background preloader

Réciprocités naturelles

Facebook Twitter

Mutualisme (associations diffuses), symbiodiversité (associations obligatoires), coexistence, commensalisme (relation positive pour une espèce, neutre pour l’autre), amensalisme (relation neutre pour une espèce, négative pour l’autre) – deux types légers d’asymétries –, prédation, parasitisme – deux types lourds d’asymétrie –, compétition, telles sont les principales catégories de relations.

Les réciprocités naturelles. Le lycée Louis-Armand d’Eaubonne (Val-d’Oise) teste depuis trois ans une « filière innovante », qui s’adresse aux classes de seconde, première et terminale, pour expérimenter l’évaluation sans note, la prise en compte des multicompétences et la coopération, l’apprentissage entre pairs, la gestion propre du temps de parole pour les élèves, la possibilité de singulariser plus les parcours grâce au suivi numérique.

Les réciprocités naturelles

Si la peur de ne pas avoir de notes bouleverse parents et élèves, les résultats sont très vite positifs, avec des relations de grande confiance, de libération par rapport aux questions posées, d’absentéisme moindre et d’apprentissage facilité. Cette loi darwinienne de la coopération, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle la rappellent dans leur dernier ouvrage, l’Entraide. L’autre loi de la jungle (Les Liens qui libèrent, 2018), même si celle-ci est généralement dévalorisée par la doxa, face à l’autre grande loi darwinienne de la compétition. Mutualisme (biologie) Le mutualisme est une interaction hétérospécifique qui des avantages ou gains ou profits en termes de valeur sélective (fitness pour le terme anglophone) ; cela se traduit par des avantages en termes donnes de protection, dispersion, apports nutritifs, pollinisation.

Mutualisme (biologie)

Le mutualisme correspond à une interaction qu’on appelle interaction à bénéfices réciproques. Dans une interaction de type mutualisme, l’association entre les deux individus s’installe sans que la relation ne soit obligatoire, ce qui veut dire que la survie des individus ne dépend pas de cette interaction. Le mutualisme peut être confondu avec deux autres interactions biologiques, à savoir la symbiose et le commensalisme.

Une interaction de mutualisme peut évoluer en symbiose lorsqu’un des organismes devient dépendant de cette association, et qu’ainsi, l’interaction conditionne l’existence des individus. Au niveau évolutif, beaucoup de relations mutualistes dérivent probablement d’interactions prédateur-proie ou hôte-parasite. Symbiose. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Symbiose

Origine[modifier | modifier le code] En ce sens, la symbiose n'est pas une association à bénéfices réciproques (« gagnant et gagnant ») comme habituellement énoncé[6]. Commensalisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Commensalisme

Concept[modifier | modifier le code] Le commensalisme est un concept théorisé par Pierre-Joseph van Beneden (1809-1894) durant la seconde moitié du dix-neuvième siècle[3]. Le zoologiste belge recense ainsi, dans son ouvrage Les commensaux et les parasites dans le règne animal publié en 1875, 264 exemples d'associations qu'il classe au sein du commensalisme[3]. Quelques espèces (comme certaines bactéries de la flore intestinale) sont devenues des espèces « commensales » de l'être humain qui les a involontairement introduites dans de nombreux écosystèmes et régions où elles n'existaient pas[4],[5]. D'ailleurs, le concept de commensalisme est présent dans l'étude actuelle du microbiome[3].

Si l'hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal, il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (la relation est à bénéfice non réciproque). Exemples[modifier | modifier le code] ↑ (en) D.W. Amensalisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Amensalisme

L'amensalisme est une interaction biologique entre plusieurs partenaires (de même espèce ou d'espèces différentes) dans laquelle l'interaction se révèle négative (en termes de valeur sélective pour l'un des partenaires alors qu'elle est neutre pour l'autre partenaire, c'est-à-dire elle n'implique ni coût, ni bénéfice). Prédateur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Prédateur

Les lions comptent parmi les plus grands prédateurs terrestres. Un prédateur est un organisme vivant qui met à mort des proies pour s'en nourrir ou pour alimenter sa progéniture. La prédation est très courante dans la nature où les prédateurs jouent un rôle essentiel dans le maintien des équilibres écologiques. En général les prédateurs s'en prennent aux animaux faibles ou malades. La prédation est à distinguer de la nécrophagie, qui consiste à se nourrir d'un animal déjà mort, ou du parasitisme, qui en général ne requiert pas la mort de l'animal consommé. Dynamique des systèmes prédateurs-proies[modifier | modifier le code] Répartition des points d'équilibre d'un système proie/prédateur prévus par la suite logistique. Parasitisme. On trouve des parasites dans l'ensemble du monde vivant.

Parasitisme

Certains groupes sont composés quasi exclusivement de parasites (exemples : les plathelminthes monogènes), bien que la plupart comportent à la fois des espèces parasites et libres (exemple : les nématodes). Les vertébrés comportent très peu d'espèces parasites : les chauves souris hématophages se nourrissent du sang d'autres espèces, les lamproies rongent la peau de poissons pélagiques, les poissons-vampires (ou candirús) sucent le sang de gros siluridés amazoniens, certains poissons-perles (ou aurins) parasitent des holothuries.

De nombreux parasites peuvent modifier le comportement de leur hôte, à l'avantage du parasite[3], phénomène maintenant classé parmi les interactions durables. Bien que plus rarement utilisée, la définition du parasitisme correspond parfaitement aux interactions qui existent entre un virus ou une bactérie pathogène et son hôte. Éthologie. Mimétisme. Coopération stigmergique.