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Déconomie

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Andre d'Orlean page personnelle publications. Publications [Les textes récents (2006-2011)] [Ouvrages de recherche] [Directions d'ouvrages] [Articles de recherche dans des revues avec comité de lecture et contributions à des ouvrages de recherche] [Articles dans des revues sans comité de lecture et contribution à des ouvrages de synthèse] [Thèse] [Rapports] [Télécharger la bibliographie jusqu'à 2010 (pdf)] Les textes récents (2006-2011) Entretiens et tribunes à propos du livre L'empire de la valeur : "L'économie doit changer de cadre conceptuel", entretien avec Christophe Fourel, NonFiction.fr, 23 février 2012, [NonFiction, 23 février 2012] "Refonder la science économique", entretien avec Amélie Jammet, Regards, 23 février 2012 [Regards, 23 février 2012], "Le marché gouverne", entretien avec Frédéric Joignot, Le Monde, 21 janvier 2012 [Tribune du 21 janvier 2012] [Lien Le Monde du 21 janvier 2012] "Il faut définanciariser l'économie", Le Monde, 6 décembre 2011 [Le Monde, décembre 2011] L'empire de la valeur.

Ouvrages de recherche haut de page] Constater le besoin de l’impôt pour y consentir. Contre un régime fiscal qui « ne cesse de creuser les inégalités au lieu d’opérer un juste partage des richesses », et contre « la désagrégation du consentement à l’impôt », Raquel Garrido et Clément Sénéchal (Parti de gauche) défendent la marche organisée par le Front de gauche le 1er décembre, « une méthode permettant de sortir par le haut de cette période de tension, et de retrouver l’impulsion positive de la Révolution Française ». Le projet de loi de finances 2014 a été adoptée la semaine dernière à l’Assemblée. Il prévoit des coupes d’environ 15 milliards d’euros dans le budget de l’État, dont 10 milliards pour les services publics. Il arrive à un moment où le consentement à l’impôt se délite à grande vitesse. Jusqu’à présent, face à la caricature et l’opportunisme des partisans du zéro impôt, le principe de légitimité de l’impôt tenait bon.

Payer la dette ? Ainsi, le libre consentement à l’impôt est précédé, nécessairement, du constat de sa nécessité. Deux gouttes d’eau, enfin. Qui a peur de la démondialisation ? Dans une tribune récemment publiée sur Mediapart (6 juin 2011), des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé) déclarent « s’inquiét(er) de la fortune rencontrée par la démondialisation ». Je crois avoir à leur endroit suffisamment d’estime et d’amitié pour leur dire mes désaccords – à plus forte raison après m’être rendu coupable d’avoir moi-même employé le mot « à problème » [1]… Dépolluer du FN Du problème en question, il est sans doute utile de commencer par déblayer la situation politique – entendre la dépolluer du Front national.

Car l’on sent bien que la fortune de l’extrême droite qui capitalise sur ce thème n’entre pas pour rien dans les inquiétudes des signataires. Au fait, qu’est-ce que la mondialisation ? Il y a alors deux définitions possibles de la mondialisation : De quelques approximations de l’anti-démondialisation. 188 – Sapir: Oui, la démondialisation est bien notre avenir. Une partie de la direction d’ATTAC a commis un texte attaquant la « démondialisation » et les « démondialisateurs ».

Ce texte a été publié sur le site Internet de Médiapart[1]. Ce qui pourrait n’être qu’affaire d’opinion et de sain débat prend une tournure déplaisante en raison des méthodes de ces auteurs. Attaquant tous azimuts, proférant de graves accusations, mais sans citer le moindre nom ni le moindre ouvrage, ils s’exonèrent ainsi du principe de vérification de leurs dires. C’est certes une astuce bien pratique, mais assez indigne dans son principe.

Si l’on veut débattre, il faut pouvoir vérifier les propos tenus par les uns et les autres. Cet article est donc révélateur, dans sa forme comme dans son fond, des limites de ses auteurs. I. Nous avons chacun notre vérité, et je ne reproche nullement à ces membres du Conseil scientifique d’ATTAC de ne pas partager la mienne. Ce passage montre une grande confusion et un grand simplisme. Ah mais, me direz-vous, nul auteur n’est cité. Conférence Bernard Friot - de l'emploi à la qualification. Bernard Friot : "La retraite c'est révolutionnaire !" Une crise du troisième type. Isaac Joshua est économiste et membre du Conseil scientifique d’Attac. Dans cet article, il propose une typologie des crises capitalistes depuis 1825, permettant de situer la crise présente dans l'histoire longue du capitalisme.

Voilà maintenant plus de 5 ans que la chute de Lehman Brothers a donné le signal de départ de la première grande crise du 21ème siècle. Déjà particulièrement longue, cette crise ne semble pas près de s’arrêter. Déplaçant son épicentre (des Etats-Unis vers l’Europe), changeant de forme (d’une crise financière à la crise de la dette), elle est toujours là.

Comment la situer par rapport à la longue série des effondrements qui ponctuent l’existence du capitalisme ? Jean Lescure avait noté que 1825 est l'année "de la première crise générale de surproduction digne de ce nom". La régulation concurrentielle : des crises du premier type Commençons par la phase descendante de la crise. Pourtant, le profit, bien qu’au plus bas, se reconstitue peu à peu. L'activité repart. Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines. Et si on créait une civilisation en « open source » ? Un monde sans brevets. Des objets, des appareils, des machines, reproductibles à l’infini par tous ceux qui le souhaitent, grâce à la diffusion « libre » de leurs plans. C’est ce que propose Marcin Jakubowski : ce jeune diplômé de physique nucléaire, habitant du Missouri (États-Unis), devenu agriculteur-bricoleur, cherche à constituer et diffuser un kit de 50 machines industrielles – tracteur, bulldozer, moissonneuse-batteuse, four, éolienne, moteur hydraulique, bétonnière ou machine à compacter des briques de terre – pour bâtir, en toute autonomie, l’infrastructure d’un village.

