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Démocratie numérique

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Téléchargement : plus on censure, plus il y a de sites. Une étude récente réalisée par des chercheurs de la Northeastern University à Boston (lire ci-contre, en anglais) met en lumière une conclusion que tout le monde pressentait : fermer et censurer les sites internet de téléchargement illégal ne sert strictement à rien. La piraterie en ligne y est comparée à une hydre : rien ne sert de couper l’accès à un hébergeur ou un fichier violant les droits de copyright puisque deux autres apparaîtront pour prendre la place du défunt. Pour illustrer la diversité des sources de téléchargement illégal, les chercheurs se sont servis d’un des services de référencement les plus populaires : FilesTube.

Après quelques recherches, il s’avère que le site référence plus de 10 000 noms de domaines (sites web) où des fichiers protégés sont hébergés sur plus de 5 000 IP différentes. Pour la simple recherche « dvdrip » (terme désignant un film piraté depuis un DVD), FilesTube redirige l’internaute sur 1 019 domaines différents et 702 IP. La solution ? Les données, puissance du futur. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Grumbach, Stéphane Frénot Nous vivons une période de rupture, celle de la numérisation de tout : l'homme, la société, les organisations, le savoir, les interactions, le corps biologique de chacun, etc. Tout devient donnée numérique, et par là même a vocation à une existence dans le monde virtuel en émergence.

L'écart entre le monde des données et le monde réel, bien anticipé par Jorge Luis Borges dans sa nouvelle visionnaire De la rigueur de la science, évoluera pour devenir de plus en plus subtil. Il y a un avant et il y a un après-numérisation. Il nous est aussi difficile d'imaginer les évolutions de la société de l'information qu'il l'était de prévoir au milieu du XIXe siècle les possibilités permises par l'électricité. Les données constituent les briques de base de la société de l'information. Les centres de données consommeront bientôt autant d'électricité qu'un pays comme la France. Cela n'a pas été simple. Où en est l’open-data gouvernemental ? Gouvernance du Net : prises de position avant un important sommet.

L'Union internationale des télécommunications (UIT), organe onusien, tient du 3 au 14 décembre une conférence à Dubaï (Emirats arabes unis) sur la gouvernance du Net. L'objectif de cette réunion est la révision du "règlement des télécommunications internationales" (RTI). Comme l'indique l'UIT, "ce traité expose les principes généraux qui garantissent la libre circulation des informations dans le monde". La dernière révision date de 1988, bien avant l'essor mondial d'Internet. Avant la tenue de cette réunion, des Etats comme la Russie ou les Etats-Unis, le Parlement européen mais aussi des représentants du secteur des nouvelles technologies, tels Google ou Mozilla, se sont positionnés.

Le sommet onusien est avant tout une manière pour les Etats de faire entendre leur voix. Un avis, allant à l'encontre de positions comme celles de la Russie. Une mise à jour de ce document a depuis été publiée. Lire : "La 'racine' du Net soumise à un appel d'offres" Wikipédia va ménager les robots. Wikipédia est le septième site internet le plus visité en France par les internautes humains. Mais l’encyclopédie en ligne est-elle aussi populaire chez les robots ? Drôle de question… Qu’on ne s’était jamais vraiment posée, à vrai dire, avant d’entendre parler de SémanticPédia . Présentée hier matin, cette nouvelle plateforme est le fruit d’ une convention signée entre Wikimédia France -- l’association qui soutient et promeut Wikipédia dans l’Hexagone --, l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) et le ministère de la Culture.

Son principe est aussi simple à comprendre que son nom paraît nébuleux : la Toile, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est tissée par des êtres humains. Elle est pensée par eux et pour eux, cherchant sans cesse à simplifier la vie de l’internaute et lui garantir le meilleur confort de navigation possible. Ainsi les articles Wikipédia, bien présentés, bien rédigés et joliment illustrés, sont un vrai bonheur pour leurs lecteurs… A6vIjB4CIAAtR6W.png (600×849) Opendata – le Gouvernement confirme la poursuite des démarches d’ouverture des données publiques. Lionel Tardy : Question N° 642 au Ministère du Réforme. Libre accès : les chercheurs défendent leurs travaux et l’esprit d’Internet | Hotel Wikipedia. Au cours des dix dernières années, les contestations se sont multipliées dans les milieux de la recherche académique. Depuis peu, elles paraissent converger vers un mouvement de fond unique et irrépressible. On pourrait presque parler d’une révolution scientifique au sens littéral : il ne s’agit pas de proposer une nouvelle représentation de l’homme et du monde, mais de remettre radicalement en cause les structures économiques et sociales de l’activité scientifique.

