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Maternité / Paternité

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Qui veut des enfants ? Arrière-plan des théories des agents médicaux et sociaux Warren Hern critique la façon dont la plupart des médecins acceptent « la définition téléologique largement répandue de la femme, comme essentiellement machine à reproduire » (Hern 1971 : 5).

Qui veut des enfants ?

Pour le médecin, implicitement, non seulement la grossesse est normale mais elle est aussi : « …particulièrement désirable du point de vue du fonctionnement physiologique, psychologique et social de la femme, et l’impossibilité (ou pire, le refus) de devenir ou de rester enceinte est donc pathologique. ESRH1220221C - MESR : enseignement-sup-recherche.gouv.fr Circulaire sur les congés. Accueil. Les « fémivores » : américaines, féministes ET écolos. Pour ces « féministes qui font des conserves », écologie et féminisme vont de pair.

Les « fémivores » : américaines, féministes ET écolos

Elisabeth Badinter n’a qu’à bien se tenir. Deux femmes jardinent dans un potager collectif (Andreas Duess/Flickr) Une nouvelle espèce de féministes américaines est-elle en train de naître ? Le New York Times les a baptisées dimanche les « fémivores », et le nom galope désormais de forums en blogs, de radios en télés. ‘The Conflict’ and ‘The New Feminist Agenda’ « Allaiter est une liberté » : NKM répond à Elisabeth Badinter. Aux Etats-Unis, un festival de clichés sur les parents français.

Ce fut la vogue littéraire du printemps : deux best-sellers américains expliquent comment élever les enfants aussi bien qu’en France.

Aux Etats-Unis, un festival de clichés sur les parents français

Hélas, le dernier livre d’Elisabeth Badinter vient d’être traduit en anglais, et il risque de pulvériser les illusions ! L’éducation à la française aurait des vertus dont les Américains devraient s’inspirer pour éviter à leurs enfants de devenir obèses et insupportables en société. Et pour permettre aux parents d’avoir une vie de couple plus relax. Très commentés dans les médias et sur les réseaux sociaux, deux livres farcis d’idées reçues, qui se basent sur l’observation d’un très petit groupe social français – les classes moyennes supérieures des jolis quartiers – sont des odes béates à la France.

Le premier est paru en février : « Bring up bébé : one American mother discovers the wisdom of French parenting » (Elever bébé : une mère américaine découvre la sagesse de la parentalité française). Maman ? Non merci ! Le devoir d’enfant à l’ère de la médicalisation : stigmates, retournements et brèches en procréation assistée. 1Le traitement social du devoir d’enfant à l’ère de la médicalisation, ses effets stigmatisants mais aussi paradoxaux sont au cœur de cette contribution.

Le devoir d’enfant à l’ère de la médicalisation : stigmates, retournements et brèches en procréation assistée

Ce sont les spécificités, les éventuelles contradictions de cette régulation sociale liée à une institution médicale puissante qui vont particulièrement m’intéresser. En effet, chaque société stigmatise à sa façon les femmes qui échappent à l’injonction reproductive. Ainsi, par exemple, Françoise Héritier (1978, 1984) a observé dans des sociétés pré-scientifiques comment les pratiques mortuaires symbolisent la mise à l’écart des femmes stériles, sans règles chez les Somo : les femmes stériles ne sont pas considérées comme des vraies femmes mais comme des jeunes filles immatures et sont inhumées dans le cimetière des enfants.

Jamais ? « Etes-vous suffisamment mère ? » La une provoc’ de Time. La couverture de Time C’est une couverture qui fait beaucoup de bruit.

« Etes-vous suffisamment mère ? » La une provoc’ de Time

Le magazine américain Time, dans son édition américaine, demande : « Etes-vous suffisamment mère ? », avec la belle photo, authentique, d’une femme allaitant son fils de 3 ans, debout sur une chaise pour atteindre le sein de sa mère. Le titre et la photo de Jamie Lynne Grumet, 26 ans, et de son fils, bien plus que l’article qui suit et qui est très sérieux sur les liens mère-enfant, ont suscité un vif débat aux Etats-Unis. Ses détracteurs ont trouvé cette couverture provocatrice et culpabilisante. L’allaitement reste un sujet de controverse aux Etats-Unis, où il n’est pratiqué que pour 15% des bébés jusqu’à l’âge de six mois, comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé. En France, l’allaitement est une valeur en hausse, d’année en année, avec les deux-tiers des enfants allaités à la naissance, mais seulement 28% au-delà de six mois.

La couverture de l’édition européenne de Time. Je suis un homme qui refuse d'être père : c'est presque une tare. Paternité, statue d'un père serrant un enfant dans ses bras (flickr, FlickrDelusions, cc) Je n'ai jamais voulu d'enfant.

Je suis un homme qui refuse d'être père : c'est presque une tare

C'est comme ça. Dans mon esprit, ça n'a pas fait l'objet d'une lourde introspection, et je n'ai vécu aucun déchirement intérieur. Pour moi, c'est une simple évidence, aussi limpide que le fait d'avoir les cheveux bruns ou le teint mat. J'ai 36 ans et je suis issu d'une famille de classe moyenne. The “Motherhood Penalty” The Cultural Politics of Motherhood. By Lisa Wade, PhD, Mar 29, 2011, at 10:03 am This cartoon deftly captures the cultural ideologies of mothering and their politicization.

The Cultural Politics of Motherhood

Ideas about whether women should be mothers, and how they should mother when they are, interact to make all women’s choices suspect.