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Spam et réseaux

Facebook Twitter

Des plateformes communautaires encouragent le développement d’un management urbain participatif. Le développement d’outils digitaux d’interpellation citoyenne favorise l’émergence d’un nouveau modèle de démocratie urbaine. A l’occasion de la présentation annuelle du FT/Citi Ingenuity Award in Action Award à San Francisco, plusieurs startups plaçant au cœur de leur projet des mécanismes simples et réplicables améliorant le mode de vie des citadins à travers le monde ont débatu d’un futur paradigme urbain.

Parmi les finalistes, SeeClickFix propose aux citoyens des grandes villes américaines de détecter et signaler les défaillances urbaines aux autorités publiques grâce à une application mobile. Développé en 2008 à New Haven pour sensibiliser les pouvoirs publics à la multiplication des graffitis, cette plateforme est devenue une interface mondiale collaborant directement avec les gouvernements locaux. En permettant aux citoyens d’exprimer leurs attentes, ce type d’initiatives renforce les mécanismes de contrôle des autorités publiques et esquisse un mode de gouvernance participatif.

Toujours connecté ? Nouvelles technos : la tentation totalitaire. Liberté ©bu7amd via Flick'r {*style:<b>L’opposition entre les deux réseaux ne correspond pas à tous les usages. Nombreux sont ceux qui utilisent les deux outils, de manière différente et pour des publics distincts. Toutefois, parmi les gros utilisateurs de Twitter, la préférence a des motifs évidents et d’autres plus cachés. </b>*} Certains usagers des réseaux sociaux refusent de choisir entre Facebook et et Twitter. . « Pour moi il n’est pas question de préférence mais d’usages différents.

Pourtant parmi les accros à Twitter, la préférence semble très nette. C’est l’avis de @lisadol pour qui, « Les rapports en 140 signes sont souvent plus profonds que des heures de blabla autour d’un café. Cela peut sembler paradoxal de prétendre se livrer davantage à des inconnus qu’à ses propres connaissances, mais c’est assez classique finalement. @Linoacity résume : « Le débat n’est pas faussé car les gens étant sous pseudo, ils disent vraiment ce qu’il pensent.

Sécurité Facebook ©visitfinland via Flick'r. Connaissance et praxis des réseaux comme projet politique. Le monde contemporain a enregistré des évolutions d’une telle force qu’elles tendent souvent à produire un sentiment d’impuissance lorsqu’il s’agit d’essayer d’en maîtriser les effets problématiques. Il n’est pas honteux d’avouer avoir du mal à comprendre ce monde, de reconnaître l’impression d’avoir en face de soi de telles puissances qu’on tend à perdre l’espoir de les faire bouger.

Que faire alors si on ne veut pas être condamné à la démission et à l’observation passive ? Chercher à construire de nouvelles capacités bien sûr, des capacités plus adaptées. Et pour cela, il peut y avoir des outils disponibles, sans qu’on pense forcément à utiliser. C’est le cas de l’analyse des réseaux, telle qu’on a pu notamment la voir se développer dans le champ des sciences sociales.

Derrière une présentation scientifique qui pourrait le faire croire réservé aux cercles académiques, il pourrait y avoir là un outil puissant sur le plan politique, en l’occurrence pour décrypter et pour agir. </b>*} Comment les adolescents communiquent-ils entre eux avec les outils mobiles ? De juin à novembre 2011, l’observatoire ConsumerLab de la firme Ericsson a consacré une étude pour analyser le comportement des jeunes de 13 à 17 ans et les implications que cela a sur des comportements de socialisation avec leurs pairs. « Les comportements s’inscrivent dans une dynamique et évoluent au cours d’une vie.

En grandissant, les adolescents se mettent à employer les mêmes outils de communication que les adultes. Bien sûr, ils continuent d’utiliser « leurs » outils, c’est-à-dire les textos, Facebook et le chat vidéo, mais ils comprennent peu à peu la nécessité d’utiliser également l’e-mail ou la voix », explique Ann-Charlotte Kornblad, consultante au sein du ConsumerLab d’Ericsson. L’étude indique que l’utilisation courante des SMS et de Facebook a modifié la dynamique des rencontres chez les adolescents. Autre point mentionné : faire passer son statut Facebook de « célibataire » à « en couple » est désormais perçu par les amis comme une déclaration officielle.

Licence : Spam et réseaux sociaux.