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Armée du Crime

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Strophes pour se souvenir, de Louis Aragon. Missak Manouchian. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Missak (dit Michel) Manouchian (en arménien : Միսաք Մանուշյան), né le à Adıyaman dans l'Empire ottoman, mort fusillé à 37 ans au fort du Mont-Valérien le , est un poète français d'origine arménienne, un militant communiste (responsable de la section arménienne de la MOI) et un résistant (commissaire militaire des FTP-MOI de la région parisienne). Bien que principalement connu pour son rôle dans la Résistance, en particulier par la fameuse Affiche rouge, il était avant tout un intellectuel et un poète[1]. Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code] Le réfugié : de la Turquie à la Syrie (1906-1925)[modifier | modifier le code] Missak Manouchian est né dans une famille de paysans arméniens dans la ville turque d'Adıyaman (ancienne capitale de la Commagène).

Enfant, il perd son père lors du génocide arménien de 1915, et sa mère meurt quelque temps après, victime de la famine qui s'ensuivit[2]. Le HOC[modifier | modifier le code] L'Armée du crime. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Armée du crime est un film français réalisé par Robert Guédiguian, sorti en 2009. Quatre ans après Le Promeneur du Champ-de-Mars, Robert Guédiguian renoue avec l’histoire en réalisant ce film, qui retrace le parcours du groupe de résistants communistes des FTP-MOI mené par Missak Manouchian[1]. Le titre du film démarque le libellé de l'affiche rouge, utilisée par les Allemands après l'arrestation du groupe : « Des Libérateurs ?

La Libération par l'armée du crime »[2] ; il évoque aussi le film L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville (1969), qui a pour point commun la chronique d'un réseau de résistants et la torture[3]. Synopsis[modifier | modifier le code] À Paris, sous l'Occupation, un groupe disparate de résistants commet des attentats désorganisés. Fiche technique[modifier | modifier le code] Distribution[modifier | modifier le code] Critiques[modifier | modifier le code] Critiques de presse[modifier | modifier le code] Olga Bancic. Marcel Rayman. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Marcel Rajman, dit Simon Maujean, dit Faculté, dit Michel, dit Michel Mieczlav ( à Varsovie - , fusillé au fort du Mont-Valérien) est un Juif polonais, soldat volontaire de l'armée française de libération FTP-MOI, membre du Groupe Manouchian, chef du groupe d'action très actif « Stalingrad ».

Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Marcel Rajman vient en France avec ses parents à l'âge de huit ans. À dix ans, il entre aux Pionniers et au club sportif ouvrier Yask. Rattrapant son retard, il étudie et passe son brevet élémentaire à quinze ans. Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code] Dès que les premiers groupes des Jeunesses communistes se reforment, il y adhère d'emblée et milite activement jusqu'au début de 1942, participant aux manifestations illégales, collages d'affiches, papillons, etc. Au début de 1942, il demande à entrer au deuxième détachement juif FTP. Henri Krasucki. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Henri Krasucki, né Henoch Krasucki le 2 septembre 1924 à Wołomin dans la banlieue de Varsovie en Pologne et mort le 24 janvier 2003 à Paris, est un syndicaliste français, ancien secrétaire général de la CGT.

Résistant, il fut membre actif de la section juive des FTP-MOI pendant la Seconde Guerre mondiale. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] La Résistance et la déportation[modifier | modifier le code] Le 20 janvier 1943, son père est arrêté pour sabotage et interné à Drancy ; il est déporté le 9 février à Birkenau et gazé dès son arrivée le 13 février.

Sous le pseudonyme de « Mésange » (une houppe de cheveux noirs coiffant alors son jeune visage émacié)[5], Henri Krasucki, dit également « Bertrand », s’occupe des cadres et du recrutement des jeunes avec sa compagne Paulette Sliwka[3]. Il est arrêté le 23 mars 1943, à 7 h 15, à la sortie de son domicile, 8 rue Stanislas-Meunier Paris 20e, Missak: Amazon.fr: Didier Daeninckx. L'Armée du crime.