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Génération Y, un mythe ?

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Rions un peu avec les générationYologues (1) » Nouvelles Carrières. Les précaires & les diplômés. La génération Y existe-t-elle vraiment ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Brafman Ils sont l'objet d'études, de colloques, des livres entiers leur sont consacrés. La blogosphère déborde de commentaires sur eux, ils font la "une" des magazines, sont invités à la télévision. La génération Y, c'est ce label donné aux 20-30 ans grandis avec les nouvelles technologies. Y parce qu'elle succède à la génération X des enfants de baby-boomers, Y en référence aux fils des écouteurs sur le torse, Y à prononcer à l'anglaise ("ouaille"), parce qu'elle serait la génération qui s'interroge tout le temps. Ils sont environ 13 millions, soit plus de 20 % de la population, nés entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990. Et sont désormais présentés comme un vrai phénomène de société.

Génération Y, concept marketing ou réalité sociologique ? Certes, ils sont ultra-connectés, manient les outils technologiques et surfent sur les réseaux sociaux avec une aisance déconcertante. Mais cette précarité aurait aussi du bon. Et si la génération Y n'était qu'un mythe ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean Pierre Bouchez, professeur associé, université de Versailles-Saint-Quentin, directeur scientifique du Groupe Merlane Deux "mondes" qui observent, analysent cette fameuse génération Y, approximativement âgée de 20 à 30 ans, aboutissent à des visions pour le moins contrastées… D'une part, un "monde" regroupant une majorité d'auteurs-consultants d'ouvrages managériaux, et d'autre part quelques rares chercheurs issus du "monde académique".

Le premier "monde" alimente quantitativement très largement ce nouvel engouement pour les jeunes Y, décrivant de manière convergente et consensuelle les caractéristiques majeures de cette génération, notamment à travers les fameux "4 I" : Interconnectés, Inventifs, Individualistes et Impatients (qui peuvent naturellement correspondre à une certaine réalité), au regard d'autres générations. Que penser de ce décalage ? Jean Pierre Bouchez est le créateur de Planète Savoir.

Génération Y en entreprise : ce que cache la peur des 15-30 ans | Rue89 Eco. Mythe et réalité de la génération Y - LES CLES DE LA REUSSITE - RESSOURCES HUMAINES. D'éternels ados, adeptes des jeans, des geeks indisciplinés et insouciants... La génération Y fait l'objet d'une production livresque pléthorique. Ces jeunes sont-ils pour autant inadaptés au monde du travail? Pour Jean Pralong, professeur de gestion de ressources humaines et titulaire de la chaire en nouvelles carrières à Rouen Business School, « les préjugés doivent cesser, car la génération Y n'existe pas.

Il faut sortir de cette approche simpliste de regroupement par tranches d'âge et ne pas occulter les questions de classes sociales, de diplômes et d'expériences. » Pour optimiser au mieux les compétences de ces jeunes, le chef d'entreprise doit donc prendre en compte l'ensemble de ces spécificités. Le premier jour de travail est une étape importante pour toutes les nouvelles recrues. Deuxième conseil : n'hésitez pas à lui donner des consignes et à lui imposer des lignes de conduite. Est-il possible d'utiliser Facebook au bureau ?

Maurice Di Giusto, dirigeant de la SAS Di Giusto. REPÈRE RH - Génération Y et emploi des seniors : où sont les vraies questions ? Organisé par de jeunes étudiants, un débat resitue ces thématiques dans leur contexte et dans leurs perspectives.À quoi songent les jeunes gens qui s’apprêtent à embrasser à la fois les RH et le monde du travail ? Le 4 avril, à Malakoff, les étudiants du Master IRH de l’Université Paris Descartes organisaient une soirée-débat sur les thèmes qui leur semblaient le plus dans l’air du temps.« Nous nous sommes réunis, nous avons discuté », explique Fabien Calvin, l’un de ces étudiants, « et nous sommes vite tombés d’accord ».

Du chapeau sont sortis, dans l’ordre, la génération Y et l’emploi des seniors.Consultants, DRH, coach, sociologue et psychosociologue se sont donc retrouvés pour débattre de ces deux thématiques, autour desquels la littérature RH tourne en rond, en reposant toujours les mêmes questions.Le résultat ? « En fait, reconnaît Fabien quelques jours plus tard, nous avions plein de clichés en tête. Les cahiers du DRH, N° 186 © Tous droits réservés. Niveau informatique des digital natives : la fin d’un mythe. La génération Y (ou digital native ) dispose d’une compétence incontestable aux yeux de beaucoup d’observateurs : la maîtrise complète des outils informatiques, du web et des smartphones. La presse est d’ailleurs l’un des relais importants de cette théorie. Pourtant une analyse sérieuse du phénomène amène le mythe à s’effondrer très rapidement.

Le grand quiproquo La naissance d’un mythe des compétences informatiques de cette génération tient bien sûr à des observations bien réelles. Chacun de nous voit les adolescents branchés en permanence sur Facebook, des enfants de 3 ou 4 ans naviguer intuitivement sur un iPhone, des jeunes pirates mettre à mal la sécurité de firmes internationales… Cette génération apparaît donc comme des surdoués de l’informatique. Il y a cependant un grand malentendu dans ce raisonnement : la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. Pour éclairer mon propos, prenons l’exemple d’un produit nettement plus simple : la voiture.

Génération Y : L’éducation comme enjeu. Je reviens sur l’article que j’avais publié la semaine passée concernant la génération Y, issu de mes notes sur l’intervention de Benjamin Chaminade à Lorient lors de la journée Web et entreprises. En effet, suite à cette lecture, j’ai trouvé 3 articles traitant de cette génération dans ma veille Twitter et qui apportent un éclairage a priori contradictoire mais au final complémentaire autour de la notion de l’éducation sur cette génération. Le premier émane d’un enseignant Ne me dites plus que je suis un digital native de la génération Y . Il estime que cette « génération » dont il fait partie est encore trop jeune et trop hétérogène dans ses usages et compétences pour la rallier sous la bannière des « Y », il le constate à titre personnel et en tant qu’enseignant quand il observe ses amis ou ses étudiants : l’usage et la compétence est très disparate d’un individu à un autre.

(Il y a) « la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. A vos souris ! Like this: Ne dites plus Génération X, Y, Z mais zozos, momos, bobos, cocos, yoyos...Jean-Luc Excousseau présente la gén. Le sociologue et sémiologue Jean-Luc Excousseau* est co-fondateur de l’Association du Marketing Générationnel, et auteur de «La Mosaïque des Générations». Spécialisé dans l’étude et le décryptage des générations, il pose un regard acéré et différent sur ce phénomène que chacun aimerait mieux comprendre.

Les générations ne suivent pas forcément les calendriers et ne s’alignent pas exactement sur les débuts ou fins de décennies. Je préfère m’appuyer sur la démographie. On constate de 1920 jusqu’à 1976 une synchronisation des démographies de l’Europe et de l’Amérique du Nord avec globalement les mêmes baby boom et baby bust. On peut ainsi noter des creux, des piques et tracer des frontières communes entre les générations. Mais une génération n’est pas qu’une question d’âge et de dates de naissances. Pour éviter qu’on ne résume les générations à des lettres -X, Y ou Z-, il a créé une nouvelle typologie.

. - les cocos (collectifs concrets) . - les momos (mobiles moraux) . - les yoyos.