in Egypt) a twenty-something Egyptian man has named his first born daughter “Facebook” in tribute to the role the social media service played in organizing the protests in Tahrir Square and beyond. Helmed by now-famous Googler Wael Ghonim, the “We Are Khaled Said” Facebook page showed up within 5 days of Said’s death in June and served as a hub for dissidence against Egyptian police brutality as well as a way to disseminate logistical information about the escalating anti-government protests until Mubarak’s resignation.

Other activist pages like one actually called “Tahrir Square” cropped up shortly afterward. Translation: Thanks: Rami Taibah Translation help: Mohamed El-Zohairy, Fadi Andraus, Om z and Wael Al-Sallami. ÉGYPTE • Une révolution qui les a tous changés. Dans les rues du Caire, les Égyptiens reprennent possession de leur ville, commentent les événements des derniers jours et discutent de l'avenir de leur pays. Reportage. Tahrir a résisté et Moubarak est parti. La place Tahrir a repris son rythme normal d'embouteillages chaotiques, mais elle n'est plus la même. Les Egyptiens non plus.

Am Gamal, éboueur, ne s'inquiète pas trop, il se dit même optimiste. Près du café Groppy, dans le centre-ville, une jeune fille s'obstine à balayer le sable amené par la tempête qui balaie Le Caire. Les Egyptiens ont respiré l'air libérateur de la place Tahrir. Abdou, le vendeur de journaux, s'enfonce dans son kiosque pour se protéger du vent de sable, mais aussi, semble-t-il, pour se protéger des vents du changement. "Moubarak est parti, mais le régime est toujours là ! Egypte: l'armée renforce sa présence à la frontière avec la Libye. MONDE | Mis à jour le mardi 22 février 2011 à 10h09 Envoyer Imprimer Des chars de l'armée égyptienne le 17 février 2011 au Caire.

Egypte: 2 navires de guerre iraniens traversent le canal de Suez. Deux navires de guerre iraniens dans les eaux de la Méditerranée. La Tunisie et l'Égypte sous pression, "journée de la colère" meurtrière en Irak. Egypte: 2000 manifestants au Caire, l'armée s'excuse après des heurts. Egypte: Hosni Moubarak est interdit de quitter le pays. Egypte: démission du Premier ministre Ahmad Chafic. Egypte: violences interreligieuses et procès d'un ancien ministre. Egypte: premier procès d'un ancien ministre du régime Moubarak. Egypte: des manifestants attaqués près du siège de la Sécurité. Le nouveau gouvernement égyptien prête serment. Egypte: l'arrestation de deux hauts responsables. Egypte: les manifestants reviennent place Tahrir pour maintenir la pression.

Le numéro deux d'Al-Qaïda s'en prend au régime de Moubarak dans une vidéo. Egypte: reconnaissance d'un parti islamique modéré. Conjoncture : La Suisse gèle les avoirs de la famille Moubarak. Moubarak chassé, Le Caire en liesse. Après 30 ans au pouvoir, Moubarak chassé par la rue. Hosni Moubarak: Les dates importantes. Le Soir.