background preloader

Le Barrage de Sivens

Facebook Twitter

Une manif déclarée et un rassemblement à hauts risques samedi prochain - 20/11/2014. Sivens. Testet : voilà ce que disent les agriculteurs pro-barrage. Toulouse, correspondance Il faut un peu ruser pour parvenir à discuter avec les centaines d’agriculteurs de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Expoitants d’Agricoles) réunis ce mercredi à Toulouse.

Testet : voilà ce que disent les agriculteurs pro-barrage

Parce que, comme il est répété au micro de la manifestation : « Les journalistes parisiens ne comprennent rien au monde agricole, dans leurs bureaux. Qu’ils viennent voir ce que c’est notre métier sur le terrain ». Un mélange de mauvaise foi et d’affirmation de groupe, quasi exclusivement masculin, pour savoir qui est légitime ou pas pour parler de l’agriculture.

Alors, le journaliste exagère un peu ses origines rurales et sa proximité avec son grand-père agriculteur pour que la discussion s’installe. « Rester compétitif » Le mot d’ordre du jour : « Produire français » contre « les normes imposées par Bruxelles » et surtout par le gouvernement, « qui cherche toujours à laver plus blanc que blanc, à être meilleur que les autres ». - Jean-Louis Cazaubon - - Dorian - Un autre son de cloche.

Le Projet

Stop au barrage d’irrigation de Sivens – Agir pour l'Environnement. Sivens. Lisle-sur-Tarn le 17 novembre 2014 À Monsieur Samuel Cèbe, du Parti Socialiste tarnais : Bonjour, Si, pendant le processus de dialogue annoncé pour Sivens, un membre du collectif d’occupation s’asseoyait à la table des négociations, sans se faire gazer, frapper, estropier, jeter des grenades dessus, déjà nous aurions fait un grand progrès.

Sivens

Ce que Samuel Cèbe devrait arriver à comprendre un jour, le plus tôt sera le mieux, c’est que par la violence (jusqu’au 26/10) et le mépris (depuis le 4/11, jour où La ministre a refoulé du ministère un membre du collectif d’occupation), il n’y aura aucune solution possible. Monsieur Cèbe, vous nous traitez avec violence et mépris, et vous pensez que c’est une attitude qui conduit à un rassemblement des Tarnais zé des Tarnaises ? Collectif Tant qu’il y aura des bouilles. Sivens : France 2 diffuse des images des violents affrontements. France 2 a diffusé des images des violents affrontements au terme desquels Rémi Fraisse, un manifestant de 21 ans, est décédé.

Sivens : France 2 diffuse des images des violents affrontements

L'enquête doit démontrer s'il a été touché par une grenade des forces de l'ordre. La vidéo, tournée par un groupe anarchiste, ne montre pas la scène ayant mené au drame, mais les affrontements qui ont eu lieu plus tôt. On y voit un groupe de gendarmes mobiles prendre feu après un jet de cocktail Molotov, hurler à leurs collègues qu'ils veulent un ravitaillement en grenades, leurs collègues leur répondant "on n'en a pas". Dans la forêt, un gendarme est pris à part et ses collègues peinent à le libérer, au point que l'un d'entre eux perd son casque. En face, deux groupes de manifestants : l'un est pacifique et recule dans le calme lorsque les gendarment avancent. Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du TESTET. A Albi, les pro-barrage défilent contre les « zadistes » de Sivens. C'était la première grande manifestation en faveur du barrage sur le site de Sivens, dans le Tarn.

A Albi, les pro-barrage défilent contre les « zadistes » de Sivens

Entre 2 200 et 4 000 partisans du projet ont défilé samedi 15 novembre dans les rues d'Albi pour demander le retour de « l'ordre républicain » sur le site occupé par des opposants à l'ouvrage, endeuillés par la mort d'un jeune écologiste et autobaptisés « zadistes ». Les travaux de la retenue d'eau ont été suspendus pour une durée indéterminée le 31 octobre dernier par le conseil général du Tarn, porteur du projet, après la mort du jeune militant écologiste Rémi Fraisse, tué par une grenade lancée par les gendarmes.

Cet événement a suscité un fort émoi dans tout le pays, des associations, des syndicats et des proches de Rémi Fraisse accusant les autorités d'avoir caché pendant 48 heures la vérité sur les circonstances de son décès. Lire : Mort de Rémi Fraisse : une communication officielle parcellaire « Une question de survie »