Comprendre l’ère victorienne par l’analyse de données. On évoque souvent les Digital Humanities, sans regarder leurs résultats. Or c'est incontestablement ceux-ci qui s'avèrent intéressants. Qu'est-ce que l'analyse informatique apporte à la connaissance ? Dan Cohen vient de livrer un passionnant billet issu d'une présentation qu'il a faite de son travail de recherche sur l'ère victorienne, à la Conférence de l'Institut Victorien qui s'est tenue à l'université de Virginie début octobre. Sa présentation expose les premiers résultats que Dan Cohen et Fred Gibbs ont obtenus en travaillant avec Google Books pour utiliser la base de livres de l'époque victorienne numérisée par l'ogre de Mountain View.
"Peut-on mieux comprendre l'ère victorienne par des méthodes mathématiques ? " La planète Neptune a été vue pour la première fois par un télescope en 1846, après que sa position ait été estimée grâce aux calculs savants de deux mathématiciens. Mais au cours du XIXe siècle, les mathématiques ont évolué. Comme la crise de religion. Share and Enjoy. Quelques exemples, Pierre Mounier.
1Lorsque Hubert Guillaud, rédacteur en chef d’InternetActu, pose la question de l’utilité des humanités numériques dans un billet du blog qu’il anime sur l’édition numérique, La Feuille, il fait mouche. Après avoir montré à quel point ce secteur était en plein développement, il remarque cependant qu’il est parfois peu aisé d’en appréhender les retombées positives : 1 Hubert Guillaud, « Qu’apportent les digital humanities ?
», La Feuille, 22 juillet 2010, (...) En tant que non-spécialiste, on a du mal à voir, à saisir l’apport de cette nouvelle forme de science, au-delà de ce qu’elle apporte pour le chercheur. On constate bien dans le Manifeste des digital humanities qu’il y a d’abord cette volonté de faire communauté autour de l’intégration de la culture numérique dans les pratiques de recherche d’aujourd’hui. […] On est beaucoup dans la structuration d’une discipline, alors qu’on souhaiterait surtout comprendre ce que ces outils apportent concrètement1. 7 Antonio A. Humanités numériques et patrimoine. En compagnie d’Aurélien Berra et Bjorn-Olav Dozo, je suis en train de rédiger un petit ouvrage de vulgarisation « Qu’est-ce que les Digital Humanities ?
» pour OpenEdition Press. Je publierai ici les premières versions des textes formant ma contribution à cet ouvrage. N’hésitez pas à commenter et corriger, j’intégrerai les suggestions à la version définitive du texte. Celui qui suit constitue un bout de chapitre consacré aux relations entre les humanités numériques et la société. Il traite de l’aspect patrimonial. “Qu’apportent les digital humanities ?”
Préoccupations très internes au monde académique. Illustrés. Le dialogue que le public peut établir avec son propre patrimoine culturel à travers les projets d’humanités numériques est dans certains cas plus intense, plus riche et surtout plus interactif que les exemples qui viennent d’être donnés. On, mais surtout les motifs qui y sont brodés. ShareThis. A dépouiller. Pour préparer notre colloque “Conditions de recherche et Digital Humanities : quelles perspectives pour les jeunes chercheurs ?” , co- organisé avec “L.I.S.A. – das Wissenschaftsportal der Gerda Henkel Stiftung” et le Centre pour l’édition électronique ouvert (Cléo) les 10 et 11 juin 2013 à l’IHA, nous avons lancé le 9 avril 2013 un appel à contributions en français, en allemand et en anglais.
Au total, nous avons reçu 25 contributions dont deux dessins. Parallèlement, une discussion s’est établie sur la liste francais de DH (ici et ici). Deux contributions sur cette liste ont ensuite été transformées en billet de carnet de recherche. Douze articles ont été rédigés en allemand, onze en français et deux en anglais. En partant de ces contributions, les quatre groupes de travail ont chacun redigé un texte destiné à introduire aux tables rondes du colloque (programme). Panel I: Which changes are currently taking place in our research and academic culture? Contributions en français More Posts.