background preloader

Listen

Facebook Twitter

Freebox Révolution : SFR contre-attaque pour conserver ses abonnés. L'annonce de la Freebox Révolution a fait l'effet d'une bombe chez les concurrents de Free. Malgré un prix mensuel en hausse (35,98 euros par mois), le contenu de l'offre du trublion de l'Internet bouscule véritablement le marché. La possibilité d'appeler gratuitement en illimité vers les mobiles a été perçue par les FAI comme la principale menace.

Surtout du côté de SFR, qui est le concurrent direct de Free et qui vient également de lancer une offre Premium (Evolution), séduisante mais bien moins complète que celle du groupe de Xavier Niel. Rabais et cadeaux Selon nos informations exclusives, la direction de SFR a tenu à réagir vite à cette offensive et les équipes commerciales ont planché sur une contre-attaque effective dès aujourd'hui. Concrètement, si un client abonné SFR souhaite résilier son abonnement pour migrer chez Free, les conseillers auront à disposition plusieurs carottes 'non officielles' pour le retenir. Ce rabais sera effectif pendant un an. Quelle est votre opinion sur WikiLeaks ? Fibre optique : Bouygues Telecom se lance finalement dans le FTTH avec SFR.

En matière de fibre optique, les opérateurs français semblent vouloir jouer la carte du pragmatisme. Face à des finances tendues, la solution semble passer par l'union des forces et surtout des investissements. Ainsi, Bouygues Telecom et SFR annoncent ce vendredi la signature d’un accord de co-investissement portant sur le déploiement de la fibre optique dans certaines communes en zones très denses (telles qu'elles sont définies par l'Arcep, soit les grandes villes françaises).

Malgré le retour sur investissements plus aisé dans ces zones, les deux challengers de France Télécom ont décidé de mutualiser leurs efforts afin d'accélérer le mouvement (et de tenir les objectifs ambitieux du gouvernement) mais aussi générer des économies d'échelle au niveau du déploiement horizontal (sous les trottoirs). Bouygues Telecom change son fusil d'épaule "SFR était déjà un acteur majeur du déploiement de la fibre optique en France. WikiLeaks : les Anonymous veulent redorer leur blason avec l'opération Leakspin.

Après l'Operation Payback, voici l’Opération Leakspin. Le collectif des Anonymous, du moins une partie, a décidé de changer radicalement sa stratégie estimant avoir suffisamment attiré l’attention avec la série d’attaques DDoS de la semaine dernière contre les sites des entreprises accusées d’avoir censuré Wikileaks (Amazon, Paypal, MasterCard, Visa…). Dans une vidéo diffusée vendredi sur YouTube, des Anonymous se réclamant d’une branche de l’Opération PayBack annoncent l’Opération Leakspin et se définissent comme « un collectif spontané qui partage le même objectif de protéger le libre flux de l’information sur Internet (…) Anonymous n’est pas toujours le même groupe de personnes, c’est une idée vivante ». Avec Leakspin, il ne s’agit plus cette fois de défendre Wikileaks en s’attaquant à ses opposants, mais de servir de caisse de résonance en approfondissant le travail sur les câbles diplomatiques.

Du journalisme participatif 18 décembre, Opération Black Face Un certain opportunisme. Biens culturels sur Internet : Sarkozy souhaite étendre le champ d'application de la TVA à 5,5% Le créateur de Gmail prédit l'arrêt de Chrome OS, ou sa fusion avec Android, en 2011. La fondation Apache se retire du projet Java. La fondation Apache a mis sa menace à exécution et se retire de tous les organes du projet Java dans lesquels elle occupait un poste.

Cette décision fait suite au vote par le comité exécutif du Java Community Process (JCP) des spécifications d’Oracle pour Java 7 et 8. L’ASF signe ainsi la fin d’une collaboration de 10 ans dans le projet Java. Un engagement dont la fondation impute l’arrêt à l’attitude d’Oracle à l’égard d’Harmony, une implémentation libre de Java SE à laquelle l’éditeur refuse d’accorder une licence TCK. HP, Ericsson, Fujitsu, VMware et Intel ne contestent pas la politique d'Oracle Pour la fondation, ce refus d’Oracle est injustifié et vise à promouvoir sa propre solution OpenJDK. Lors du dernier vote, 12 des 15 membres ont approuvé les spécifications techniques d’Oracle, dont 6 n’ont exprimé aucun grief quant à la pratique d’Oracle en matière de licence. Licences 4G : Eric Besson détaille les objectifs du gouvernement. Déjà une réalité aux Etats-Unis et en Suède, le très haut débit mobile à la sauce LTE (4G) prend également forme en France.

