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2011/08 nucléaire Japon

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L'art des pêcheuses amas en péril. Le Japon à la recherche du riz sans césium. Au Japon, avant et après le chaos. Fukushima Daiichi : le visage des héros. Le journaliste japonais Kazuma Obara a souhaité visiter l’intérieur de la centrale de Fukushima Daiichi afin d’y rencontrer ceux qui y vivent tous les jours, qu’il considère comme des héros.

Fukushima Daiichi : le visage des héros

Bravant sa propre peur de la radioactivité, il a réussi à s’introduire dans le site nucléaire. Cela n’a été possible que grâce à l’aide d’un contact qui y travaille et qui veut que le monde sache dans quelles conditions lui et les autres ouvriers travaillent. Kazuma Obara a recherché vainement au Japon un journal qui accepte de publier ses photos. Il s’est donc tourné vers l’Europe et a trouvé The Guardian. En avez-vous entendu parler en France dans les médias ? Emu par le témoignage de Kazuma Obara, Gilles Chertier m’en a transmis la traduction, afin que les Francophones puissent aussi profiter de ce reportage.

Voici donc l’intégralité de ces commentaires, chaque image associant le texte original en anglais. Fukushima, début août : la situation continue à empirer. Le déni de réalité est la caractéristique essentielle du « politiquement correct », corpus de cette bien-pensance faisant office d’idéologie de repli par les temps blasés qui courent ; aussi marteler, par exemple, qu’il n’y aurait qu’à « faire des économies », et l’essentiel de nos problèmes disparaîtrait, caractérise parfaitement cette fuite dans l’irréalité qui est la marque de l’écologie politique.

Fukushima, début août : la situation continue à empirer

Y a qu’à… Faut qu’on, etc. Le tout soutenu par des gens qui ne sont pas aux affaires. Comme si moi je me prononçais sur l’inutilité de la chimiothérapie, ou des rayons, pour soigner un cancer, et décrétais Rika Zaraï compétente ! Pour les questions énergétiques, force est de constater que les « penseurs » qui ont les faveurs des propagandistes écologiques sont les « Rika Zaraï » de la filière ! La nature a toujours raison. Lors d’un reportage dans les régions sinistrées, un journaliste du Mainichi Shimbun a compris l’attachement des habitants à leur terre grâce aux écrits de Kenji Miyazawa.

La nature a toujours raison

Une bande de goélands virevoltent entre la mer et le ciel. Dans une crique de la presqu’île de Karakuwa [préfecture de Miyagi], Shigeatsu Hatakeyama, 67 ans, regarde d’un œil dépité la plage jonchée de coquilles Saint-Jacques. Une cinquantaine de radeaux qu’il utilisait pour ses cultures ont été emportés par le tsunami, 500 000 coquilles Saint-Jacques et 1 million d’huîtres ont été détruites. M. Hatakeyama est pourtant un conchyliculteur réputé. “C’est impossible pour nous d’habiter ailleurs. Au Japon, l'activisme citoyen pallie l'enlisement politique. {sciences²} Tsunami Japon Des millions de tonnes de déchets emportés par le tsunami du 11 mars dérivent dans l'océan Pacifique.

{sciences²}

La pollution radioactive due à l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima (ici une note sur le sujet) n'est pas la seule conséquence marine du tsunami du 11 mars. L'association Robin des bois souligne une autre pollution, majeure, qui touche le Pacifique. Certaines zones autour de Fukushima seront interdites pendant des décennies.

Certaines zones proches de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, dans le nord-est du Japon, resteront probablement interdites pendant plusieurs décennies.

Certaines zones autour de Fukushima seront interdites pendant des décennies

Voilà ce qu'ont rapporté, lundi 22 août, les médias nippons, citant des sources officielles. Le journal Yomiuri, s'appuyant sur une source gouvernementale non identifiée, a indiqué que les zones se trouvant dans un rayon de trois kilomètres autour de la centrale seront probablement maintenues hors d'accès "pour une longue période, peut-être plusieurs décennies".

