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Gestion de l'identité numérique

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Identité numérique. Avons-nous de “vrais amis” sur les sites sociaux. Par Hubert Guillaud le 02/04/09 | 14 commentaires | 12,013 lectures | Impression On le sait, les sites sociaux prennent de plus en plus d’importances dans nos usages quotidien. La dernière étude de Nielsen (.pdf) sur le sujet, souligne d’ailleurs que les sites sociaux sont devenus le 4e usage des internautes (passant devant l’e-mail, mais demeurant derrière la recherche ou l’accès aux portails d’information).

Parmi tous les chiffres disponibles sur Facebook, Cameron Marlow, sociologue chez Facebook, en a récemment publié quelques-uns d’intéressants qui précisent la teneur du graphe social qui nous relie à nos relations sur Facebook. La question à laquelle a cherché à répondre le chercheur est de savoir si Facebook permet d’augmenter la taille de nos réseaux personnels. Cameron Marlow et ses collègues ont identifié 4 types de relations différentes : Si l’on en croit les résultats obtenus par Cameron Marlow et son équipe, nos relations soutenues sont plutôt rares sur ce type de plateforme.

Moli : une identité, plusieurs profils. Disséquer l’amitié en ligne. Par Hubert Guillaud le 28/12/06 | 9 commentaires | 9,742 lectures | Impression “Es-tu mon ami ou pas ?” Pour danah boyd, cette question existentielle qui parcourt les cours de récréation, est une clé pour comprendre le fonctionnement des réseaux sociaux en ligne. Dans le fonctionnement de Friendster ou MySpace qu’elle a particulièrement étudiés, les participants doivent sélectionner qui ils autorisent à être “leur ami”, c’est-à-dire à les inscrire dans leur liste personnelle (et souvent publique) de contacts de prédilection.

Ce choix, public, structure la participation en réseau, explique-t-elle dans la dernière livraison de First Monday. “Ce sont principalement les non-participants qui perpétuent la croyance qu’une liste d’amis en ligne n’est rien d’autre qu’une liste de ses meilleurs amis dans la vie.” Dans ces réseaux, l’amitié est donc un acte social, visible par tous, qui permet surtout de forger son identité. Google-facebook-l-enjeu-de-la-vie-privee_1548925_1477893.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Thomas Baïetto et Laurent Checola Depuis sa création, en 2004, le réseau social Facebook a fait l'objet de nombreuses polémiques sur la question de la vie privée. A peine lancé, le service Google+ suscite également des interrogations. Comparatif entre les deux réseaux sociaux sur cette question. Profils publics, profils privés A partir du 31 juillet, un profil Google+ ne pourra plus être privé. Google+ permet également de paramétrer la visibilité de chaque partie du profil par rapport aux différents cercles d'amis. Réglages "recommandés" ou "personnalisés", données visibles par tout le monde, par les amis, ou les amis des amis... Un onglet "Personnaliser les paramètres" permet de régler plus finement les différentes options. Partage d'un contenu Sur Google+, il est possible de choisir les cercles ou les destinataires du contenu que vous postez.

Facebook propose le même type de partage personnalisé avec sa fonction "Liste". Référencement Photographies. Cyberharcèlement et droit à l’image sur Internet et Facebook : séquence pédagogique par un professeur documentaliste de Guingamp (22) Natacha Dugas, professeur documentaliste au lycée professionnel Montbareil de Guingamp (22) a élaboré des séances pédagogiques pour des élèves de CAP 1re année et de 2de Bac Pro sur le cyberharcèlement et le droit à l’image sur Internet et Facebook. « L’idée est, en une heure, de leur rappeler ce qui est interdit (et puni par la loi) mais aussi de leur donner des éléments pour se défendre ».

