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L'eau source de bien commun

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Le citoyen et le politique dans la gestion urbaine des risques majeurs. Notes On entend par risque majeur l’éventualité de voir se réaliser une catastrophe d’origine naturelle (inondation, coulée de boue, mouvement de terrains, avalanche, séisme, éruption volcanique, feu de forêt, cyclone, tempête, sécheresse) ou industrielle (explosion, incendie, émanation toxique d’une usine, d’un laboratoire, d’une unité de production d’électricité ou d’un convoi transportant des matières dangereuses).

Le citoyen et le politique dans la gestion urbaine des risques majeurs

Le risque majeur se caractérise par l’occurrence redoutée d’un phénomène très rare mais brutal, capable de modifier le milieu affecté de façon durable. Le risque environnemental, à la différence du précédent, n’est pas nécessairement caractérisé par l’éventualité d’un événement brutal. Il peut s’agir des pollutions chroniques qui conduisent à la diffusion progressive des polluants dans les milieux, ce qui n’en a pas moins des conséquences durables, parfois irréversibles sur ces derniers. Article L. 2212-2-5° du Code général des collectivités territoriales.

L'économie collaborative n'est pas sociale et solidaire. L'économie collaborative n'a pas toutes les vertus qu'on lui prête souvent.

L'économie collaborative n'est pas sociale et solidaire

Cette économie de services à la demande à travers des plateformes d'intermédiation numérique cache en réalité un idéal principalement mercantile, bien éloigné des notions d'intérêt général induites par le terme « collaboratif ». « Il y a une certaine confusion de langage subtilement entretenue », dénonce dans une interview très intéressante à Rue 89 Hugues Sibille, le président de Labo de l'économie sociale et solidaire. « Les gens utilisent de manière synonyme, économie collaborative, économie du partage et économique sociale et solidaire.

C'est une erreur : ce ne sont pas les mêmes finalités », ajoute-t-il. Pas les mêmes principes L'ancien vice-président du Crédit coopératif n'a pas tort. Générateur d'inégalités D'un point de vue moral, l'économie collaborative a même plutôt tendance à accroître la rentabilisation du capital, comme Airbnb, et donc à alimenter les inégalités patrimoniales. Inspiration lucrative. Biens collectifs. 2014 06 consommation collaborative. Mise en perspective et references L economie collaborative au service des territoires. De la chose commune au patrimoine commun. Notes Chargées de recherches respectivement en droit international de l’environnement au CNRS (UMR 8586 PRODIG, Paris) et en anthropologie au CNRS (actuellement visiting scientist à l’UMI 3157 Water, Environment and Public Policy, Université d’Arizona, Tucson) et membres du GDR 2524 "rés-eau-ville", Nadia.

De la chose commune au patrimoine commun.

BBelaidi@ univ-paris1. fr, eeuzen@ email. arizona. edu Du point de vue anthropologique, la valeur sociale renvoie à la place de l’individu dans la société. Du point de vue des sciences du droit, la valeur sociale renvoie aux implications sociales de l’environnement : les caractéristiques de l’environnement qui assurent la garantie des droits et des besoins fondamentaux dans leur complétude. Ces positions, pour différentes qu’elles soient, n’en sont pas moins complémentaires dans notre réflexion sur le lien homme-nature-société.

Observations générales 6[16] juillet 1982, Documents des Nations-unies, CCPR/C/21/rev. 1. Note d2dpe 51. L’eau, un bien commun à partager. Des prélèvements importants pour satisfaire les différents usages de l’eau L’eau occupe une place essentielle dans notre vie quotidienne.

L’eau, un bien commun à partager

On l’utilise aussi dans l'industrie et dans l'agriculture. Elle est indispensable dans toutes nos activités. La production d’eau potable représente 15% des volumes annuels prélevés pour l’ensemble des usages. En France, un habitant consomme en moyenne pour son usage domestique 150 litres d'eau par jour. En Loire-Bretagne, l’irrigation des cultures représente 17% des prélèvements annuels, et 25% des prélèvements effectués pendant la période dite d’étiage, c’est-à-dire pendant la saison la plus sèche. Enfin, l'eau est également utilisée pour un usage industriel, pour le lavage et l'évacuation des déchets ou pour le refroidissement des installations. La reconnaissance de l'eau comme patrimoine commun : quels enjeux pour l'analyse économique ? Le patrimoine constitue un "opérateur de déplacements" pour l’analyse économique (Vivien, 2009), dans la mesure où il remet en question bon nombre de postulats de l’économie néoclassique, en s’ouvrant aux dimensions spatiales, temporelles, identitaires et institutionnelles qui le caractérisent.

La reconnaissance de l'eau comme patrimoine commun : quels enjeux pour l'analyse économique ?

Le patrimoine est pourtant loin d’être une notion stabilisée et il demeure difficile à appréhender car il se situe dans un entre-deux dont les cadres théoriques standards ont du mal à rendre compte. Pensée au départ dans la tradition juridique héritée du Code civil comme une notion strictement individuelle, l’application du patrimoine aux objets naturels et culturels a conduit à porter un nouveau regard sur cette notion et à adopter, à partir des années 1960, l’expression de "patrimoine commun" pour les ressources naturelles, et notamment pour l’eau [5][5] La Charte européenne de l’eau, proclamée par le Conseil....