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Classism

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Pour la Fête du travail, France 2 s’en prend à la Sécurité sociale - Ma vie au poste. « Qui sont ces Français qui ont fait le choix de quitter la Sécurité sociale pour une assurance privée qu’ils estiment moins chère et plus protectrice ? , demande Laurent Delahousse. C’est l’enquête de ce soir. » Nous sommes le dimanche 1er mai et, pour fêter les conquêtes du mouvement ouvrier (dont fait partie la Sécu), le 20 heures de France 2 choisit de mettre en lumière les « libérés » (sic) de la protection sociale… Cet épisode m’avait échappé.

Ce jour-là, j’étais surtout frappé du subtil équilibre trouvé par les chaînes info et les JT pour rendre compte équitablement de l’actualité : un tiers pour les manifs syndicales, un tiers pour la manif de Jean-Marie Le Pen, un tiers pour la manif de Marine Le Pen. J’ai découvert l’existence de « l’enquête » de France 2 quand des spectateurs m’en ont parlé à la sortie d’une avant-première de La Sociale. . « Cette médecin libérale est en guerre contre la Sécurité sociale, commence la reporter (de guerre). Controverse autour d’une appli pour aider les SDF. Jean-Marc Potdevin, ancien patron de Viadeo, ouvrira dans deux mois (en juin) Entourage au grand public. L’objectif louable de cette appli pour smartphone est de « reconstruire le capital social » de ceux qui dorment dans la rue.

Mais quand un homme issu du monde des start-up et prônant la « technologie positive » vient percuter le travail des assos de terrain, cela crée des tensions. Les Enfants du Canal, notamment, accueillent l’appli avec méfiance. « Pas une base de données des SDF » Entourage a deux usages. Les maraudeurs, quand ils rencontrent un SDF, peuvent cliquer sur un bouton et faire une dictée vocale de leurs impressions. . « L’idée n’est pas de créer une base de données des personnes sans-abri, mais de faire gagner une heure de travail. Seuls les professionnels et les bénévoles pourront utiliser la dictée vocale et consulter la carte des maraudes. Présentation de l’application Entourage « Industrialiser » les coups de pouce « Ce genre de relation engage.

Vue sur les Champs-Elysées. Témoignages : Ma copine gagne plus que moi. Les femmes gagnent moins bien leur vie que les hommes, c’est un fait, mais selon une étude de l’université de Washington, les lesbiennes gagneraient plus que les femmes hétérosexuelles. Dans tous les cas, les couples lesbiens n’échappent pas à la différence de salaire dans le couple, et parfois, cette différence peut faire l’objet de tensions dans le couple. En effet, nous sommes un certain nombre de ne pas arriver à gérer les histoires d’argent.

L’argent dans le couple serait-il tabou? Quatre femmes ont accepté de parler de leur expérience : Pour Laura, la difficulté est telle qu’elle ne voyait finalement pas de solution : “Je ne suis pas du tout quelqu’un de matérialiste, loin de là, rien ne me fait plus plaisir que de faire plaisir à l’autre et j’ai horreur de recevoir des cadeaux ou d’entendre parler d’argent, de restos gastronomiques, de bling, voitures ou autres. “J’exerce un métier dit « créatif » (journaliste), et dans ces secteurs, c’est connu : on ne gagne à peu près rien. Sarah. Revenus : aides sociales contre salaire... - Désintox - Libération. Theconversation. Le 5 février dernier, le Conseil général du Haut-Rhin décidait que la perception du Revenu de solidarité active (RSA) serait désormais conditionnée à l’accomplissement de 7 heures de bénévolat hebdomadaire.

Cette annonce relance le débat sur les méfaits de l’assistance. Autrement dit : sur le fait que la perception d’une aide sociale encouragerait l’inactivité. Comme en Alsace, l’attention se concentre généralement sur les effets pervers de l’accès aux aides et droits sociaux, masquant ce que l’Observatoire des non-recours aux droits et services, l’Odenore, nomme « l’envers de la fraude sociale ».

Selon cet observatoire, plus de 5 milliards d’euros de RSA ne sont pas versés chaque année à ceux qui pourraient en bénéficier. Ce phénonème peu connu a un nom – le non-recours aux droits et aux services – et il concerne tous ceux qui, loin de profiter des aides sociales, ne demandent rien. Qui sont les « non demandeurs » ? Les trois non-recours La peur du guichet Le dossier unique à la peine.