Ces séquences sont préparées en amont par une enquête anonyme qui permet d’envisager des échanges à partir des questions et sujets qui concernent directement les élèves. Cette enseignante met à disposition sur Google Document les documents élaborés par ses soins pour ces séances : Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : Bretagne. Kit pédagogique Identité numérique – Ma vie numérique (à destination des adolescents) La Mission TICE du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de l’Académie de Versailles complète aujourd’hui le MémoTice : « Ma vie en numérique » (téléchargeable ici en pdf), brochure pédagogique à destination des adolescents et des enseignants dont nous avions évoqué la parution en septembre dernier sur NetPublic.fr, par le Kit pédagogique Identité numérique – Ma vie numérique.

Accompagnant le MémoTICe « Ma Vie en numérique », le CRDP vient de mettre en ligne des documents pédagogiques permettant de mettre en place des activités ou ateliers en classe (voire en EPN, espace public numérique) sur les questions de la gestion de l’identité numérique chez les jeunes : Comment gérer son identité numérique ? Quelles informations mettre en ligne ??

Avec qui partager ses infos ?? Les questions relatives à l’utilisation des réseaux sociaux… Ces ressources sont diffusées sous Licence Creative Commons BT-NC-ND : Données personnelles et vie privée. Cyberharcèlement et droit à l’image sur Internet et Facebook. Vos traces. News, Augmented » Internet: les jeunes savent se protéger, mais pas se contrôler. [lu sur LExpress.fr] Contrairement aux idées reçues, les jeunes sont plus sensibles aux risques encourus et se protègent souvent mieux que les adultes des "dangers" de la toile. Par contre, ils peinent parfois à mesurer la gravité de leurs actes sur le net, selon des spécialistes interrogés par l'AFP. Pierre-Yves Lebeau, chef de projet à l'Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information (OCLCTIC), relève ainsi un "manque flagrant de connaissance des jeunes sur ce qu'ils n'ont pas le droit de faire sur la toile" : On rencontre des jeunes qui n'ont aucune conscience des conséquences de leurs actes, de ce qu'ils postent.

Parfois les mineurs aiment bien se faire peur et sur internet c'est très facile de trouver des images et de les montrer à ses camarades. Sauf que c'est interdit. "Mais il n'y a pas plus de danger sur internet que dans la vie réelle. Enquête : Google ou le contrôle de votre identité numérique. Préambule : cet article a été rédigé par Antoine Dupin, Consultant spécialiste des médias sociaux et auteur du livre « Communiquer sur les Réseaux Sociaux« .

Il vit actuellement à Québec. Ce billet fait partie de notre Débat du mois sur l’identité numérique et l’importance de notre présence en ligne. Vous pouvez retrouver Antoine Dupin sur son site et sur Twitter @antoinedupin. Est-il encore nécessaire de présenter le réseau social Google+ tant il a suscité les passions et continue à alimenter les blogs au gré de ses améliorations ? Livré de manière incomplète, imparfaite, il est tout de même considéré comme un concurrent sérieux à Facebook ou à Twitter. Cependant, Google+, au delà du simple réseau social, est avant toute chose une couche sociale qui unifie les différents services Google, déjà fortement utilisés. L’objectif affiché de l’entreprise est définie par Eric Schmidt dans un article de Forbes : « Google+ a été construit en premier comme un service d’identité en ligne». Savoir se protéger « L'Internet responsable.

Les fiches "Être O'Net" pour un usage responsable et citoyen d'Internet. Journée nationale de l'innovation 2014 : Appel à projets Comme chaque année la Dgesco/DRDIE organise un évènement national autour de l’innovation. La 4éme édition des journées nationales de l'innovation aura lieu à PARIS le 27 mars 2014 à la Bibliothèque Nationale de France. Cette manifestation est destinée à faire connaître, mutualiser, valoriser les actions menées dans les académies et à approfondir la réflexion sur l'évolution des pratiques pédagogique.

Avec l’aide de la Cardie les équipes d’établissement peuvent librement présenter leur projet. 30 équipes seront sélectionnées et 5 Grands Prix NATIONAUX seront décernés par le jury. Pour faire acte de candidature quel que soit le degré d'enseignement. Plus d’informations sur les pages CARDIE du site académique : Pour mémoire, en 2013 l'académie d'Orléans-Tours a présenté soixante projets dont 4 ont été sélectionnés et présentés dans les laboratoires d’analyse Information proposée par Mme Rembault, IPR IA/EVS, décembre 2013. Séquence 5e Internet & moi : les usages des réseaux sociaux. Séquence 5ème Internet & moi : le vocabulaire de base. Sécurité des enfants sur internet - FAIS-GAFFE.

