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Éthique bio éthique...

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En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain. Un bébé grec conçu avec trois parents, une première en cas d’infertilité. La clause de conscience des médecins relative à l’IVG fait débat à l’Assemblée. La clause de conscience des médecins relative à l’IVG fait débat à l’Assemblée. Un garçon chinois retrouve la vue après avoir reçu une greffe des yeux de porc. Un garçon de 14 ans originaire de Jiangxi, en Chine, est en mesure de voir à nouveau normalement après avoir subi une greffe de la cornée à Guangzhou. Les médecins de l’Université Zhongshan ont effectué l’opération sur le garçon le mois dernier en utilisant une partie de l’oeil d’un cochon pour sauver sa vue.

Ils lui prédisent un rétablissement complet. Pour l’instant, il continue de suivre un traitement pour éviter le rejet de la greffe. Selon South China Morning Post, le garçon a perdu la vue dans son oeil droit quand il a été blessé par un pétard. L’accident a eu lieu au cours de la période du Nouvel An chinois. Transplantation d’organes de porcs pour les humains La chirurgie de la transplantation de la cornée d’un porc sur un oeil humain est une première de son genre dans le Sud de la Chine, a rapporté Southern Metropolis Daily . En Chine, il y a environ cinq millions de patients touchés par la maladie. Bientôt des cellules de porc pour combattre le diabète ? Source : Mashable, MétroNews. Greffe de tête humaine : ils l'ont fait sur des cadavres. La première greffe de tête humaine postmortem.

"La première greffe de tête humaine a été réalisée", a triomphé le neurochirurgien italien Sergio Canavero, lors d'une conférence de presse à Vienne le 17 novembre. "La chirurgie a duré 18 heures. Tout le monde disait que c'était impossible mais cela a été un succès". L'équipe menée par le professeur chinois Xiaoping Ren de Harbin Medical University (Chine) va publier l'étude dans Surgical neurology international que Sciences et Avenir s'est procuré. La publication détaille l'opération qui a consisté à transplanter, pour la première fois au monde, le corps d'un donneur (décédé) sous la tête d'un receveur, décédé également. Car cette opération baptisée chirurgicalement anastomose cephalosomatique (ACS) a été mise en oeuvre sur deux cadavres. Une sorte de répétition générale L’objectif ? Un véritable travail d'orfèvre pour tout reconnecter Après avoir réalisé cette procédure sur des modèles animaux, Canavero, associé à l'équipe chinoise de Ren, s’essaie donc à présent sur l’humain.

Vincent Lambert : la justice valide la procédure d’arrêt des soins. Bioéthique : un rapport parlementaire audacieux, favorable à l’ouverture de la PMA. Fin de vie : que dit la loi ? Faut-il autoriser « l’aide à mourir » pour les personnes atteintes d’une maladie incurable ? Chaque rebondissement de l’affaire Vincent Lambert, du nom de ce patient en état végétatif permanent depuis 2008, au centre d’une bataille judiciaire pour l’arrêt ou le maintien de ses soins, repose régulièrement cette question. Elle a également été soulevée en octobre 2017 quand l’écrivaine Anne Bert, atteinte d’une maladie évolutive et incurable, était allée en Belgique pour être euthanasiée.

Lire aussi (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés Le CESE souhaite une « dépénalisation conditionnelle de l’aide à mourir » Aujourd’hui, un droit à la « sédation profonde et continue » La sédation peut être demandée : La décision de l’arrêt des soins est prise collégialement. Dans le cadre de la loi Claeys-Leonetti, trois décisions majeures ont été rendues par la justice. Lire aussi PMA, GPA, fin de vie, « Crispr-Cas9 »… un lexique pour comprendre le débat sur la bioéthique Les Décodeurs.

Fin de vie : la sédation profonde « peine à se mettre en place » Des bébés génétiquement modifiés seraient nés en Chine. Lulu et Nana, les premiers bébés génétiquement modifiés, des jumelles, seraient nées en Chine au cours du mois de novembre. Leur génome aurait été altéré – alors que leur embryon venait d’être formé par fécondation in vitro – afin de désactiver un gène pour leur conférer une résistance à l’infection par le VIH, virus responsable du sida. L’annonce a été faite auprès de l’agence AP, lundi 26 novembre, par He Jiankui, un chercheur de la Southern University of Science and Technology (SUSTech) de Shenzhen.

