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Thèses d'auteurs sur la culture de l'info

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Entretien avec... Bernard Stiegler (Philosophe, Directeur de l'IRI, Professeur à l'université de technologie de Compiègne) Eux-mêmes dans leurs pratiques. La véritable question est de faire comprendre aux élèves les enjeux du processus de grammatisation dans ses différents aspects, avec ses spécificités technologiques et sociales, et qui ne concerne d’ailleurs pas que le langage où la perception audiovisuelle, mais aussi les gestes des ouvriers avec la machine outil, et plus généralement, tout ce qu’intègre l’automatisation. Les élèves et les professeurs eux-mêmes sont perdus devant une multitude de faits technologiques qui se développent en tous sens dans ces domaines, alors que c’est toujours le processus de grammatisation qui déroule diversement ses effets.

Si on n’a pas cette vision d’ensemble, on ne peut pas comprendre ce qui se produit, ni donc accéder à l’intelligibilité qui fonde tout enseignement. Q. : Par rapport à l’informatique, pensez vous qu’il faut déconstruire, au sens théorique, soulever le capot des ordinateurs ? Q Regard sur le web Q Q BS : Vous parlez du public. Une certaine vision de la culture informationnelle | skhole.fr. Yayoi Kusama - Rain in early springCe texte reprend et développe une intervention faite lors du séminaire « Enseignement et médias », organisé le 16 mai 2009 à Paris par Ars Industrialis, le CIEM et la revue Skhole.fr.

Avant de présenter ma propre approche de la culture informationnelle, il convient peut-être de donner quelques repères sur cette expression ambiguë, qui connaît une certaine vogue actuellement et fait l’objet de débats et de recherches de plus en plus nombreuses. Pendant plusieurs années, « culture informationnelle » pouvait être considérée comme l’une des traductions possibles en français de l’expression anglo-saxonne, presque intraduisible, d’information literacy.

Certes, en France « maîtrise de l’information » a été longtemps préférée et reste la traduction la plus répandue, mais au Canada francophone, les Québécois utilisent « culture de l’information» comme équivalent de l’information literacy. Penser le numérique, ensuite. R. B. . [17] Stiegler, Bernard.