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Article 2 : L'agriculture urbaine

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Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Rôle de la FAO dans l’agriculture urbaine L’agriculture urbaine et périurbaine (AUP) consiste à cultiver des plantes et à élever des animaux à l’intérieur et aux alentours des villes.

Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

L’AUP fournit des produits alimentaires de divers types de cultures (graines, plantes racines, légumes, champignons, fruits), des animaux (volailles, lapins, chèvres, moutons, bétail, cochons, cochons d’Inde, poissons, etc.), ainsi que des produits non alimentaires (herbes aromatiques et médicinales, plantes ornementales, produits forestiers, etc.). Elle comprend la sylviculture pour la production de fruits et de bois de feu, ainsi que l’agroforesterie et l’aquaculture à petite échelle. Sécurité alimentaire. Les chiffres clés de l’agriculture urbaine. 800 millions de personnes.

Les chiffres clés de l’agriculture urbaine

C’est le nombre estimé de personnes impliquées dans l’agriculture urbaine et périurbaine à l’échelle mondiale, selon la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. La majorité des récoltes est consommée par les ménages, mais 200 millions de citadins font de la production marchande. 73 hectares. C’est la surface cultivée en zones urbaines ou périurbaines en Île-de-France selon Natureparif, l’agence régionale pour la nature et la biodiversité.

Les jardins familiaux et ouvriers représentent 50 % de la superficie, les jardins d’insertion environ 20 %. 100 hectares. 2 000 personnes. 1 500 fermes. 50 kg par m2 et par an. Agriculture urbaine. C’est quoi l’agriculture urbaine ?

Agriculture urbaine

L’agriculture urbaine, c’est la production de fruits, de légumes, de plantes ou de tout type d’aliments en ville. Elle est reconnue par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture comme une nécessité afin de permettre le développement durable. Elle apporte en effet de nombreux avantages : production d’une alimentation locale et bio en ville, mais aussi réintroduction de la biodiversité dans les espaces urbains. Enfin, cette pratique pourrait s’inscrire comme une alternative face à la raréfaction des terres cultivables. Agriculture urbaine : quelle définition ? une actualisation nécessaire? – AgriUrbain. Il existe de multiples définitions du concept « agriculture urbaine ».

Agriculture urbaine : quelle définition ? une actualisation nécessaire? – AgriUrbain

La majorité des chercheurs ou acteurs de l’AU ont développé leur propre définition du concept. Les grands éléments de ses définitions inclus la localisation de l’activité (sur un territoire urbain), l’activité ele-même (production alimentaire ou autres), sa raison économique (revenu pour des agriculteurs ou des familles) et son inclusion dans le système alimentaire conventionnel ou dans un système alternatif. Nous pourrions y ajouter que la gouvernance des projets et les objectifs visés par ceux-ci sont aussi des éléments de l’ADN de l’agriculture urbaine. Cette activité est souvent non planifiée, non contrôlée et informelle, mais des caractères de l‘AU qui sont actuellement en mutation vers une certaine forme d’auto-planification par les acteurs du milieu.

Les jardins collectifs, entre nature et agriculture. Dossier : Nature(s) en ville Des premiers jardins ouvriers nés en France au XIXe siècle aux jardins familiaux et partagés d’aujourd’hui, les jardins collectifs, nommés ainsi par opposition aux jardins privés individuels, n’ont cessé d’évoluer, mobilisant autour d’eux un ensemble d’acteurs : État, entreprises publiques ou privées, associations...

Les jardins collectifs, entre nature et agriculture

On les divisera ici en deux grandes catégories, les jardins familiaux et les jardins partagés. Apparus en Allemagne, les jardins familiaux se développent véritablement en France à partir de 1896 sous l’impulsion de l’association « La ligue du coin de terre et du foyer » fondée par l’abbé Lemire, prêtre démocrate chrétien d’origine paysanne et homme politique influent (Dubost 1997). Dénommés également jardins ouvriers, leur objectif est de lutter contre l’alcoolisme et de donner aux ouvriers venus des campagnes une parcelle de terre à cultiver. Faire son jardin revêt alors une dimension autant sociale qu’alimentaire. Figure 1. Figure 2. . © P. Quelle place pour l’activité agricole en ville ? Dossier : Nature(s) en ville Dans un contexte de lutte active pour l’espace, l’agriculture n’est que rarement considérée comme légitime dans les grandes villes d’Afrique de l’Ouest.