Ou les bases d’une civilisation ! Le principe est simple : il s’agit de fabriquer artisanalement des machines industrielles, à très bas coût (en moyenne 8 fois moins que celles fabriquées industriellement), et d’expliquer à ceux qui le souhaitent comment les reproduire eux-mêmes. Recensement et adaptation des outils, réalisation et diffusion des plans. Du communisme au capitalisme - Site Jimdo de michelhenry! Du communisme au capitalisme, O. Jacob, 1990 L’effondrement des régimes dits socialistes ne fournit ici que le point de départ de l’analyse, aujourd’hui prophétique, des raisons métahistoriques de la crise qui est vouée à frapper durablement l’économie mondiale.

Fort de sa grande étude sur Marx, M.H. dénonce la faillite de tout régime qui contrevient aux lois de la vie, c’est-à-dire de l’individu. Au-delà de la géo-économie, il s’interroge sur le destin de l’homme dont est niée la réalisation et finalement la valeur. L’introduction expose le thème de l’essai : l’origine identique, en dépit des différences politiques, de l’échec des régimes de l’Est dû à une organisation rationnelle de l’activité humaine qui a abaissé l’individu et de celui, imminent, du libéralisme fondé à des fins de profit sur la force de travail, car il a lui aussi remplacé progressivement l’individu par un système d’abstractions : valeur, capital, intérêt etc.

La vie est ainsi refoulée de toute part. Non, RMI et RSA n'ont pas transformé les jeunes en assistés. Une étude de l'Insee publiée jeudi matin tord le cou à l'un des principaux arguments des détracteurs des revenus minimum de substistance. Non, le revenu minimum d'insertion (RMI), puis le revenu de solidarité active (RSA), n'ont pas eu d'effet désincitatif sur l'emploi des jeunes de 25 ans. S'agissant du RSA, entre 2010 et 2011, "la rupture n'est plus visible dans les taux d'emploi lors du passage à 25 ans", selon l'Insee. Aucune rupture dans les taux d'emploi chez les jeunes diplômés au RMI Selon l'Insee, on peut évaluer l'ampleur de la désincitation au travail en comparant le taux d'emploi des allocataires avant et après 25 ans, cet âge étant un critère d'éligibilité au RMI puis au RSA. Très légère rupture dans les taux d'emploi chez les jeunes très peu ou pas diplômés au RMI La France se singularisse en Europe par son accès au RSA compliqué pour les jeunes.

ATD Quart Monde démonte les (nombreux) clichés sur les pauvres, profiteurs des aides. Facebook. « La ville qui vous nourrit gratuitement » C’est le magazine économique Les Affaires qui le dit en titre : « La ville qui vous nourrit gratuitement ». On parle bien des Incroyables Comestibles à Todmorden et de son mouvement citoyen Incredible Edible. Il faut que le phénomène soit suffisamment fort et incroyablement novateur pour que l’hebdomadaire économique canadien investisse le sujet au point d’enquêter sur place au Royaume-Uni, à Todmorden, pour constater la réalité du nouveau paradigme des Incroyables Comestibles et de la nourriture à partager. Ce que les anglais appellent « Food To Share », servez-vous librement, c’est gratuit.

Voici le récit intégral publié par Les Affaires le 17 août 2013, illustré des images Incredible Edible, il faut parfois le voir pour le croire… Touchées par la crise et inquiètes pour l’environnement, trois citoyennes de la ville anglaise de Todmorden décidaient en 2008 de transformer les espaces publics en potagers accessibles à tous. Le paysage urbain surprend. . « La révolution Peas and Love« On the Phenomenon of Bullshit Jobs | Strike! Magazine. Ever had the feeling that your job might be made up? That the world would keep on turning if you weren’t doing that thing you do 9-5?

David Graeber explored the phenomenon of bullshit jobs for our recent summer issue – everyone who’s employed should read carefully… On the Phenomenon of Bullshit Jobs by David Graeber. In the year 1930, John Maynard Keynes predicted that, by century’s end, technology would have advanced sufficiently that countries like Great Britain or the United States would have achieved a 15-hour work week. There’s every reason to believe he was right. In technological terms, we are quite capable of this. And yet it didn’t happen. Why did Keynes’ promised utopia – still being eagerly awaited in the ‘60s – never materialise? So what are these new jobs, precisely? These are what I propose to call “bullshit jobs.” It’s as if someone were out there making up pointless jobs just for the sake of keeping us all working. This is a profound psychological violence here. André Orléan « Le capitalisme n’est plus porteur d’un projet alternatif » Les séries d'été de l'Humanité : Penser un monde nouveau.

Pour l’économiste, cofondateur des Atterrés, la seule issue à la crise consiste à rompre de façon radicale avec le néolibéralisme et à ouvrir le débat sur un nouveau système de production. Discret, à soixante-trois ans, André Orléan est pourtant l’un des économistes hétérodoxes français les plus reconnus dans le monde. Diplômé de Polytechnique puis de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), il est aujourd’hui directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (Ehess) et directeur de recherche au CNRS.

De ses travaux sur la monnaie, il développe « l’unidisciplinarité » où « la monnaie est un rapport social », une institution avant d’être un instrument. En 1984, il écrit avec Michel Aglietta la Violence de la monnaie. Comment expliquer l’ahurissante défaillance des dirigeants politiques depuis le déclenchement de la crise en 2008 ? André Orléan. André Orléan. André Orléan.