AP indique n’avoir pas été en mesure de vérifier indépendamment la réalité de ces naissances. Aucune publication scientifique détaillant le protocole expérimental utilisé n’accompagne cette annonce, dont SUSTech s’est dite la première surprise, demandant la mise sur pied d’une commission indépendante pour enquêter sur ce qu’elle qualifie d’« incident ». En 2014, deux premiers singes modifiés par Crispr-Cas9 Lire aussi Des Chinois tentent de modifier le génome d’embryons humains Hervé Morin. La naissance des « bébés Crispr » suscite une condamnation universelle. Alors que He Jiankiu a tenté de se justifier devant ses pairs – sans convaincre –, le gouvernement chinois réclame la suspension de ses recherches, critiquées par l’ensemble de la communauté scientifique. LE MONDE | 29.11.2018 à 10h50 • Mis à jour le 30.11.2018 à 10h09 | Par Hervé Morin (avec AFP) Condamné par ses pairs, lâché par son pays ; la pression s’est accentuée, jeudi 29 novembre, sur He Jiankui, le chercheur chinois qui affirme avoir créé les premiers « bébés génétiquement modifiés », Pékin appelant désormais à suspendre ses activités. « Cet incident a violé de manière flagrante les lois et réglementations chinoises et a ouvertement dépassé les limites de la morale et de l’éthique auxquelles adhère la communauté universitaire », a déclaré à la télévision d’Etat CCTV le vice-ministre des sciences et technologies chinois, Xu Nanping. « C’est choquant et inacceptable.

Lire aussi : Vives critiques contre le « père » des bébés génétiquement modifiés Appel à une gouvernance mondiale. Le nouvel âge de l’identification par l’ADN. Yoshua Bengio : « L’intelligence artificielle doit être utilisée en accord avec des principes moraux » Pionnier de l’apprentissage profond (deep learning) et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la reconnaissance automatique de la parole, Yoshua Bengio a fondé et dirige le Montréal Institute For Learning Algorithms (MILA). Il est également engagé dans le débat éthique lié aux applications de l’intelligence artificielle. Vous participez à l’élaboration de la déclaration de Montréal « pour un développement responsable de l’IA ».

De quoi s’agit-il ? Yoshua Bengio : C’est une démarche qui vise à fournir des balises, à faire émerger les valeurs que l’on veut collectivement mettre en avant pour aider les législateurs à formuler des lois qui vont encadrer l’intelligence artificielle (IA). L’IA ouvre des opportunités inédites mais elle pose aussi des questions éthiques nouvelles. Prenez le domaine des images, où les progrès où été les plus rapides ces dernières années. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’intelligence artificielle, as du diagnostic médical Claire Legros. Des insectes pour disséminer des virus : une arme incontrôlable ? Article réservé aux abonnés Les insectes pourraient-ils bientôt être utilisés comme arme biologique ?

C’est la question que se pose une équipe de chercheurs dans un article paru dans la revue Science, jeudi 4 octobre. Composé de juristes (université de Fribourg) et de scientifiques (Max Planck Institute de Plön et université de Montpellier), ce groupe de recherche a étudié un projet américain nommé « Insect Allies ». Ce programme, financé à hauteur de 27 millions de dollars (23 millions d’euros) par l’agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) du département de la défense des Etats-Unis, prévoit d’utiliser des insectes pour modifier génétiquement des plantes. Il a attiré l’attention des chercheurs par l’utilisation de nouveaux agents : les Horizontal Environmental Genetic Alteration Agents (HEGAAs) . « Cette technique est une nouveauté, explique Christophe Boëte, coauteur de l’article et chercheur à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier.