Quelle place pour l’activité agricole en ville ?

Si elle existe massivement de fait, implantée dans les interstices les plus précaires, son rôle social, économique et environnemental peine à être reconnu par les politiques de planification. Celles-ci, inspirées par les modèles urbains occidentaux, ont longtemps séparé et différencié les activités urbaines et celles proprement rurales, avec parmi elles, l’agriculture. Ouagadougou constitue un bon exemple de cette dualité entretenue entre villes et campagnes, villes et nature ou ville et agriculture.

Bien plus que des critères démographiques, c’est cette distinction fonctionnelle entre activité agricole et autres activités qui est au cœur de la définition de la ville au Burkina Faso. Sécurisation foncière et économique Évolution spatiale des sites maraîchers à Ouagadougou entre 1996 et 2009 © Laure Le Gall. De « Charm City » à « Farm City » : la reconquête des espaces en déshérence par l’agriculture urbaine à Baltimore. Bibliographie | citer cet article Le regard des enseignants Cet article sur Baltimore permet d’illustrer des notions en quatrième, seconde, terminale.

De « Charm City » à « Farm City » : la reconquête des espaces en déshérence par l’agriculture urbaine à Baltimore

Tout d’abord celle de shrinking cities (villes connectées au monde mais qui connaissent un phénomène de rétrécissement) conséquence spatiale de la désindustrialisation de la Rust Belt. La malnutrition peut être étudiée ici de façon originale puisque dans cette métropole de la première puissance économique mondiale se trouvent des « déserts alimentaires » ou food deserts. La maire démocrate de la ville a mis en place une politique de réhabilitation des ghettos et de reconquête des espaces abandonnés avec les habitants comme acteurs centraux.

S. Baltimore est à un tournant décisif de son histoire. 1. 1.1. Baltimore : repères de localisation Alors que l'aire métropolitaine de Baltimore gagne des habitants, la ville en perd depuis soixante ans. La population de Baltimore en chiffres en 2014. Quand l’agriculture s’installe en ville… Dossier : Nature(s) en ville Longtemps célébrée comme un vestige des temps passés, l’agriculture en ville s’impose aujourd’hui à l’agenda des politiques, qu’il s’agisse des documents d’urbanisme (schémas de cohérence territoriale (SCOT), schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE), plans locaux d’urbanisme (PLU)) ou des contractualisations locales (voir, par exemple, le Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), voté le 25 octobre 2012 et qui soutient l’agriculture de proximité).

Quand l’agriculture s’installe en ville…

Comme les y incitent les lois SRU (solidarité et renouvellement urbains) et les Grenelles de l’environnement, les collectivités territoriales expérimentent des dispositifs fonciers innovants en faveur de l’agriculture de proximité : zones agricoles protégées, périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains, îlots fonciers, chartes foncières ou projets agri-urbains. L’agriculture au cœur des villes : une agriculture encore teintée d’utopie… © P.

. © L. L'agriculture urbaine redessine les villes. Les premières initiatives lancées ont utilisé l'espace urbain non bâti pour installer des potagers : toits, terrains vagues, jardins publics, ronds-points... D'autres projets à plus grande échelle et partant à l’assaut du bâti commencent à voir le jour, comme les serres installées sur les toits ou les fermes verticales. L'agriculture urbaine se caractérise donc par une grande multiplicité de formes ; multiplicité dans les lieux retenus (friches abandonnées, toits, anciens sites industriels, etc.), mais aussi dans les supports de production choisis : pleine terre, substrats rapportés et pouvant notamment provenir des déchets produits par la ville (terre, déchets verts ou organiques), ou cultures hors sol (hydroponie, par exemple).

2019 15 agriculture urbaine. L’agriculture urbaine pourrait nourrir 10 % des populations des villes. Julien Fosse est biologiste et travaille sur les questions d’agriculture et d’environnement à France stratégie.

L’agriculture urbaine pourrait nourrir 10 % des populations des villes