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Foule paradoxale. Alors comme ça les étourneaux, les poissons et les criquets feraient des prouesses en matière de déplacement collectifs (cf ce précédent billet)? Et nous alors, nous ne serions pas capables de faire pareil? Il faut bien avouer que ce qu’on réussit de plus spectaculaire dans ce domaine, ce sont de catastrophiques mouvements de foule paniquée: une bousculade dans un stade, une évacuation de discothèque pendant un incendie, un rush à l’ouverture des portes d’un concert de rock… Pas très efficace comme comportement auto-émergent (ce qui illustre au passage que tous ces phénomènes ne sont pas forcément des adaptations évolutives).

Mais n’anticipons pas et observons déjà ce qui se passe dans une foule « normale ». En situation « normale »: circulation alternée et oscillations régulières Tout comme pour les voitures, l’analogie avec la mécanique des fluides trouve très vite ses limites avec les piétons. Pareil dans un couloir à double-sens: en cas de panique, sauve qui peut!