En février, l’hebdomadaire anglais The Economist tentait de résumer cette révolte multiforme en une seule expression : le « printemps académique ». La double allusion – au printemps des peuples et au printemps arabe – est assez pertinente : d’une part, elle met en évidence qu’il s’agit d’un mouvement international, qui dépasse largement le cadre des seuls pays anglo-saxons ; d’autre part, elle porte la promesse d’un horizon nouveau, d’un modèle social et épistémologique à réinventer. Aux sources du printemps. L’homme qui valait 70 000 euros : un Meursault des temps modernes ? Je cède aujourd’hui la place à un des clients de l’épicerie, Jeremy Desaix ; à propos de la vidéo qui a animé bien des discussions la semaine dernière… Un homme se vantant de gagner 70 000 euros face à un agent de la SNCF à l’issue d’une agression verbale va peut-être devoir se justifier auprès de sa hiérarchie pour son attitude.

Par un simple fait divers, internet vient de nous démontrer qu’il portait en lui des pouvoirs d’une justice autonome qui se substituerait à notre justice traditionnelle. Un simple délinquant anonyme dans la vie réelle, un Meursault, peut ainsi se retrouver rapidement dans le statut de victime dès lors que la meute des internautes décide de se lancer à ses trousses.

Cette justice parallèle ne se crée-t-elle pas au dépens de la démocratie ? Une nouvelle forme de société n’est-elle pas en train d’apparaître ? Quelles sont les garanties qu’internet peut offrir pour préserver nos libertés individuelles ? “C’est la majorité ! Mais venons-en aux faits. Un hacker a trouvé comment pirater à distance les pacemakers - High Tech. Un informaticien australien a démontré qu'il pouvait prendre le contrôle des pacemaker et tuer leurs porteurs © Fotolia.com C'est le magazine scientifique australien dédié à la sécurité, SC Magazine, qui révèle l'affaire. Un ancien hacker, devenu spécialiste de la sécurité informatique, a démontré lors d'un congrès à Melbourne (Australie) comment pirater un pacemaker. Grâce à une fonction secrète qui peut être utilisée pour activer tous les pacemakers à proximité, l'appareil renvoie son numéro de modèle et de série.

Avec un simple ordinateur portable, l'expert réussit alors à prendre le contrôle à distance (jusqu'à 10 m) de la pile cardiaque et à en réécrire le code informatique. L'expert, Jack Barnaby, a même expliqué qu'il peut programmer une réaction en chaîne et faire "contaminer" un pacemaker par un autre. Pour des raisons de sécurité, l'informaticien n'a pas révélé la marque des pacemakers incriminés. Comment la belle Constitution 2.0 de l’Islande menace de dérailler. Samedi, les Islandais seront consultés sur leur nouvelle Constitution. La droite parie sur une faible participation, qui mettrait fin à une aventure démocratique inédite. Une porte militante, à Reykjavik, en Islande (Pascal Riché/Rue89) (De Reykjavik) En janvier 2009, sur Austurvöllur, la petite place qui jouxte le petit parlement du petit pays qu’est l’Islande, des milliers de personnes tapaient sur des casseroles, un peu pour se réchauffer, surtout pour exiger le départ du gouvernement et accessoirement une nouvelle Constitution écrite par le peuple.

Il s’agissait de demander « une vraie séparation des pouvoirs, d’empêcher les élus d’agir dans leur propre intérêt, de protéger les ressources naturelles... » résume Birgitta Jonsdottir, une des leaders des manifestations, anarchiste devenue depuis députée. Ce samedi, près de quatre ans plus tard, les Islandais se rendent aux urnes, pour un referendum « consultatif » sur la Constitution. Les trois étapes d’une belle aventure « 1. TEDx: la vidéo de mon intervention sur la Démocratie Augmentée. L’histoire édifiante d’un artiste se faisant pirater sa propre musique par les plateformes de vente. Encore une autre preuve que le système actuel de diffusion de la musique n’a que pour seul but de générer des revenus pour les maisons de disques et les plateformes de vente.

