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Voyager au XIXe siècle

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Carte du Grand Ocean ou Mer du Sud dressee pour la relation du voyage de decouvertes faites par le fregates francaises la Boussole et l'Astrolabe dans les annees 1785, 86, 87 et 88 [cartographic material]. PHOTOS. Avant / Après : New York, du XIXe siècle à aujourd'hui - 19 mai 2015. Le nom de George Bradford Brainerd est bien peu connu.

PHOTOS. Avant / Après : New York, du XIXe siècle à aujourd'hui - 19 mai 2015

Nous devons pourtant à ce photographe amateur, décédé en 1887, près de 2.000 photos de New York – et plus particulièrement de Brooklyn – qui figurent aujourd'hui parmi les plus anciens clichés existants de la Grosse Pomme. C'est sur ses traces que marche depuis deux ans l'Américain Jordan Liles. Puisant dans les images en noir et blanc que conserve précieusement le musée de Brooklyn, cet adepte du procédé "avant/après" refait les photos de Brainerd dans le New York contemporain. Ces comparaisons révèlent naturellement des bâtiments plus grands, des véhicules plus nombreux, des paysages plus encombrés. Et pourtant, 140 ans plus tard, tous ces lieux demeurent étonnement reconnaissables. Voyage en Orient. Le voyage au Brésil. Trésors photographiques de la Société de géographie. Le collodion humide En 1851, le procédé dit "au collodion humide" permet de réduire le temps de pose à environ soixante secondes, mais il présente une difficulté essentielle : après avoir imprégné une plaque de verre d’une couche uniforme de collodion, il est impératif d’effectuer immédiatement l’exposition.

Trésors photographiques de la Société de géographie

Le développement de la plaque de verre négative doit alors se faire sans tarder. Le photographe Francis Frith nous a laissé un témoignage de cet exercice délicat effectué dans le désert égyptien : « À la seconde cataracte, à mille lieues de l’embouchure du Nil, la température montant à 110° dans ma tente, le collodion bouillait littéralement au contact de la plaque de verre, et je désespérais presque du succès. Récipients variés, plaques de verre, produits chimiques, chambre noire, l’équipement de l’explorateur est considérable. Une pellicule souple. Trésors photographiques de la Société de géographie dans L'OUEST AMERICAIN. Au milieu du XIXe siècle, l’exploration des territoires de l’Ouest des États-Unis combina des finalités politiques, économiques et aussi symboliques.

Trésors photographiques de la Société de géographie dans L'OUEST AMERICAIN

Politiquement, par le traité de Guadalupe-Hidalgo, le Mexique abandonnait aux États-Unis en 1848 la souveraineté sur un immense territoire limité par le versant oriental des montagnes Rocheuses et l’océan Pacifique et dont l’espace intérieur était quasi inconnu. Dans les années 1840, des itinéraires furent établis par les différents voyages de John C. Frémont, the pathfinder, qui identifia le Grand Bassin sans dresser de véritable carte. Trésors photographiques de la Société de géographie au JAPON.

Après plusieurs reportages photographiques en Crimée (1855), en Inde (1857) puis en Chine (1860), Felice Beato (1834-1903), Vénitien naturalisé anglais, ouvre en 1863 un studio photographique à Yokohama.

Trésors photographiques de la Société de géographie au JAPON

C’est une période de transition où la société japonaise est encore très largement féodale, même si l’ouverture de cinq ports aux navires étrangers en 1858 permet aux Occidentaux de s’y installer. Felice Beato est associé au dessinateur Charles Wirgman, qui l’initie à la technique de la photographie coloriée, mais l’incendie de Yokohama, en 1866, détruit en grande partie leur atelier.

Beato se remet à l’ouvrage et reconstitue en moins de deux ans son fonds de plaques de verre. Il publie en 1868 ses premières séries de photographies en deux volumes intitulés Views of Japan, recueil de paysages japonais, et Native types, album de portraits et de scènes de la vie quotidienne. Trésors photographiques de la Société de géographie dans le GRAND NORD. Étudiant à l’université de Princeton, William Libbey profite de ce cadre stimulant et prestigieux pour se joindre à des expéditions scientifiques.