Le régulateur des télécoms a lancé en juillet une nouvelle consultation publique sur les modalités d'attribution des bandes de fréquences 800 MHz et 2,6 GHz. La procédure d'attribution sera lancée certainement au tout début 2011 (au départ, le régulateur tablait sur la fin de l'année). Les opérateurs pourront alors faire acte de candidature. Et les heureux élus seront connus "entre le printemps et le début de l'été 2011". On en sait aujourd'hui un peu plus sur les ambitions du gouvernement en la matière.

Licences : 2 milliards d'euros pour l'Etat ? Un tel système permet d'éviter le risque de voir apparaître un opérateur dominant présent sur une bande de 15 MHz. Le ministre estime également que ces modalités permettront de "favoriser les opérateurs virtuels". "On est relativement confiant. C'est un "taux ambitieux, exigeant", a reconnu Eric Besson sur Europe 1. WikiLeaks : la pression monte, la résistance s'organise. Wikileaks se démultiplie En plus de wikileaks.ch (nom de domaine déposé par le Parti Pirate suisse), le site utilise désormais les extensions suivantes « .at » « .de », « .eu », « .fi » et « .pl » hébergées en France par OVH ainsi que les extensions « .cc » et « .nl » hébergées en Suède par Bahnhof. Parallèlement, des internautes se mobilisent pour monter des sites miroir afin de faire échec à toute tentative de faire disparaître Wikileaks.

Tout au long du weekend, leur nombre n’a fait que croitre. Dimanche soir, Wikileaks annonçait 208 sites miroir « résistants officiels à la censure » localisés principalement en Allemagne, en Angleterre, Canada, aux États-Unis, en Suède et en France. La Bibliothèque du Congrès américain bloque l’accès à Wikileaks Paypal bloque le compte Wikileaks Facebook et Twitter vont-ils résister à la pression ?

Les deux sites sont devenus les principaux vecteurs de communication pour Wikileaks. L’ICANN prend position du bout des lèvres (info ZDnet.fr) Fin de Wikileaks.org qui renaît sous Wikileaks.ch. OVH l'héberge en partie (info ZDNet.fr) Wikileaks plie mais ne rompt pas. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Wikileaks.org a disparu des écrans après que son prestataire DNS basé aux États-Unis a coupé les liens.

Vers 10 heures ce matin, le site reprenait du service avec l’extension suisse « .ch » (qui appartient au Parti Pirate suisse) après une annonce sur Twitter. Selon nos constatations, Wikileaks.ch pointe vers les serveurs du français OVH (IP 213.251.145.96). Contacté ce matin, ce dernier refuse toujours de confirmer qu’il héberge bien le site. Par ailleurs le site "cablegate.wikileaks.org" qui était jusqu’à hier hébergé par le suédois Bahnhof est lui aussi passé chez OVH. Le suédois Bahnhof confirme qu'il héberge 2 serveurs Wikileaks De son côté, everyDNS.net a justifié sa décision de stopper sa prestation envers wikileaks.org en raison des attaques DDoS dont il faisait l’objet.

L'américain EveryDNS.net craint les attaques DDoS contre Wikileaks Les warlogs sur l’Afghanistan et l’Irak hébergés par le MIT à Boston. La justice ne se prononce pas et Wikileaks peut demeurer en France. En France, Wikileaks est jugé sévèrement par le gouvernement et par le président de la République. Eric Besson, ministre responsable de l’économie numérique, a ainsi demandé au CGIET d’étudier les moyens de mettre fin à l'hébergement du site en France. Face aux prises de positions politiques, OVH, qui loue le serveur dédié sur lequel est hébergé un miroir de Wikileaks, avait décidé de prendre les devants en demandant à la justice de se prononcer sur la légalité du site.