Adolescents et réseaux sociaux. Comment gérer son e-réputation. Avec l'essor du web 2.0, chaque internaute est un client potentiel mais aussi un danger en puissance. Sur les 200 millions de messages publiés chaque année en France, 20 millions véhiculent des opinions sur des produits ou des personnes. Fragilisées, les entreprises mettent en place des dispositifs pour mieux contrôler leur image, avec l'aide de spécialistes de l'e-réputation, nouveaux gardes du corps de ces personnes morales.

L'e-réputation, c'est l'autre capital des entreprises du XXIe siècle. Même si le sujet a toujours été au cœur de leur stratégie, comme le mentionnait déjà à son époque Henry Ford, «deux choses importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise, sa réputation et ses hommes», le terme était quelque peu tombé en désuétude. Un siècle plus tard, la réputation, qui fait référence au patrimoine informel de l'entreprise, est plus que jamais d'actualité avec la mondialisation des échanges, la démultiplication des moyens d'expression et des messages diffusés le web.

Sociogeek. Moli : une identité, plusieurs profils. Louise Merzeau. Ma vie en numérique. [Cours culture numérique Iut info-com] Identité numérique. E-Réputation : 44% des internautes français vigilants avec leurs données privées. La mauvaise e-réputation - Nouvelles technos. Frasques de jeunesse, histoires sentimentales ou fautes professionnelles : tout circule sur Internet, et rien ne se jette. Dès lors, comment faire pour ne pas rester marqué à vie quand son image est ternie ?

Enquête, alors qu'arrive sur les écrans “The Social Network”, le film de David Fincher sur Facebook. Elle est brune, classe et lasse. Dans un café parisien, elle raconte, sous couvert d'anonymat, ce qui lui pourrit la vie depuis huit ans : un blog ! Sophie (appelons-la ainsi) avait 20 ans à l'époque et revenait d'un camp de jeunes. Pour continuer la fête, l'un d'eux crée un blog, où chacun met ses commentaires. Au fil des semaines, le ton bascule, les allusions salaces se multiplient. « Quand je tapais mon nom sur Google, ce blog apparaissait en premier avec ces commentaires. Sophie n'est pas un cas. “Les fâcheries, qui se réglaient autrefois dans la cour devant trois témoins, se concluent sur Facebook à la vue de tous.” Mais la contestation monte. Bientôt une charte ? La mauvaise e-Réputation.

Et si, au lieu de tanner les internautes de discours parano sur Facebook, nous reconnaissions que la vie mise en scène sur les réseaux sociaux n'est plus privée et que chacun a droit à sa part d'insouciance numérique ? Cela fait maintenant plusieurs années qu’on nous assène de discours moralisateurs avec ces concepts, à coup de billets de blogs, de conférences, d’ouvrages, de cours… On nous dit de faire attention aux traces qu’on laisse. On nous met en garde. On nous prévient des conséquences à long terme des photos ou tweets que l’on publie aujourd’hui. On ne doit pas dévoiler sa vie privée. Personal branding ou obsession narcissique ? Certes, travailler sur sa marque personnelle (personal branding) est important lorsqu’on recherche un emploi, des opportunités professionnelles ou personnelles. Mais quand cette attention de soi devient chronique, cela ne génère t-il pas une forme de narcissisme ?

Ah bon ? Facebook : un théâtre ou chacun choisit de jouer son rôle. Beau sur facebook, intelligent sur twitter : devons-nous apprendre à être toujours le même, toujours meilleur ? Sur les réseaux sociaux, comme dans la vie de manière générale, on affiche l’image qu’on souhaite projeter, plus que ce que l’on est réellement. Erving Goffman, luinguiste américain et représentant de "l’école de Palo Alto " ( ou école de Chigaco) avait appelé cela le processus d’idéalisation : on essaye de se montrer un peu meilleur (aux yeux des autres, mais aussi à ses propres yeux) que ce que l’on est en réalité.