Trésors photographiques de la Société de géographie dans le GRAND NORD

C’est ainsi qu’il participe à ses premières missions géologiques, enrichissant les rapports de photographies effectuées sur le terrain. En juillet 1877, il part pour le Colorado faire l’ascension du mont Princeton, où il est chargé de faire des relevés topographiques. Trésors photographiques de la Société de géographie au VENEZUELA. Quand Jean Chaffanjon revient en France en mai 1885, il vient de passer un an en Amazonie, à explorer l’Orénoque.

Trésors photographiques de la Société de géographie au VENEZUELA

Fasciné par ce fleuve vénézuélien, nullement refroidi par les périls rencontrés, l’aventurier n’a qu’un désir : repartir pour poursuivre sa tâche. Il nourrit l’ambitieux dessein de découvrir les sources de ce fleuve colossal, vainement cherchées par Humboldt et ses successeurs. Loin d’être dissuadé par les abominables légendes qui courent sur ces lieux, Chaffanjon y voit plutôt un défi qui stimule ses ardeurs : « Aller aux sources de l’Orénoque, les gens du pays en parlaient comme d’une folie ou d’une témérité : c’était s’exposer à ne jamais revenir, à être mangé ou brûlé, à finir encore plus tragiquement si possible. ». Dès son retour, il sollicite donc auprès du ministère de l’Instruction publique, une mission à la fois géographique et ethnographique sur le haut Orénoque. Trésors photographiques de la Société de géographie au CAP HORN (CHILI) Dans le cadre de l’Année polaire internationale, onze pays européens associés aux États-Unis se proposent de coordonner leurs recherches en vue d’étudier simultanément les phénomènes géodésiques autour des pôles.

Trésors photographiques de la Société de géographie au CAP HORN (CHILI)

C’est au cap Horn que la France accomplit sa mission. Le 17 juillet 1882, cent quarante personnes appareillent à bord de la Romanche ; elles passeront sept semaines dans le Sud de la Terre de Feu, une région sauvage encore méconnue. Trésors photographiques de la Société de géographie avec les INDIENS HOPI. Autour de 1860, il faut un caractère bien trempé pour partir explorer les villages indiens perdus dans l’immensité du Colorado et de l’Arizona.

Trésors photographiques de la Société de géographie avec les INDIENS HOPI

Les Apaches et les Comanches y attaquent régulièrement les groupes de "visages pâles" qui se hasardent dans cet univers minéral. Le major Powell est un homme expérimenté qui a fait sa carrière comme ingénieur topographe dans l’armée. Mais une passion l’anime, celle de l’exploration, du contact avec les tribus inconnues. Afin de garder un témoignage objectif de ses travaux, il a appris la photographie. Trésors photographiques de la Société de géographie dans LES ÎLES. Ernest Robin, grand explorateur photographe de la Nouvelle-Calédonie, n’est pas un photographe de circonstances.

Trésors photographiques de la Société de géographie dans LES ÎLES

Né au Havre en 1844, il s’installe à vingt-deux ans sur l’archipel avec la ferme intention de gagner sa vie en tant que photographe professionnel. Afin de se constituer un catalogue original d’épreuves, il multiplie les expéditions vers le Nord calédonien, puis vers le Sud, à l’île des Pins, avant d’effectuer le tour complet du pays, en trois mois. Il en rapporte des clichés pleins de beauté et d’intérêt, fournissant une étude détaillée des conditions de vie et des mœurs propres aux tribus inconnues de la côte.

Trésors photographiques de la Société de géographie dans le SAHARA. L’oasis d’El Goléa Entre 1888 et 1890, le commandant Deporter s’intéresse plus particulièrement à l’oasis d’El Goléa, située au croisement des routes commerciales.

Trésors photographiques de la Société de géographie dans le SAHARA

Il estime en effet que "cette perle du désert" constitue une base stratégique pour l’aménagement du Sahara algérien. Il suggère donc d’y implanter un comptoir commercial et un poste militaire important. Dans cette perspective, il rédige un rapport détaillé sur la ville d’El Goléa et ses moyens de communication, qu’il illustre par de nombreuses photographies. La technique du cyanotype facilite la tâche du photographe : d’utilisation relativement simple, elle permet d’effectuer des clichés peu onéreux et extrêmement résistants à la lumière.

