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Platon : Criton (français) : traduction de Victor Cousin. Page 121 page 122 page blanche page 123 CRITON propose à Socrate d'échapper à la mort en fuyant de sa prispn. D'abord c'eût été un contresens dans la destinée de Socrate ; ensuite une faiblesse assez inutile à soixante et onze ans; enfin une violation coupable de la loi athénienne qui ordonnait que tout jugement rendu fût exécuté. Le Criton est le développement de cette dernière considération généralisée, c'est-à-dire de l'obligation morale imposée à tout citoyen d'obéir en toute circonstance aux lois du pays, l'obligation morale étant au-dessus de toute circonstance et n'admettant aucune exception. Page 124 principe prouve à quel point Socrate était jaloux du titre de bon citoyen, et quel prix attachaient ses disciples à dissimuler et à couvrir, en quelque sorte, la désobéissance réelle de leur maître à la partie religieuse de la constitution athénienne, sous l'appareil de ses vertus civiques et de son absolu dévouement aux lois.

Page 125 page 126 page 127 [43a] SOCRATE. Il est vrai. page 128. Platon : Lois 3  (français) : traduction de Victor Cousin. [676a] L'ATHÉNIEN. En voilà assez sur ce sujet. A présent cherchons l'origine des gouvernements. Pour la découvrir, la voie la plus facile et la plus sûre, n'est-ce pas celle-ci ? Laquelle ? Celle qu'il faut prendre aussi quand on veut se donner le spectacle de la marche et du développement de la société, soit en bien, soit en mal. Eh bien ! C'est, je pense, de remonter à la naissance des temps presque infinis qui se sont écoulés, [676b] et des révolutions arrivées dans cet intervalle.

Comment entends-tu ceci ? Dis-moi: pourrais-tu supputer combien de 131 temps il y a que les premières sociétés ont été fondées, et que les hommes vivent sous des lois? Cela n'est nullement aisé. L'époque en est sans doute très reculée, et va se perdre dans l'infini. Sans contredit. Depuis cette époque, ne s'est-il pas formé un nombre prodigieux d'états, tandis que d'autres en pareil nombre [676c] ont été entièrement détruits ? Tout cela a dû nécessairement arriver. [677a] L'ATHÉNIEN. Que disent-elles? Oui. CLINlAS. Éthique à Nicomaque/Livre V. Chapitre 1[modifier] [1129a] Au sujet de la justice et de l’injustice, nous devons examiner sur quelles sortes d’actions elles portent en fait, quelle sorte de juste milieu est la justice, et de quels extrêmes le juste est un moyen. Notre examen suivra la même marche que nos précédentes recherches.

Nous observons que tout le monde entend signifier par justice cette sorte de disposition qui rend les hommes aptes à accomplir les actions justes, et qui les fait agir justement et vouloir les choses justes de la même manière, l’injustice est cette disposition qui fait les hommes agir injustement et vouloir les choses injustes. Posons donc, nous aussi, cette définition comme point de départ, à titre de simple esquisse. Chapitre 2[modifier] Chapitre 3[modifier] Cette forme de justice, alors, est une vertu complète, non pas cependant au sens absolu, mais dans nos rapports avec autrui. Dans la justice est en somme toute vertu Chapitre 4[modifier] Chapitre 5[modifier] Chapitre 6[modifier] TABLE DE L’ESPRIT DES LOIS. Thomas Hobbes (1651), Léviathan. Traité de la matière, de la forme et du pouvoir de la république ecclésiastique et civile.

Du contrat social/Livre II. Livre II[modifier] Chapitre 2.1 Que la souveraineté est inaliénable[modifier] La première et la plus importante conséquence des principes ci-devant établis, est que la volonté générale peut seule diriger les forces de l’État selon la fin de son institution, qui est le bien commun ; car, si l’opposition des intérêts particuliers a rendu nécessaire l’établissement des sociétés, c’est l’accord de ces mêmes intérêts qui l’a rendu possible. C’est ce qu’il y a de commun dans ces différents intérêts qui forme le lien social ; et s’il n’y avait pas quelque point dans lequel tous les intérêts s’accordent, nulle société ne saurait exister.

Or, c’est uniquement sur cet intérêt commun que la société doit être gouvernée. Je dis donc que la souveraineté, n’étant que l’exercice de la volonté générale, ne peut jamais s’aliéner, et que le souverain, qui n’est qu’un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.