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Cuisine Romaine Antique

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Aperçu du vocabulaire gastronomique romain. La cuisine Dans l’Antiquité, avant de devenir les maîtres d’un immense empire, les Romains avaient la réputation d’être des « mangeurs de bouillie » : ils se contentaient le plus souvent de plats à base de céréales (orge, forment, épeautre, miel), très nourrissants mais peu raffinés. La gastronomie (l’art de la bonne cuisine) n’était pas leur spécialité ! D’ailleurs, les riches Romains n’employaient généralement que des esclaves pour cuisiner et la pièce même où se préparaient les repas était le plus souvent minuscule, sans aération et parfois même sans eau… Apicius Mais peu à peu, sous l'influence des conquêtes et de la découverte de produits et de recettes d'ailleurs, les Romains aisés se sont mis à aimer une cuisine plus raffinée.

Les goûts des Romains Que trouve-t-on dans la cuisine d'Apicius ? Les repas le matin : le jentaculum, un petit-déjeuner frugal : pain, noix, souvent réduit à sa plus simple expression : de l'eau. "Ab ovo usque ad mala" (Horace), la cena par le menu Les vins. Les repas de tous les jours : leur déroulement chez les Romains. D'après les textes dont nous disposons, nous pouvons voir que les Romains de l'époque classique prennent en général trois repas par jour même si certain empereur, particulièrement vorace en prenait parfois quatre et des plus abondants (Suétone, Vitellius). Ces trois repas sont : au réveil le jentaculum (petit déjeuner), vers midi, le prandium (déjeuner) et vers 15 heures la cena (dîner) qui se termine, en principe, à la tombée de la nuit.

En fait, comme aujourd'hui pour ceux qui pratiquent le journée continue, le petit déjeuner se réduit à l'absorption d'une coupe d'eau pure accompagnée d'un morceau de pain ; le déjeuner est soit supprimé soit avalé sur le pouce et sans qu'on se mette à table ; il est composé de pain accompagné d'un morceau de fromage, d'olives ou de fruits. Le seul repas où l'on mange des plats chauds est donc la cena que l'on prend au sortir des thermes, détente après les activités journalières. Revenons en ville et entrons dans le triclinium. - le repas romain. La gastronomie sous l'antiquité (Docu Killien Stengel - ARTE) Cuisine de la Rome antique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La cuisine de la Rome antique a très fortement évolué au cours des siècles.

La nourriture des Romains de l’Antiquité, ne fut dépendante des mets exotiques que sous l'Empire. La plupart des Romains, sous la République, se contentaient d’une nourriture simple. Ils mangeaient peu, des mets assez grossiers, et la loi punissait même ceux qui se livraient à des banquets trop riches[1]. La nourriture de base des Romains à l'époque antique[modifier | modifier le code] L'alimentation des premiers Romains était principalement constituée de céréales comme l'orge, le blé et le froment avec lesquelles on fabriquait une bouillie (pulmentum) qui reste, même pendant l'époque impériale, l'aliment des plus pauvres. Par la suite, la base de la nourriture est constituée de pain, apparu assez tard à Rome (IIIe siècle av. Outre les herbes aromatiques, la cuisine romaine devait toujours posséder une réserve de garum. Poissons, mosaïque de Pompéi (musée de Naples)

Des rôtis de la préhistoire à l'abondance romaine. Dans cette série de coups d'oeil sur l'histoire de la nourriture, le fil conducteur est la conscience: une conscience qui semble s'être dégagée, puis progressivement séparée de l'instinct, en suivant les parcours capricieux des rites alimentaires, certains étant très proches de l'instinct de survie animale, d'autres s'en éloignant allègrement.

L'histoire de la nourriture1° Des rôtis de la préhistoire à l'abondance romaine2° D'Apicius à Taillevent3° De la Renaissance à Brillat-Savarin4° De l'art culinaire aux sciences de la nutrition5° Les rapports Nord-Sud6° La nourriture, besoin de l'âme Le mot nourriture évoque de nos jours une multitude de réalités hétéroclites: celle des enfants faméliques d'Éthiopie ou du Bangladesh, celle des chaînes internationales de fast food, celle des restaurants luxueux des grandes métropoles; celle aussi hélas! Se nourrir a cessé d'être un acte innocent, au sens étymologique du mot (qui n'a pas d'effets nuisibles).

L'a-t-il jamais été? Notes1. De Apicius à Taillevent. Dans cette série de coups d'oeil sur l'histoire de la nourriture, le fil conducteur est la conscience: «Une conscience qui semble s'être dégagée, puis progressivement séparée de l'instinct, en suivant les parcours capricieux des rites alimentaires, certains étant très proches de l'instinct de survie animale, d'autres s'en éloignant allègrement.» L'histoire de la nourriture1° Des rôtis de la préhistoire à l'abondance romaine2° D'Apicius à Taillevent3° De la Renaissance à Brillat-Savarin4° De l'art culinaire aux sciences de la nutrition5° Les rapports Nord-Sud6° La nourriture, besoin de l'âme L'auteur du premier livre de cuisine publié en France est inconnu, comme les artistes des vitraux. Le titre de ce livre est ambitieux: il s'agit d'un Traité où l'on enseigne à faire et appareiller tous boires comme vin, clairet, mouré et autres, ainsi qu'à appareiller et assaisonner toutes viandes selon divers usages de divers pays.

Mais la chasse du seigneur n'impliquait pas que des devoirs! Notes1.

Menus Antiques

La Restauration Hors-Foyer à Rome. Horatius (Horace) Apicius. Des chercheurs recréent le garum, condiment vieux de 2.000 ans. Le garum, c’est un jus à base de restes de poissons (intestins et compagnie) et de saumure, très apprécié pour saler et aromatiser les plats... il y a 2.000 ans. Un vieux cousin éloigné du nuoc-mâm , en fait. Des chercheurs de l’université de Cadix ont tenté de recréer cette préparation qui avait beaucoup de succès dans l’Empire Romain, pour sa saveur intense, raconte El País . publicité Sauver et faire renaître le garum a déjà été l’objectif de nombreux cuisiniers ( comme le chef britannique Heston Blumenthal ). Mais cette fois-ci, deux professeurs et archéologues, Darío Bernal et Enrique García Vargas , se sont mobilisés. A la suite de l’analyse de restes archéologiques et à la lecture de nombreux ouvrages anciens, l’équipe a élaboré une recette, pour convertir toutes les traces en mets réel.

Le chef Mauro Barreiro se charge quant à lui des applications gastronomiques dans son restaurant. Un projet de commercialisation du garum comme produit d’épicerie fine est en cours. Herbs and Spices of the Ancient World.