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Féminisation

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Academie Francaise Face a La Feminisation. 1.

Academie Francaise Face a La Feminisation

Le contexte : l’origine de la polémique à propos de la féminisationdes noms Le débat trouve son point de départ au Québec. En 1979, l’Office québécois de la langue française exhortait à l’utilisation des formes féminines dans tous les cas possibles. Et ceux pour lesquels l’appa riement masculin-féminin était problématique. Avril 1986, l’Office québecois de la langue française approuva le texte de ce comité, Titres et fonctions au féminin : essai d’orientation de l’usage .En France, des femmes appartenant au gouvernement ou évoluant dans lesmilieux proches du pouvoir avaient soulevé une question en 1981.

Remarquaient l’absence de certaines formes féminines dans les échelons supérieurs de la hiérarchie sociale où étaient utilisés des termes exclusivement masculins.Ell es percevaient cette lacune comme un signe d’oppression, un obstacle au changement social et aussi une quasi exclusion des femmes de ces fonctions. D’emblée posée comme un pro blème de société. Féminisation - Femme j'écris ton nom. DGLF - La féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre. Quelques dates 11 mars 1986 : Circulaire du Premier ministre relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre6 mars 1998 : Circulaire du Premier ministre relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titreOctobre 1998 : Rapport de la commission générale de terminologie et de néologie sur la féminisation des noms de métier,fonction, grade ou titre2ème trimestre 1999 : Guide d'aide à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre de l'institut national de la langue française, préfacé par Lionel JOSPIN6 mars 2000 : Note du ministère de l'éducation nationale relative à la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre (B.O.E.N. du 9 mars 2000) Quelques faits De la règle à l’usage, il n’y a ensuite plus que quelques pas...

DGLF - La féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre

On constate aujourd’hui une accélération du processus de féminisation, non seulement dans les administrations, mais aussi dans la langue courante, notamment dans les médias. Rapport sur la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre - Sommaire. Académie française- Féminisation 2002. Langue française-Questions de langue. À : « la voiture de Julie » ou « la voiture à Julie » ?

Langue française-Questions de langue

(sommaire) La préposition à marque normalement l’appartenance après un verbe (cette maison est, appartient à notre ami). On l’emploie avec la même valeur devant un pronom, seule (un ami à nous) ou pour reprendre un possessif (c’est sa manière à lui). Mais on ne peut plus l’employer entre deux noms, comme on le faisait dans l’ancienne langue, sauf dans des locutions figées (une bête à Bon Dieu), par archaïsme ou dans un usage très familier.

On dira : la voiture de Julie, les fleurs de ma mère. À bicyclette, en voiture (sommaire) L’Académie française recommande de réserver la préposition en aux véhicules ou aux moyens de transport dans lesquels on peut s’installer, prendre place : partir en voiture, en train, en bateau. À l’attention de, à l’intention de (sommaire) À ou chez (établissements commerciaux) (sommaire) Dans le cas d’établissements commerciaux, quatre cas sont possibles : Accentuation des majuscules (sommaire) Cédérom (sommaire) Le langage de l'égalité au service de la parité. Extrait de la lettre n° 7 - Septembre 1994 "Le langage de l'égalité au service de la parité" Nommer au féminin les fonctions valorisantes qu'exercent les femmes ce n'est pas offenser la langue, mais la faire vivre.

Le langage de l'égalité au service de la parité

Et reconnaitre la réalité sociale. Une question secondaire? Non, justement... Une interview de Marina Yaguello(Professeure de linguistique à l'Université de Paris 7) Comment on nomme les femmes, comment on parle d'elles et comment elles parlent d'elles-mêmes, comment on les fait apparaître ou disparaître à travers les mots employés n'est pas une affaire de langage mais de choix politique, d'acceptation ou de refus de la place seconde assignée aux femmes dans la société.

C'est au nom de la loi que les Françaises ont été exclues du droit de vote jusqu'en 1944, au nom des mentalités qu'elles ne sont pas plus nombreuses dans les institutions publiques, et au nom de la grammaire que leur présence passe inaperçue linguistiquement parlant, voire ne sert qu'à renforcer le masculin.