C’est l’histoire édifiante d’un artiste qui se fait pirater par iTunes, Google, Rahpsody, Spotify, etc. et qui n’a aucun recours pour empêcher cela… Benn Jordan est un des premiers artistes à s’être publiquement révolté contre iTunes quand il a constaté que la plateforme de vente de musique d’Apple ne partageait absolument aucun revenu avec lui des ventes de sa musique. Il a alors mis en ligne lui-même ses chansons sur BitTorrent pour que les gens puissent les télécharger gratuitement, ce qui lui a permis au moins d’acquérir une plus grande notoriété pour développer ses futurs projets. Benn Jordan accepte toujours que des gens téléchargent gratuitement son travail, mais il a bien plus de mal avec le fait que d’autres se fassent de l’argent sur son dos sans rien lui reverser… Source.

L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas | Hotel Wikipedia. Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright. Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible. Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage. Cependant, les contrevenants sont rarement, voire jamais condamnés. Il faut dire que certains d’entre eux ont pignon sur rue : le Times britannique, la Réunion des musées nationaux, la Bibliothèque nationale de France, un département français… Définir le copyfraud Le copyfraud a été défini il y a quelques années par un juriste américain, Jason Mazzone.

Ces infractions ne sont presque jamais réprimées. Le code de la propriété intellectuelle français se contente ainsi d’une définition négative : le domaine public commence lorsque les droits d’auteur expirent. Une déclaration pour défendre un Internet libre et ouvert. Le 2 juillet, plusieurs organisations et activistes du net, surtout américains, ont lancé une déclaration de la liberté d'Internet . Soutenue notamment par Mozilla, Reporters sans frontières ou Amnesty International, elle est relayée sur de nombreux sites, militants ou non, comme Reddit , Techdirt , Cheezburger ou encore Free Press . Courte et directe, la déclaration donne cinq principes pour «défendre un Internet libre et ouvert» . La déclaration est courte: seulement 105 mots. Ce qui donne en Français : «Nous défendons un internet libre et ouvert.

Nous soutenons les projets transparents et participatifs pour légiférer Internet et l’établissement de cinq principes essentiels: Expression: ne pas censurer Internet. Accessibilité: promouvoir un accès universel à des réseaux abordable et rapide. Innovation: protéger la liberté d'innovation et de création sans restriction. Toutefois, la déclaration de l'Internet libre n'a pas mis tout le monde d'accord.

Aziz Oguz. Richard Stallman, précieux radoteur. Le pape du logiciel libre a donné une conférence ce jeudi à Paris sur le thème ”Logiciels libres et droits de l’Homme”. Son discours prend une dimension supplémentaire dans un contexte de surveillance croissante des citoyens. Richard Stallman à La Mutinerie Coworking à Paris, le 28 juin 2012 - (cc) Ophelia Noor La Mutinerie, ses flamboyantes tentures rouges et son coffre de pirate en guise de table : l’espace parisien de co-working était tout désigné pour accueillir la conférence de Richard Stallman, hacker mythique qui a initié le mouvement du logiciel libre, sur le thème ”Logiciels libres et droits de l’Homme”. Une initiative des ONG la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et Reporters sans frontières (RSF), de leurs amis du cluster de hackers Telecomix, de Silicon Maniacs, avec le soutien de l’agence de communication LIMITE.

En mode automatique, Richard Matthew Stallman, rms pour les intimes, a délivré son laïus habituel, devant un public acquis. “Bull éclatez” Comment un geek a (failli) sauver l'économie mondiale. Il y a tout juste une semaine, lors d’un discret forum qui se tenait à New York, un geek quasiment inconnu du grand public a peut-être tout simplement trouvé la solution miracle pour sauver notre système de la crise économique dans laquelle il est plongé. Assez peu médiatisé, Jaron Lanier est ce que l’on appelle un "gourou du web", un de ces penseurs visionnaires qui, par leurs idées, ont façonné le web d’aujourd’hui. Personnage haut en couleur, à la fois informaticien et musicien accompli, il est principalement connu pour avoir popularisé le concept de réalité virtuelle, domaine dans lequel il a commencé à travailler dès les années 80.

Auteur de nombreux livres et textes, il figurait, en 2010, dans le classement du "Time" des personnalités les plus influentes. La disparition des classes moyennes Ses interventions sont donc généralement particulièrement attendues. Celui-ci part du postulat que le principal fléau de nos sociétés est l’explosion des inégalités. Un système de micro-paiements. Digital Bill of Rights | The OpenGov Foundation. X Life moves fast. Don't miss the good stuff. Want your own Madison? Let us know! ‘Digital Bill of Rights’ – What Would You Add?