L'hébergeur français n'est pas contraint de suspendre Wikileaks Malgré les procédures engagées par OVH, désigné comme le responsable de l'hébergement de Wikileaks (ce qu’il n’est techniquement pas), le flou juridique persiste. Saisie par le biais de trois procédures sur requête déposées devant les TGI de Lille et de Paris, la justice a refusé de se prononcer sur le caractère illicite du site. Jugée complexe par le TGI de Paris, l’affaire n’a pu être jugée. Le gouvernement dispose de recours pour bannir le site. Wikileaks : pas de liberté sous caution pour Julian Assange.

La justice suédoise ayant transmis aux autorités anglaises un nouveau mandat d’arrêt international contre Julian Assange, son arrestation était imminente. Le fondateur de Wikileaks a préféré prendre les devants en se présentant lui-même à Scotland Yard hier matin. Il a été alors arrêté puis placé en détention avant d’être présenté dans l’après-midi à un juge qui lui a signifié la demande d’extradition déposée par la Suède. Au juge qui lui demandait s’il comprenait qu’il pouvait consentir à son extradition, Julian Assange a déclaré : « je comprends mais je n’y consens pas ».

La justice suédoise souhaite l’entendre dans le cadre de l’enquête dont il fait l’objet pour viol et agression sexuelle . Mark Stephens, son avocat britannique, a qualifié la procédure suédoise de « persécution ». Une demande de liberté sous caution a été rejetée malgré les 180 000 livres sterling mis dans la balance. WikiLeaks : l'armée de l'air américaine filtre l'accès aux sites de presse publiant les données. Moteur de recherche : Google pénalise les sites d'e-commerce critiqués par leurs utilisateurs.

Bien mal acquis ne profite jamais. Google a en quelque sorte décidé de transposer ce proverbe dans ses algorithmes de recherche. C’est un article du New York Times qui est à l’origine de ce nouveau changement dans la politique de référencement de Google. Dans cet article, le journal soulignait que les nombreux messages de mécontentement à l’égard du site de vente de lunettes sur Internet DecorMyEyes.com avaient eu pour effet d’améliorer son référencement sur Google. Ces critiques tendaient donc à accroître les ventes. En somme, une mauvaise publicité est un vecteur de trafic. En effet, pour déterminer le classement (ou ranking), Google tient notamment compte du nombre de liens pointant vers un site.

Le moteur de recherche tente de remédier à cette situation consistant à profiter ou encourager la mauvaise publicité pour soigner son référencement. Sur son blog , Google assure ainsi que mal se comporter est, et sera toujours, mauvais pour le référencement dans ses résultats de recherche. Droits d'auteur : Viacom fait appel contre YouTube. Le très long feuilleton opposant YouTube (Google) à Viacom n'est pas terminé. On pensait que la dernière décision de justice en juin dernier, favorable à la plate-forme de vidéos, marquait la fin de la procédure : il n'en est rien. Après une réflexion de plusieurs mois, Viacom a donc décidé de faire appel. Le géant américain des médias (qui contrôle notamment le studio Paramount) pense encore avoir une carte à jouer. Il estime que la cour "a reconnu que YouTube a validé des infractions au copyright pour générer du trafic sur son site.

De la sorte, il a violé la loi. ". C'est donc reparti pour des mois voire des années de procédure. Rappel des faits. Viacom a-t-il joué avec le feu ? Après bien des péripéties dignes des films d'espionnage, en juin 2010, la cour du district de New York estime que Google bénéficiait de la bonne foi. Statut qui lui permet de ne pas voir sa responsabilité engagée dès lors qu'il travaille en collaboration avec les ayants droit pour retirer les contenus illicites. Neutralité du Net : les Etats-Unis proposent quatre principes et la fin de l'illimité. Le régulateur américain des télécoms, la FCC, a dévoilé quatre grands principes destinés à préserver l’innovation sur l’Internet ouvert, mais aussi l’investissement, la concurrence et la liberté d’expression. Ce cadre réglementaire, qui s’inscrit dans la réflexion sur la neutralité du Net, se compose de quatre règles principales, aux contours plutôt larges.