Trésors photographiques de la Société de géographie en ASIE CENTRALE. À partir d’Urga, ils traversent la Mongolie avec une escorte de quatre indigènes. De nombreux pasteurs nomades accompagnent la caravane, le temps d’une randonnée. Monastères plus ou moins en ruines, citadelles abandonnées, monolithes décapités retiennent leur attention. L’expédition emprunte des routes inconnues et localise de nouveaux sites archéologiques, comme le lac de Gandan-Nûr. À son tour, le massif du Telmen-Nûr est exploré avant l’arrivée à Uliasutaï, capitale de la Mongolie extérieure. Afin de photographier une statue en granit de plusieurs tonnes, Bouillane de Lacoste doit demander l’aide d’une quinzaine de robustes Mongols qui, utilisant des troncs de mélèzes en guise de leviers, réussissent à retourner le gigantesque bloc. Ruée vers l'or en Alaska. Les prospecteurs avaient commencé à chercher de l'or dans le Yukon dès les années 1880. La découverte d'importants dépôts le long de la rivière Klondike en 1896 fut accueillie avec enthousiasme sur place mais l'isolement de la région et le climat extrême empêchèrent la transmission des informations jusqu'à l'année suivante.

La ruée commença avec l'arrivée de chargements d'or d'une valeur totale de 1 139 000 $ (plus d'un milliard de dollars actuels) dans les ports de la côte ouest des États-Unis en juillet 1897[n 1]. Les articles des journaux sur l'or engendrèrent une hystérie collective et beaucoup quittèrent leurs emplois pour partir vers le Klondike en tant que prospecteurs. Ruée vers l'or en Californie. « Un nouveau superbe clipper partant pour San Francisco », publicité pour le voyage vers la Californie publiée à New York dans les années 1850. Ces pionniers, appelés par la suite « forty-niners » (expression que l'on pourrait traduire par « quarante-neuvards »), arrivaient par bateau ou par voie terrestre à bord de chariots, de tout le continent, au prix d'un voyage bien souvent difficile. Bien que la plupart de ces nouveaux arrivants aient été des Américains, la ruée vers l'or attira également des dizaines de milliers d'immigrants d'Amérique latine, d'Europe, d'Australie et d'Asie.

Portail:XIXe siècle. Lumière sur... L'ouvrier de l'industrie apparaît au XVIIIe siècle avec la révolution industrielle, mais il prend une place importante dans l'économie et la société au XIXe siècle. Les ouvriers proviennent des campagnes européennes qui rejettent leur main d'œuvre excédentaire du fait de changements dans l'utilisation de la terre. Une partie des ouvriers sont aussi issus de la classe ouvrière existante dont les enfants n'arrivent pas à accéder à d'autres métiers. Les conditions de travail sont imposées par le rythme des machines-outils qui fonctionnent en continu mais exigent une présence constante des ouvriers.

Ni la compétence technique ni la force physique sont nécessaires, car la machine-outil a été conçue pour produire le mieux possible les objets souhaités et elle est actionnée grâce à l'énergie fournie par une machine à vapeur. Costumes du XIXe siècle. Les 5 300 pièces conservées dans ce département permettent de retracer l'histoire de la mode, telle qu'elle fut portée par les classes supérieures de la société française, du Ier Empire jusqu'à 1906 environ, date du lancement des robes de style Directoire par Paul Poiret inaugurant ainsi la mode du XXe siècle.

Les collections comptent une majorité de pièces issues du vestiaire féminin soit 3 300 pièces, tandis que les costumes masculins et d’enfants y sont proportionnellement plus rares, comptant 1 000 pièces pour chacune de ces catégories. Concernant les modes féminines, la collection est très riche en vêtements portés par des élégantes de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, qu'il s'agisse de membres de la cour du Ier Empire – dont les impératrices Joséphine et Marie-Louise –, de la Restauration ou du Second Empire, ou de personnalités influentes de la fin du siècle, comme la comtesse Greffulhe dont le musée conserve une grande partie de la garde-robe.

S'habiller au XIXe. Les premiers chemins de fer. Transports : objets phares. Bateau à vapeur. L'âge industriel : la révolution des transports et du commerce. Communication : objets phares.