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L'enclosure de nos vies privées | Google

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Julian Assange : "L'avancée des technologies de l'information annonce la fin de la vie privée" Google prédit un sombre avenir pour la vie privée. Vie privée érodée, droit à l'oubli inexistant, insécurité online : tel est l'avenir prédit par Eric Schmidt et Jared Cohen, de Google. Pour eux, la lutte pour nos données sera l'un des plus grands défis des décennies à venir... Chez Google, on ne se contente pas de créer sans cesse de nouveaux outils, d'améliorer le moteur de recherche symbole de la firme, et de collecter des données tous azimuts.

On prédit aussi l'avenir. Dans leur ouvrage intitulé "Le nouvel âge numérique" ('The new digital age'), Eric Schmidt, directeur exécutif de Google, et Jared Cohen, directeur de Google Ideas (le think tank de la firme), prédisent le monde de demain, un monde entièrement connecté, où nous vivront au milieu des robots, de la cyberguerre et de tout un tas de gadgets futuristes.

Pas de bouton "supprimer" Mais il y a quelque chose de pourri au royaume du "nouvel âge numérique". D'où le risque découlant de cette existence à travers le réseau : celui de la cybercriminalité. Finie la vie privée ? L’avenir selon Google : si vous n’êtes pas connecté, vous êtes suspect. Cyberguerre, fin de la vie privée : dans un livre, deux pontes de Google promettent une apocalypse dont seuls les géants de la technologie pourront nous sauver.

C’est un livre de technophiles, et pas des moindres puisque l’un d’eux est patron de Google ; et pourtant, il nous annonce un avenir à faire frémir. Le livre qui vient de sortir aux Etats-Unis, « The New Digital Age » (« Le Nouvel Age numérique », pas encore traduit en français), a deux auteurs de poids : Eric Schmidt, 56 ans, pendant dix ans le PDG de Google et depuis deux ans son président exécutif ; Jared Cohen, de 25 ans son cadet, un jeune premier intellectuel passé de la diplomatie auprès de Hillary Clinton à la tête de Google Ideas, le think tank du géant américain. Eric Schmidt au siège de Google à New York, le 13 avril 2013 (Christopher Lane/The Guar/SIPA) « The New Digital Age » d’Eric Schmidt et Jared Cohen Assange et Kissinger Jared Cohen à New York, le 23 avril 2013 (Evan Agostini/AP/SIPA) Qu’on en juge. L’avenir selon Google. Google+ : bienvenue dans la Matrice. La lecture de la semaine est un post du blog techno publié sur le site du Guardian, par Charles Arthur (@charlesarthur), journaliste.

Son titre : « Google+ n’est pas un réseau social, c’est Matrix ». « Presque tout le monde (moi inclus, dit Charles Arthur) a mal compris ce qu’était Google+. A cause de ressemblances superficielles avec des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter – on peut devenir « ami » avec des gens comme Facebook, on peut « suivre » des gens qui ne vous suivent pas, comme dans Twitter -, on a pensé que Google+ était un réseau social, et on l’a jugé sur ses bases, en concluant qu’il ne fonctionnait pas vraiment : un faible engagement et peu d’impact sur le monde extérieur.

Si Google+ était un réseau social, force serait de constater qu’avec ses 500 millions de membres – soit près de la moitié de Facebook ce qui est colossal – ce serait un échec : on entend rarement parler de ce qui se passe sur Google+, et on reçoit peu de lien nous invitant à aller y voir. Google Glass Could Tap Into Your Brain to Sell Ads.

Collecting user data to serve up targeted ads is Google's bread and butter, and yet the company refuses to speak publicly about how its infamous augmented eyewear could kick that business model into high gear. Still, the tightlippedness hasn't done anything to stem the speculation that Google Glass will usher in a new era of advertising. One tech startup exploring that nascent industry is Personal Neuro, which has developed a brain-scanning electroencephalography (EEG) gadget, similar to the Emotiv EEG headset, which collects the wearer’s brainwave data, analyzes it, and leverages the neural insights to create various apps. By reading and interpreting brain signals, it can determine a consumer’s mood, emotions, and taste.

Now, combine that data with data from Glass features like geolocation or eye-tracking, and you’ve got a trove of information that could be used to deliver hyper-personalized ads to someone wearing the augmented device. Google m'a tuer. Vous vous réveillez un matin et constatez la disparition de la totalité de votre vie numérique !

Plus de mails, plus de contacts, plus de photos, plus de vidéos, plus de documents, plus de calendrier, plus de blog, plus de favoris, plus de flux RSS… tout, absolument tout, s’est évanoui ! De la science-fiction ? Non, un simple compte Google désactivé unilatéralement et sans préavis par la société. En l’occurrence le compte de Dylan M. (@ThomasMonopoly sur Twitter) qui avait décidé peu de temps auparavant de tout faire migrer sur son unique compte Google. Et ce sont donc ici 7 années digitales qui partent en fumée d’un simple clic. Cette triste ou effroyable histoire vraie est malheureusement riche d’enseignements. Et il va sans dire que Facebook, Twitter ou Apple ont toutes le droit d’en faire autant.

Exaspéré et désespéré, Dylan M. a conté sa mésaventure dans une longue lettre ouverte à Google, que vous trouverez traduite ci-dessous. Edit du 17 août : Il y a une suite à cette histoire. Google mis à terre par une ancienne actrice porno.