Crise et recrises. Revenu garanti pour tous : quand la réalité devance l'utopie - Réduction des inégalités. De Milton Friedman à James Tobin, l’idée d’un revenu minimum garanti suscite l’intérêt de nombreux économistes depuis quarante ans, mais n’a jamais vraiment été appliquée, à part sous la forme de programmes expérimentaux... mais néanmoins riches d’enseignement. Une des expériences les plus récentes et abouties à ce jour de mise en place d’un revenu garanti a été impulsée par la Namibian Basic Income Grant Coalition (Coalition namibienne pour le revenu de base), dans un village de Namibie.
Durant deux années (2008-2009), les 930 villageois de moins de 60 ans d’Otjivero-Omitara, recevaient ainsi un revenu de base mensuel (BIG, pour Basic Income Grant) représentant l’équivalent de 9 euros par mois, sans aucune autre condition que celle d’habiter le village et alors qu’un tiers des Namibiens vivent avec moins d’un dollar par jour. L’économie locale dynamisée Comme le montre le graphique ci-contre, les chercheurs sur place ont observé une croissance des revenus des habitants d’Otjivero. Guéant et les civilisations, ou l'irresponsabilité suicidaire. Comme beaucoup de gens, j'ai été profondément choqué par les propos de M. Guéant prônant une vision du monde comme divisé en civilisations inégales, et par les soutiens qu'il a reçus de la part des membres de son parti.
Ces propos sont honteux à plus d'un titre. Par la pensée réactionnaire dont ils témoignent, tout d'abord. Qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit ici ni d'un "dérapage", ni d'un "cas" isolé au sein d'un parti dont ces propos ne refléteraient pas la pensée politique réelle. Cinq ans de petites phrases et de dérapages, c'est un peu gros. La véritable direction dans laquelle évolue l'UMP depuis cinq ans n'a fait que se dévoiler progressivement, et ces propos ne sont que les derniers représentants en date d'une volonté politique dont le tout aussi honteux discours de Dakar du président sortant en 2007 (soutenant que l'homme africain n'était "pas entré dans l'Histoire") était l'une des premières expressions.
La science n'a jamais été autant à la portée du premier venu. «Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques» L'ancien ministre de l'Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l'Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu'il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d'être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s'élève à plus de 72 milliards d'euros, l'inflation annuelle flirte avec les 125% par an, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l'Union européenne décide immédiatement de se passer de « l'aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers.
Quelques pistes à suivre pour la Grèce. Quelles sont les grandes similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ? Au plan économique, tout est semblable. Comment avez-vous tiré l'Argentine du chaos ? Vous avez donc oeuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ? Gérard Thomas. Le gros bug des fichiers policiers. Truffé d'erreurs, le plus gros des fichiers policiers va être fusionné avec le plus gros des fichiers de la gendarmerie au sein d'un seul et même méga-fichier d'"antécédents judiciaires", qui sera lui-même connecté au plus gros des fichiers de la Justice.
Une énorme usine à gaz censée corriger les erreurs... mais qui n'est pas sans poser problème. Le 6 mai 2012 ne restera pas seulement dans l’histoire comme le jour où François Hollande fut élu président de la république. Ce même jour, le Journal officiel publiait un décret, co-signé par Claude Guéant et Michel Mercier, respectivement ex-ministres de l’intérieur, de la justice et des libertés, afin de fusionner les deux principaux fichiers policiers, et de les interconnecter avec le plus gros des fichiers judiciaires. Cliquez ici pour visualiser la version non simplifiée du schéma du “nouveau système d’information dédié à l’investigation” (NS2I) du ministère de l’Intérieur. Masquer le schéma du NS2I Or, le STIC est truffé d’erreurs. Parti Pirate : “L’invention d’une culture politique” Comme les Verts à leurs débuts, le Parti Pirate crée une nouvelle culture politique, celle de l'ère Internet.
Pierre Mounier, candidat dans le 20ème, suppléé par le journaliste David Dufresne, revient sur son expérience de "candidat citoyen", vingt ans après son premier engagement chez les écologistes. Pierre Mounier à la rédaction d'Owni pendant son interview, Paris, Mai 2012 En juin, le Parti Pirate français, lancé en 2009, va vivre son premier vrai test électoral en présentant au moins une centaine de candidats aux législatives La jeune formation, comme ses alter ego des autres pays, décline la ligne de leur grand frère à tous, le PiratPartiet suédois, créé en 2006 : légalisation du partage en ligne, défense des libertés numériques, transparence de la politique, etc. Un programme qui commence à séduire comme en témoigne la présence de deux députés suédois au Parlement européen et leur entrée dans quatre parlements régionaux en Allemagne. De la politique, certes. Non. Pas vraiment. Montebourg irradie. "Le nucléaire est notre avenir"...
Radio, télévision et Internet voient fleurir les réactions à cette déclaration d'Arnaud Montebourg. Cette sortie n'est pourtant pas étonnante, le ministre ne faisant que poursuivre ce qu'il avait déjà entamé. Explications. Dans un entretien sur BFM TV hier soir, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, était invité pour défendre sa vision de la production française et ses théories sur cette ré-industrialisation. Mais il y a aussi glissé que le nucléaire était une énergie d’avenir. Provocation pour les écologistes, Noël Mamère en tête, profession de foi en décalage avec la réalité pour Denis Baupin, vice-président (EELV) à l’Assemblée Nationale, Montebourg est pourtant soutenu par Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur. Sauf que le hasard n’existe pas Arnaud Montebourg, avocat de formation a débuté sa carrière politique en Saône-et-Loire à la fin des années 90.
Les peurs d’Arnaud Pour produire plus, il faut de l’énergie. Nucléaire vs. éolien : rendement à l'hectare. Jeudi 30 août 2012 4 30 /08 /Août /2012 15:39 Il est un argument que je ne vois jamais (mais mea culpa sans doute) dans les débats sur le nucléaire : c’est celui de l’emprise au sol. Quelle surface de paysages altère-t-on par des éoliennes, comparé à une centrale nucléaire ? Je suis ce jour à Fécamp, où déjà quatre à cinq éoliennes sont au droit des fameuses falaises de craie (photo), et où un des quatre à cinq projets d‘éolien offshore (appel d’offres gouvernemental de 2011) verra le jour d’ici 2015 (83 éoliennes de 6MW chacune, superficie au large de 75 km²). J’ai essayé de comparer les superficies, à puissance donnée. Fécamp , cap Fagnet (photo A. Moatti) Une réacteur nucléaire produit en moyenne 1300MW – une centrale nucléaire peut comprendre plusieurs réacteurs : la centrale de Cattenom (Moselle) en a 4, avec une puissance nominale de 5200 MW.
La centrale de Cattenom occupe 415 hectares soit environ 4 km². (lire mon billet suivant sur le même sujet) Partager l'article ! InShare.