Au final, elles ne réservent pas de véritable surprise puisque ces principes sont peu ou prou les mêmes que ceux déjà présentés par la FCC en 2009. Le blocage de trafic légal est proscrit Le régulateur demande ainsi plus de transparence en considérant comme un droit des consommateurs de disposer d’informations relatives à la gestion des réseaux par les opérateurs. Ces données rendues publiques doivent notamment permettre aux développeurs et consommateurs de choisir, en connaissance de cause, leur abonnement et de développer des applications.

La gestion du réseau soumise à une obligation de transparence. Haut débit fixe et mobile : pour l'Afutt, l'offre ne parvient pas à satisfaire la demande. L'Association française des usagers du téléphone et des télécommunications (Afutt) vient assombrir le tableau quelque peu idyllique du haut débit en France. Si le gouvernement se plaît à souligner que la France est un des pays les mieux couverts de la planète, l'Association entend rappeler que cette couverture est encore très parcellaire et dégradée. Dans un "dossier d'alerte", l'association tire la sonnette d'alarme : "les conditions d'un développement durable du haut débit fixe et mobile ne sont pas réunies". L'Afutt estime d'abord que les besoins exponentiels ont du mal à être satisfaits. "Entre la demande et l’offre disponible de transport, l’écart grandit très vite et trop vite.

Les investissements à réaliser excèdent largement les capacités de financement public et privé mobilisables. L'association évoque ainsi l'idée qui trotte dans la tête des opérateurs, à savoir facturer selon l'usage ou la bande passante consommée. France : bonnet d'âne de la QoS. Fibre optique : la France totalise 100 000 abonnés au FTTH.

La barre des 100 000 abonnés à la fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH) vient d'être franchie en France. Selon le dernier bilan de l'Arcep, le régulateur des télécoms, ce seuil a été atteint fin septembre, contre 89 000 à fin juin, 80 000 à fin mars et 55 000 en septembre 2009. Le chiffre est symbolique mais la croissance trimestrielle demeure faible. En trois mois, seulement 11 000 nouveaux clients sont venir grossir les rangs de la fibre optique, contre 10 000 lors du trimestre précédent. Malgré le buzz autour de cette technologie, la mayonnaise tarde à prendre même si le parc a quasiment doublé en un an. Pourtant, le nombre total d'immeubles équipés en fibre optique jusqu'à l'abonné et raccordé au réseau d'au moins un opérateur progresse vite.

Un foyer connecté sur 10 s'est abonné 967 000 foyers sont désormais éligibles à cette technologie contre 910 000 à fin septembre et 840 000 à fin juin. Pour autant, il n'y a pas matière à s'affoler. Fibre optique : Bruxelles épingle les modalités de déploiement en zones peu denses de l'Arcep. Alors que les déploiements de fibre optique en zones peu denses cherchent toujours un financement, la Commission européenne vient de remettre en cause le modèle proposé par l'Arcep, le régulateur des télécoms. Une inquiétude qui risque encore d'allonger le calendrier. Bruxelles s'inquiète surtout de la problématique du point de mutualisation en dehors des immeubles ou des maisons. C'est à cet endroit que les opérateurs alternatifs viendront "se brancher" au réseau déployé par un opérateur.

Le projet de décision du régulateur prévoit que ce point de mutualisation couvre 300 logements au minimum. Réglementation symétrique L'Arcep souligne qu'elle "tiendra le plus grand compte de ses observations lors de l’adoption prochaine de sa décision". Reste que la Commission souligne que le modèle proposé risque de favoriser les opérateurs puissants.

Bref, le régulateur a du travail et devra revoir sa copie. A voir, notre débat en vidéo : Fibre, pourquoi ça ne décolle pas ? Nicolas Sarkozy ressort du tiroir la création du Conseil du numérique. Google veut faire entrer Chrome en entreprise et ébranler Internet Explorer. Copie Privée : les redevances sur les tablettes ont été fixées. Loppsi 2 : du filtrage Web tenu secret et sans arbitrage de la justice. Le FBI soupçonné d'avoir intégré des backdoors dans OpenBSD. Le gouvernement souhaite différer de 6 mois la "taxe Google" Free frappe un grand coup avec sa nouvelle Freebox Révolution.