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Suprématisme

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Lazar Lissitzky - 79 œuvres d'art. El Lissitzky : de l'avant-garde à la propagande russe, la trajectoire sinueuse d'un artiste total. Pour le centenaire de la Révolution d’octobre, le Centre Pompidou revient sur l’histoire de l’école d’art de Vitebsk, fondée en 1919 par Marc Chagall.

El Lissitzky : de l'avant-garde à la propagande russe, la trajectoire sinueuse d'un artiste total

Architecte, peintre, graphiste, scénographe, Lazar Lissitzky en était l’un des piliers. Retour sur le parcours tumultueux d’un homme à tout faire. « Battez les blancs avec le triangle rouge ». Cette affiche de 1919 est l’une des plus marquantes d’El (abréviation de Lazar) Lissitzky (1890-1941). Le triangle rouge en question s’enfonce dans le cercle blanc posé sur fond noir, comme pour le faire éclater en deux. Comment ne pas vouloir écraser l’armée du Tsar quand on a été contraint d’étudier l’architecture en Allemagne en raison de quotas imposés aux Juifs ? Malévitch - Croix noire sur fond blanc - 1915. Malévitch - Carré noir sur fond blanc - 1913. Photographie de la dernière exposition futuriste 0 10 de Malévitch à Petrograd en 1915 2006 State Russian Museum St Petersburg. Kazimir Malévitch (Radio Palettes, 2016) Le suprématisme. Le suprématisme est un mouvement pictural russe du début du XXème siècle qui a été construit essentiellement autour de l’oeuvre et la personnalité de Kasimir Malévitch.

Le suprématisme

Comme le dit le principal intéressé : “Le suprématisme est né à Moscou en 1913. Les premières oeuvres, présentées à l’exposition de peinture de Pétrograd ; ont soulevé l’indignation des “vénérables journaux de l’époque”, de la critique, ainsi que des professionnels, les maîtres de la peinture.” Selon Malévitch, c’est en dessinant le décor de l’opéra futuriste, la Victoire sur le Soleil (représenté en décembre 1913), que le carré noir s’est imposé au peintre; mais il a fallu attendre l’exposition collective 0.10 -la dernière exposition futuriste (Pétrograd – 1915) pour voir les premières oeuvres picturales dites suprématistes.

Les suprématistes Développement du suprématisme La période couleur (1915-1918) : La période blanche (1918) : Interprétation du suprématisme Les éléments picturaux du suprématisme. Biographie et oeuvres de Kasimir Malévitch fondateur du suprématisme. « Et je dis : Aucun des cachots de l’Académie ne résistera au temps en marche » L’histoire de Kasimir Malevitch est certainement celle d’un drame dans la directe lignée de ces grands artistes restés longtemps incompris avant qu’ils ne deviennent, après leur mort, ces figures légendaires que les historiens glorifient comme ces héros incontournables qui ont imposé un ordre de valeur nouveau.

Biographie et oeuvres de Kasimir Malévitch fondateur du suprématisme

Car on ne sait pas trop qui entre Malévitch, Mondrian, Kandinsky, Klee et quelques autres est à l’origine de la naissance de ce que l’on appelle la peinture abstraite, mais si on en reste à la stricte chronologie, c’est bien Malévitch qui, en 1913, avec son esquisse du carré noir sur fond blanc pour le décor de l’opéra futuriste la Victoire sur le Soleil, posa la pierre la plus radicale d’un édifice tellement révolutionnaire à l’époque, que beaucoup d’artistes de la deuxième moitié du XXème siècle en sont encore à en digérer les fondations. 1900-1910 : les années d’apprentissage 1935 : Mort du peintre. Malévitch, carré blanc sur fond blanc. Aujourd’hui nous regardons une célèbre toile du peintre Kasimir Malévitch, il s’agit du carré blanc sur fond blanc, de 78,7x78,7 cm, réalisé en 1918 et conservé au Musée d'Art moderne (MOMA), New York Le motif du carré peint d’une seule couleur apparait chez Malevitch en 1913 dans les décors et les costumes réalisés pour l’opéra cubo-futuriste La Victoire sur le soleil, de Matiouchine.

Malévitch, carré blanc sur fond blanc

En décembre 1915, il présente parmi 39 œuvres suprématistes son premier Carré noir et son Carré rouge à l’exposition « 0,10 » (Zéro-Dix). « Après cela, que faire ? » demandait-on déjà en 1916, voyant dans ce carré la mort de la peinture. Pour Malevitch, le Carré noir n’est pas un terme mais le début d’une nouvelle étape qui conduit la peinture vers une plus grande vérité, à une sensation pure. Pas tout à fait carrée non plus, cette peinture témoigne, comme pour le Carré noir , d’une grande sensibilité.