Les inégalités salariales sont sources de dépression chez les femmes. A PATH TO MOBILITY? How universities maintain the class structure - Sociology Toolbox. Going to college is sold as the primary pathway to upward economic mobility, but is that true? In today’s world, a college degree is widely understood as the ticket to success, but do universities actually contribute to the maintenance of class structures…reproducing an increasingly stratified system?

There are several interesting sources that question the traditional view of a college as the “great leveler”. Recent analysis of the Panel Study on Income Dynamics by The Brookings Institution shows that while students from both poor and not-poor families see an increase in their incomes, those from poor families see a smaller proportional increase. The report states, “college graduates from families with an income below 185 percent of the federal poverty level (the eligibility threshold for the federal assisted lunch program) earn 91 percent more over their careers than high school graduates from the same income group. Teach well, it matters. Joseph Wresinski : "Le pauvre est en liberté surveillée" "Parti pris" du père Joseph Wresinski : "L'intolérance aux pauvres". Dans cet entretien de 1976, l'animateur du mouvement "Aide à toute Détresse" explique que la société est de plus en plus intolérante envers les pauvres.

Il décrit sa lutte pour aider les plus aliénés. En 1976, le prêtre Joseph Wresinski, qui dirige ATD -"Aide à toute détresse"- répondait aux questions du journaliste Jacques Paugam. Le père Joseph Wresinski explique qu'autrefois la pauvreté, souvent mise sur le compte de la malchance, provoquait une sympathie envers les plus pauvre. Mais il constate que cette sympathie disparaît pour être remplacée par une forme d'agressivité envers la catégorie qui regroupe les sous-prolétaires : "Ils l'ont bien voulu, ils ne font rien pour s'en sortir", entend-on d'après le prêtre qui dénonce la surveillance exercée sur les plus pauvres par l'intermédiaire des aides sociales. Pour lui, le pauvre est en liberté surveillée, en permanence jugé. Les riches se sentent vraiment supérieurs aux autres.

Boris Johnson, le maire de Londres, s’est attiré de nombreuses critiques à la fin de l’année dernière en affirmant que les inégalités économiques étaient en partie imputables au QI. «J’ai bien peur que la violente centrifugeuse économique de la compétition ne touche des êtres humains déjà très loin d’être égaux en termes de capacités brutes» a-t-il déclaré devant son auditoire au Centre for Policy Studies.

Voilà une vision du monde satisfaisante aux yeux de quelqu’un qui a du succès et s’estime supérieurement intelligent. Toutefois, un rapide coup d’œil aux faits montre les limites de l’intelligence pure et de la persévérance dans l’explication des inégalités. La répartition des revenus aux Etats-Unis en est une bonne illustration. Mais imaginons que vous fassiez partie des 0,01%, ou même des 50% les plus riches. Ils ont commencé par mettre au point une échelle de mesure des convictions essentialistes pour les classes sociales.

J'ai le succès que je mérite Voyez le Congrès par exemple. En France, aujourd'hui, les classes populaires sont parfois exclues du système de soins. Le constat est alarmant. Délais d’attente écrasants, dépassements d’honoraires de plus en plus fréquents, désengagement de l’Etat. Pour beaucoup de patients, se soigner est devenu un luxe, si bien qu’un Français sur trois admet y avoir renoncé en 2013 pour raisons financières. Source: Baromètre Santé et Société Europ Assistance-CSA 2013. Cliquez sur l'image pour la voir en grand Encore plus inquiétant, ce sont les associations, les centres de santé et les permanences d’accès aux soins qui prennent maintenant le relais pour des soins courants... Il y a deux mois, ils avaient une maison et une voiture. «Tout ça coûte de l’argent, témoigne Arlette, qui est au chômage.

Après plusieurs semaines à dormir dans leur voiture, épuisés et malades, ils échouent chez une assistante sociale qui les guide vers les associations et le système de Pass. La salle d’attente est comble. Malgré les longues files d’attente, ils finissent par recevoir des soins de qualité. Un «parcours labyrinthique» Qui? Honte. Vivre avec le RSA : ça fait quoi ? De plus en plus, les gens qui vivent du RSA (ex-RMI) sont montrés du doigt. La faute à des tentatives de réforme bien alarmistes, mais plus globalement à une société qui tente tellement d’en finir avec « l’assistanat » qu’elle finit par se mordre la queue.

