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La place des femmes

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La beurgeoisie de Catherine Wihtol de Wenden. Il y a vingt ans, la mouvance associative civique issue de l’immigration, plus communément appelée « mouvement beur », était à son apogée et dix ans après elle amorçait son déclin.

La beurgeoisie de Catherine Wihtol de Wenden

Mais elle a ouvert la voie à beaucoup d’espoir et à des pratiques nouvelles, quoique encore timides, dans la vie politique depuis le début des années 1990. Ce constat est le fruit d’un travail de terrain mené successivement en deux phases : une première enquête menée entre 1987 et 1989 auprès de 150 associations civiques croisant l’islam et la citoyenneté ; et une seconde enquête bilan effectuée en 1996 auprès des principaux leaders associatifs civiques issus du mouvement beur [1][1] Catherine Wihtol de Wenden, Rémy Leveau, La beurgeoisie,.... Du côté des pouvoirs publics, l’objectif était de s’attirer des médiateurs capables de canaliser la violence dans les banlieues et de toucher un électorat potentiel parmi les jeunes issus de l’immigration.

Femmes, genre, migrations et mondialisation Cahiers du CEDREF 2008. Diversité des mouvements de « femmes dans l’immigration » 1 On entend par mouvements les associations, les collectifs, les comités, les groupes formels et inf (...) 1Bien peu de travaux se sont souciés d’éclairer l’aspect historique des mouvements de femmes de l’immigration en France, les dynamiques collectives, les mouvements1où elles se sont engagées, alors qu’à partir des années soixante-dix, des femmes étrangères, immigrées, exilées ou se réclamant de ces héritages, ont commencé à investir collectivement les espaces publics.

Diversité des mouvements de « femmes dans l’immigration »

Qui sont ces femmes et à quoi correspond cette expression « femmes dans l’immigration » ? 2 A propos du phénomène de « racisation » des jeunes issu·e·s de l’immigration et de la hiérarchisat (...) 2Précisons d’emblée que les « femmes dans l’immigration » dont nous parlons sont des femmes qui ont migré pour des raisons différentes, des femmes arrivées par regroupement familial, des exilées politiques, des étudiantes, mais aussi des femmes françaises dont les parents ou les grands-parents ont immigré en France. Catherine DEUDON, Un mouvement à soi. Images du mouvement des femmes, 1970-2001, Paris, Syllepse, 2003, 213 p. 1La photographe Catherine Deudon a été de (presque) toutes les manifestations féministes et elle regroupe dans cet album-souvenir une part de ses clichés, dont un certain nombre sont déposés à la Bibliothèque Marguerite Durand dans le XIIIe arrondissement de Paris.

Catherine DEUDON, Un mouvement à soi. Images du mouvement des femmes, 1970-2001, Paris, Syllepse, 2003, 213 p.

L'intérêt de cette collection, offerte à nos yeux, est de montrer un regard et un point de vue. Non seulement au sens banal de ce qu'est une photographie, mais aussi par les choix et les rapprochements opérés, les commentaires, la chronologie choisie. Pour paraphraser le titre on pourrait dire qu'il s'agit pour l'auteur « d'une histoire à soi », d'une histoire à elle. Ce portrait en images est en effet celui d'un mouvement, le Mouvement de Libération des femmes (MLF) vu à travers le filtre d'un parcours et d'un regard personnel. Présentation · Immigrées, exilées, femmes en luttes · MUSEA. Cortège femmes pour l’arrivée de la Convergence à Paris, Catherine Deudon, 1er décembre 1984, photographie noir et blanc, © collection particulière.

Présentation · Immigrées, exilées, femmes en luttes · MUSEA

L'histoire des mouvements de femmes de l'immigration est encore peu explorée, alors que c'est à partir du début des années 1970 que des femmes étrangères, immigrées, exilées, vivant, temporairement ou durablement, en France, ainsi que des femmes se réclamant de l'héritage de l'immigration, ont constitué des groupes ou des associations et pris des initiatives collectives. Ces mouvements se situent au croisement des dynamiques des mouvements de femmes et de celles des mouvements de l'immigration, au carrefour aussi entre les mouvements en France et les luttes dans leur pays d'origine.

Les documents iconographiques présentés dans cette exposition ont été recherchés et rassemblés depuis 2004 dans le cadre du projet « Traces, mémoires et histoire des mouvements de femmes de l'immigration » soutenu par l'Association des Tunisiens en France.