Le gouvernement pourrait racheter certains terrains aux habitants afin d'y stocker temporairement les déchets radioactifs, y compris les boues et les débris contaminés de l'usine atomique, a ajouté le plus grand quotidien nippon. Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, n'a pas démenti ces informations. "Je ne peux pas nier le fait qu'il puisse être difficile pour les résidents de certaines régions de revenir chez eux avant longtemps. Christopher Busby: Chernobyl-like radiation found in Tokyo. Hartmann - Fukushima...is this the China Syndrome? Fukushima, tragédie en sous-sol. Plus de 5 mois se sont écoulés depuis la catastrophe de Fukushima, et les gouvernements, comme les lobbys n’en finissent pas d’agiter des écrans de fumée pour tenter de nous masquer une réalité de plus en plus préoccupante.

Fukushima, tragédie en sous-sol

Dans une courte vidéo consacrée à Tchernobyl, il est intéressant de faire un parallèle avec la situation qui se déroule à Fukushima. On y entend Giscard affirmer à plusieurs reprises : « je crois tout d’abord qu’il faut rassurer les Français (…) il y a un taux de radioactivité qui est faible et qui ne peut avoir de conséquences pour la santé de la population ». Il évoque au sujet de la centrale de Tchernobyl « une technologie rustique » ce qui n’est pas sans nous rappeler la déclaration de Nicolas Sarközi, lors de sa visite au Japon, vantant les mérites de l’EPR, affirmant qu’il est bien plus sur que les centrales japonaises. « Si on a perdu des marchés et des appels d’offres, c’est parce qu’on est les plus chers. Football : un match arrêté en Belgique à cause d'insultes liées au drame de Fukushima.

Les enfants irradiés à Fukushima. Japon : ce qui se passe vraiment à la centrale de Fukushima. Japon : séisme de magnitude 6,8 au large de Fukushima. Le Japon commémore Hiroshima en pensant à Fukushima. Le tsunami japonais a créé des icebergs géants en Antarctique. Le tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars a propagé des vagues qui ont créé des icebergs géants dans l'Antarctique à 13 000 km de là, selon des images satellitaires diffusées mardi 9 août par l'Agence spatiale européenne (ESA).

Le tsunami japonais a créé des icebergs géants en Antarctique

Les images radar prises le 12 mars par le satellite Envisat de l'ESA révèlent que des icebergs se sont détachés des plates-formes de glace qui prolongent la calotte glaciaire dans la baie de Sulzberger. Quatre jours plus tard, le 16 mars, ils flottaient dans la mer de Ross. Le plus gros mesurait 9,5 km sur 6,5 km, soit une surface un peu plus grande que celle de Manhattan. Et il avait une épaisseur d'environ 80 mètres, selon l'analyse des images faite par une équipe de la NASA. Fukushima : des champignons interdits à la consommation. On a retrouvé le corium de Fukushima. On le sait, depuis le premier jour de la catastrophe de Fukushima, les trois cœurs des réacteurs ont fondu, formant le corium, agglomérat de combustible nucléaire, et d’éléments d’assemblage.

On a retrouvé le corium de Fukushima

On sait qu’il atteint de très hautes températures ( 3000 °C) et peut faire fondre la plupart des matériaux. lien On sait aussi que les cuves des réacteurs sont devenues des passoires, et que le corium s’est déjà attaqué à l’épaisse dalle de béton de 8 mètres d’épaisseur. Logiquement cela ne devrait pas empêcher sa progression en direction du sol, une fois passé l’obstacle du béton, et le faire rencontrer à un moment à un autre, la nappe phréatique. A ce moment, il y aura une explosion chimique avec un important dégagement de matières radioactives dans l’atmosphère. Trois hauts responsables du nucléaire japonais limogés. Le Japon va limoger trois hauts responsables du secteur de l'énergie en raison de leur gestion de la crise nucléaire de Fukushima et d'une série de scandales qui ont alimenté la méfiance du public à l'égard du nucléaire, a annoncé jeudi le gouvernement.