Vivre avec le RSA dans la vraie vie, ça fait quoi ? Quelques pistes pour vous montrer que les bénéficiaires de cette aide ne sont pas forcément les cloportes que l’on pense. RSA = gros profiteurs Cliché numéro 1 de la personne au RSA : quelqu’un qui ne veut rien faire de sa vie et, forcément, profiter du système. Grande nouvelle : toutes les situations sont différentes, et bien souvent, la personne qui vit du RSA n’en est pas spécialement heureuse. Rajoutons à ça les frais classiques de nourriture, téléphone et/ou internet (à l’heure actuelle, qui peut réellement s’en passer) ? Les personnes avec des enfants, eux, gagnent logiquement plus. RSA = personnes qui ne veulent pas travailler Certains s’en relèvent facilement, d’autres, non.

Le "manuel anti idées reçues" déjà en librairie. Marre d’entendre dire que les pauvres sont des profiteurs et des assistés ? Un livre de poche, militant, vendu à 5 € démonte point par point, chiffres et documents officiels à l’appui, 88 lieux communs véhiculés sur les pauvres et la pauvreté, la fraude aux aides sociales, l’immigration, etc. Combattre la pauvreté, c’est d’abord combattre les préjugés Ce livre est l’aboutissement d’une campagne contre les idées reçues sur les pauvres lancée en 2012 au moment de la présidentielle.

Depuis, cet argumentaire a touché plus de 2 millions de personnes et beaucoup ont demandé un outil plus exhaustif. Plus de 25 partenaires soutiennent le livre (syndicats, associations, institutions) parmi lesquels la CGT, CFDT, FO, FSU, Centres Sociaux, Apprentis d’Auteuil, Emmaüs, La Cimade, Secours Catholique, CNAPE, MRAP. Une souscription en ligne a permis de collecter plus de 5000 € pour rendre cet outil accessible au plus grand nombre à un prix de 5 €. Commander en ligne. Journée internationale du refus de la misère: combattre la pauvreté, c’est combattre les préjugés. L'une des plus grandes violences faites aux personnes en situation de grande précarité, ce n'est pas tant la pauvreté elle-même, que le mépris qu'elle engendre.

Cette discrimination-là est très insidieuse et elle fait beaucoup de dégâts. Pourtant, on en parle peu en France, habitués que nous sommes à évoluer au milieu des pauvres, sans les voir vraiment. Il y a bien les sans domicile fixe, qui vivent dans la rue, et qui font régulièrement la une de l'actualité quand la température chute. Mais qui s'intéresse vraiment à ceux qui comptent chaque euro et sont déjà à découvert à la moitié du mois ? Comme ce voisin en incapacité de travail, qui nourrit ses enfants aux Restos du coeur.

Comme cette caissière, mère célibataire payée au lance-pierre, qui ne perçoit que 140 euros par mois de RSA activité. Ces derniers temps, avec la crise, la situation s'est tendue pour les plus fragiles non seulement sur le plan financier, mais surtout sur le plan des rapports humains. On nous rabaisse... Lettre ouverte à Valérie Trierweiler: merci pour votre livre! | Denis Monneuse. Chère Valérie, Je ne vous connais pas; du moins, pas au-delà de ce qui est dit de vous dans les médias. Mais permettez-moi de prendre la plume à mon tour pour vous signifier l'intérêt que je trouve à votre livre, ainsi que l'atterrement qui est le mien devant l'acharnement politique et médiatique contre lui. Rares sont les livres qui créent l'unanimité à leur encontre. Le vôtre réussit ce tour de force si j'en crois l'espèce de front républicain réunissant éditorialistes et politiciens de tout bord qui, jurent-ils haut et fort, n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer l'abjection, le pathétique, le voyeurisme (et que sais-je encore ?)