Plus beaux sur facebook… Sur facebook, réseau social utilisé "à des fins personnelles", cette idéalisation est essentiellement incarnée par l’image physique ; c’est donc la beauté qui est souvent recherchée et affichée. La photo d’utilisateur est donc essentielle : sur facebook, on doit être beau, et on choisit la photo la plus avantageuse -ou la plus retouchée- comme représentation de soi. Plus intelligents sur twitter… Conformisme et consensualisme? Un seul profil pour une multitude de rôles sociaux… Alors, devons-nous apprendre à être toujours le même et toujours meilleur ?

Facebook flatte le narcissisme et crée l’illusion d’être un « People » : de la communication interpersonnelle à la communication de masse. Dans l’acte de communiquer, deux notions sont importantes : la volonté de communiquer, et l’effort que demande cet acte. Autrement dit, toute communication est, du point de vue de l’émetteur du message, un compromis entre la volonté de communiquer et le coût (l’effort) que cette communication exige. Le passage de la pensée au message nécessite -généralement- une volonté de communiquer.

En effet, personne n’exprime toutes ses pensées ; ce serait fatiguant pour l’émetteur…et pour le récepteur ! Chacun choisit, sélectionne ce qu’il va dire et ce qu’il ne dira pas. L’effort est également une notion importante. Communiquer nécessite un effort physique et mental. Physique car il faut écrire ou parler. Mental car il faut convertir sa pensée en message, en prenant en compte le récepteur de son message et l’environnement dans lequel on communique. Appeler un ami par téléphone, engager une discussion en face à face, envoyer un mail, écrire un courrier,… Ils demandent également un effort : Conséquence ? De la valeur du pseudonymat aux dangers d’une identité réelle unifiée. Disqus est une plateforme de commentaires installée sur plus de 400 000 sites (dont CNN, Engadget, ou Time) et bien évidemment, ceux qui sont à la tête de cette start-up s’interrogent pour savoir comment améliorer la qualité des commentaires.

Ils ont récemment fait part d’une infographie en guise d’étude sur leur base de données révélant que, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les gens qui utilisent des pseudonymes sont responsables de commentaires de meilleure qualité que les autres. Le pseudonymat n’est pas forcément toxique pour les commentaires En analysant plus de 500 000 commentaires, l’étude révèle que les commentateurs utilisent majoritairement des pseudonymes : 61 % utilisent un pseudo, 35 % sont anonymes et seulement 4 % utilisent leur identité réelle.

Le commentateur moyen qui utilise un pseudonyme contribue 6,5 fois plus que le commentateur anonyme et 4,7 fois plus qu’un commentateur identifié via Facebook (qui est est devenu le concurrent direct de Disqus). L'identité numérique. Certains enseignants documentalistes estiment que le cœur du métier va être, dans les années qui viennent, un travail sur la notion d’identité numérique afin d’aider les élèves à construire leur personnalité, et à réfléchir aux conséquences de cette « mise en scène » médiatisée (Cf Richard Peirano dans Savoirs CDI d’octobre 2011). Le « cœur », c’est peut-être beaucoup s’avancer, mais aucun enseignant, documentaliste ou pas, ne peut nier que l’identité numérique est en train de bouleverser le mode de construction de l’image de soi des adolescents.

En conséquence, il est indispensable que l’Ecole donne aux jeunes les moyens de maîtriser cette image en construction : distinction entre espace privé et espace public, protection des données personnelles, e-reputation... voilà des connaissances à construire avec eux. Cette séance, destinée à des élèves de première professionnelle, n’est évidemment pas transposable à tous les niveaux. Les documents proposés à votre lecture : L'identité numérique. 23 ressources pour comprendre l’identité numérique, la e-réputation et agir. L'identité et ses enjeux en contexte numérique. De l’identité à la présence numérique.