Comprendre la GPA et la PMA en trois minutes. PMA, GPA, accès aux origines, fin de vie… les propositions du comité d’éthique. La balle est désormais dans le camp du législateur. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu public, mardi 25 septembre, son avis sur la loi de bioéthique à venir. Objectif, infléchir ce texte révisé pour la dernière fois en 2011 pour en faire « une loi de confiance dans l’individu sur les grandes avancées des sciences plutôt qu’une loi d’interdiction », selon les mots de son président, Jean-François Delfraissy. Pour cela, le CCNE suggère plusieurs ouvertures, notamment en matière de recherche sur les embryons surnuméraires, de possibilités d’accès des couples ayant un projet parental au diagnostic préconceptionnel ou de transfert in utero d’un embryon préalablement conservé après le décès de l’homme faisant partie du couple.

Le comité réaffirme également sa position favorable à la procréation médicalement assistée (PMA) – ou assistance médicale à la procréation (AMP) – pour les couples de femmes ou les femmes seules. Procréation Lire aussi 8 questions sur la PMA Fin de vie. Fin de vie, PMA, don d’organe... les réponses à vos questions sur l’avis du comité d’éthique. M.R. : En juillet, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement avait évoqué un projet de loi examiné en conseil des ministres "avant la fin de l’année, pour un examen [au] début du premier trimestre de l’année prochaine" à l’Assemblée nationale. Cela ne signifie cependant pas que la loi sera adoptée immédiatement, le parcours législatif pouvant prendre plusieurs mois. Paul Benkimoun et Sandrine Cabut : Bonjour à tous.

Une majorité de membres du CCNE "souhaite la levée de l'anonymat, ce qui nécessitera une réflexion complémentaire sur les modalités de sa mise en place". La décision de lever ou non cet anonymat appartient au législateur. Le CCNE recommande que le dispositif ne concerne pas les dons préalablement effectués. Si le donneur souhaite rester anonyme, son choix devra être respecté et une information minimum sera alors communiquée à l'enfant. Manon Rescan : Bonjour Hélène et bonjour à tous. Un paraplégique parvient à marcher grâce à des stimulations électriques. Un Américain a pu faire fonctionner ses jambes grâce à l’implant d’une électrode connectée à une commande extérieure, selon une étude publiée lundi.

Aux Etats-Unis, un jeune homme totalement paralysé des jambes a réussi à marcher avec le seul appui des bras et d’un déambulateur, grâce à l’implant d’une électrode, selon une étude américaine publiée lundi 24 septembre par Nature Medicine. L’homme, devenu paraplégique à la suite d’un accident à motoneige, avait endommagé sa moelle épinière au niveau du milieu du dos. Il ne pouvait plus ni bouger ni sentir quoi que ce soit en dessous de la lésion. Dans le cadre de cette étude commencée en 2016, trois ans après son accident, les chirurgiens de la clinique Mayo de Rochester, dans le Minnesota, ont installé un implant porteur d’une électrode dans l’espace péridural en dessous de la zone lésée de sa colonne vertébrale. 102 mètres en un an Lire aussi : Le grand flou des logements « accessibles » aux handicapés « Poursuivre la recherche » Grâce à l’ADN, un Français et son demi-frère américain, fils de GI, se retrouvent en Normandie. Deux demi-frères, qui l’ignoraient, avaient rendez-vous lundi à Omaha Beach, où leur père, un soldat américain, débarqua en juin 1944.

Ils avaient rendez-vous, lundi 24 septembre, à Omaha Beach, en Normandie, où leur père, un soldat américain, débarqua en juin 1944. Il y a quelques semaines encore, les deux hommes ignoraient tout l’un de l’autre. Jusqu’à ce que des tests ADN leur révèlent qu’ils ont le même père, Bill Henderson, un GI mobilisé en Normandie pendant la seconde guerre mondiale, mort et enterré à Los Angeles en 1997, et qui n’a jamais su qu’il avait un fils en France. André Gantois, 72 ans, habitant à Ludres (Meurthe-et-Moselle), et Allen Henderson, 65 ans, de Greenville (Caroline du Sud), devaient se retrouver avec plusieurs membres de leurs familles, à Colleville-sur-Mer (Calvados), où leur père a débarqué parmi les 132 700 Alliés mobilisés le « Jour J », et assister à la descente du drapeau américain, au son de la sonnerie aux morts. . « C’est incroyable la ressemblance »