Que charrierait votre "brûlot" (sic). Je vous avoue qu'une telle unanimité de notre "élite" politico-médiatique, dans un pays qui se veut démocratique, a quelque chose de surprenant, voire d'inquiétant. Car quel crime contre la France avez-vous donc commis? Il paraît que vous flatteriez nos bas instincts voyeuristes La belle affaire! Ah bon! Close. Les inégalités sociales de santé débutent dès le plus jeune âge. Bien avant la naissance, il existe déjà des inégalités de santé en lien avec la situation sociale des parents. Parler d’inégalités sociales, c’est reconnaître qu’une partie des écarts observés en matière de santé ne provient pas de causes naturelles mais de l’influence d’un certain nombre de facteurs économiques et sociaux, tels que les revenus, les modes de vie ou encore l’accès aux soins.

Ces différences ont été largement étudiées à l’âge adulte, mais elles s’observent aussi dès le plus jeune âge. L’enfance constitue à ce titre une période particulière en fait de santé, dans la mesure où un grand nombre d’habitudes y sont acquises mais aussi en raison des risques sur le long terme des problèmes de santé des enfants. Grossesses défavorisées Bien avant la naissance, il existe déjà des inégalités en lien avec la situation sociale des parents et en particulier de la mère, notamment dans la manière dont se déroule la grossesse. Bébés prématurés Surcharge pondérale Caries non soignées. La vie est dure, parfois le chemin est long - Une heure de peine... Il y a quelques temps, notre bien-ai... notre ministre de l'économie, Emmanuel Macron, s'est fendue de l'une de ces petites phrases que l'on imagine forgé par des orfèvres de la communication : "". Quand on me dit que la vie de X est plus dure que la vie de Y, j'ai toujours cette réponse bêtement scientifique (pour ne pas dire positiviste) : "ça doit pouvoir se mesurer, non ?

". Et comme en la matière, ce n'est pas facile - mais ça n'a jamais arrêté personne - j'ai cherché un indicateur adéquat. Et en le trouvant, j'ai trouvé d'autres questions, finalement plus intéressantes que simplement critiquer une déclaration politique. Comment savoir si la vie d'une catégorie d'individus est plus dure que celle d'une autre catégorie ? La déclaration d'Emmanuel Macron évacue d'emblée la question des conditions de travail en pointant la question de la précarité : ce qui rend la vie difficile à l'entrepreneur, c'est qu'il peut "tout perdre, lui, et il a moins de garantie". Le Salaire à Vie (Bernard Friot) Les bénéficiaires de l'aide sociale ont-ils des comptes à rendre ? Depuis le 5 février désormais dans le département du Haut-Rhin il n’est théoriquement plus possible de toucher le RSA sans s’acquitter d’abord de 7 heures par semaine de bénévolat.

Ce revenu minimum, dernier rempart contre la pauvreté, serait-il un privilège ? Une décision prise par un conseil départemental suscite rarement l’intérêt médiatique national. C’est pourtant ce qui s’est produit suite à la décision de l’assemblé plénière du Haut-Rhin de revoir les règles de versement du RSA. Désormais, sur ce territoire pour en bénéficier il faudra s’acquitter en échange de sept heures de bénévolat hebdomadaires.

La perception du RSA était déjà conditionnée à la recherche active d’un emploi. Inacceptable ! « Les bénéficiaires de l’aide sociale ont-ils des comptes à rendre ? RSA et bénévolat : n'importe quoi ou pourquoi pas ? Intervenants : Bibliographie La Sécurité sociale PUF, 2015 Voulons-nous vraiment l'égalité ? «Un jour, nous nous demanderons comment nous avons pu vivre sans revenu universel de base» - Le Temps. L'oeil de Soulcié : vivre aux crochets de la République. La pauvreté à la télé : sociologie ou voyeurisme ? Les pauvres savent-ils dépenser leur argent ? Why We Need to Drop Our Obsession with 'Standard' English Once and for All.

Notre orthographe si compliquée ? «C’est un choix politique» « En France, l’orthographe sert à se distinguer socialement » Edouard Louis ou le déterminisme extrême. La fable bidon de la famille RSA qui gagne plus que la famille salariée. What I Learned From 4 Years Working at McDonald's | Kate Norquay. The tragic connection between poverty and mental health, in one chart. What I Learned About Bias From 4 Years Working at McDonald's.

Joyeux Noël (sous condition de ressources) - Une heure de peine...