Trois hauts responsables du nucléaire japonais limogés

Lors d'une conférence de presse, Banri Kaieda, ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, a indiqué qu'il allait procéder à un remaniement au sein de son ministère (le Meti), chargé du développement et de la régulation de l'industrie nucléaire. Il a souligné qu'il voulait ainsi "donner une nouvelle vie" à son puissant ministère. Le ministre a confirmé les informations publiées dans les médias évoquant le limogeage d'un haut fonctionnaire, avec rang de vice-ministre, du directeur général de l'Agence pour l'énergie et les ressources naturelles et du chef de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle.

"Nous avons discuté de ces changements depuis environ un mois", a dit M. Kaieda. Au Japon, redémarrage du premier réacteur nucléaire depuis Fukushima. Un réacteur nucléaire a été autorisé à redémarrer au Japon, mercredi 17 août.

Au Japon, redémarrage du premier réacteur nucléaire depuis Fukushima

C'est la première fois depuis la catastrophe de Fukushima, provoquée le 11 mars par un séisme et un tsunami géant, qu'on réactive un réacteur. Le réacteur numéro 3 de la centrale Tomari, construite sur l'île de Hokkaido (Nord), "a été remis en exploitation commerciale à 16 heures [9 heures en France] après avoir obtenu le feu vert des autorités", a annoncé son opérateur, Hokkaido Electric Power (Hepco). Pour sa part, la gouverneure de la préfecture de Hokkaido, Harumi Takahashi, a précisé qu'elle avait discuté avec les quatre municipalités concernées par la centrale et qu'il n'y avait "aucune objection" au redémarrage du réacteur. Le Japon, pays le plus endetté du monde, parvient à gérer la situation grâce à l'énorme épargne de la population. Au Japon, l'industrie se remet plus vite que prévu du séisme. Le Japon reste ancré dans la récession. Le Japon est resté ancré dans la récession au deuxième trimestre 2011, à cause du séisme du 11 mars, mais l'économie nippone a mieux résisté que prévu, laissant espérer un rebond dès les mois d'été grâce à la réaction rapide des industriels et aux dépenses de reconstruction.

Selon les données gouvernementales publiées lundi 15 août, l'archipel a subi d'avril à juin un deuxième trimestre consécutif de décroissance. Le terrible tremblement de terre et le gigantesque tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon il y a cinq mois ont porté un coup sévère aux entreprises de la région et désemparé la population. Le produit intérieur brut (PIB) japonais de cette période printanière a décliné de 0,3 % par rapport à celui des trois mois précédents. Ce recul de 1,3 % du PIB en rythme annualisé est toutefois nettement inférieur à celui redouté par les économistes. D'Hiroshima à Fukushima, la tragédie du nucléaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Pons (correspondant à Tokyo) Le 6 et le 9 août 1945 - jours des bombardements atomiques sur Hiroshima puis sur Nagasaki - sont des dates qui hantent la mémoire des Japonais. Une autre est appelée à scander l'histoire nationale : le 11 mars 2011, jour du séisme suivi du tsunami qui ont entraîné à la centrale de Fukushima la plus grave catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl, le 26 avril 1986.

Il n'y a certes pas de commune mesure entre un pays vaincu, rasé, avec des centaines de milliers d'atomisés morts sur le coup et d'autres qui allaient souffrir tout le reste de leur vie, et un désastre nucléaire, dont on ne fait certes encore qu'entrevoir les dramatiques conséquences mais qui reste, pour l'instant, circonscrit à une région. Les témoignages des survivants d'Hiroshima et de Nagasaki lors des cérémonies d'hommage aux victimes n'en prennent pas moins cette année un caractère encore plus poignant.