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Libération

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Erreur de chargement de la page. Erreur de chargement de la page. Erreur de chargement de la page. Que se passe-t-il à "Libération" ? Par Julie Rasplus Mis à jour le , publié le La crise à Libération s'éternise. La période de conciliation, lancée le 9 janvier pour permettre de trouver un accord avec les créanciers, prend officiellement fin, mercredi 9 avril. Le tribunal de commerce de Paris peut décider de la prolonger, d'y mettre fin si le journal est renfloué ou de le placer en redressement judiciaire. Miné par des ventes en baisse, le quotidien connaît depuis des années une crise financière, qui s'est peu à peu muée en bras-de-fer entre salariés et dirigeants.

Francetv info en refait la chronologie. Pour faire sortir Libération des difficultés, et alors que les salariés font grève, les hommes d'affaires Bruno Ledoux, Edouard de Rothschild et le groupe italien Ersel imaginent les grandes lignes d'un plan pour sauver le journal. Le projet et le fait que les dirigeants ne leur aient pas présenté directement leurs intentions provoquent l'ire des salariés du journal. Autre sujet de discorde : Nicolas Demorand. La direction de "Libération" s'apprête à supprimer un tiers de ses effectifs. Par Francetv info avec AFP Mis à jour le , publié le La direction du quotidien Libération a annoncé, lundi 15 septembre, son intention de supprimer 93 postes dans le journal, entre CDI et CDD, sur un effectif de 250 personnes, dont 180 journalistes.

A l'issue de cette réduction d'effectifs massive, la plus importante jamais envisagée dans le journal, la direction veut aboutir à une rédaction unifiée entre papier et web de 130 journalistes, a précisé dans une tribune le directeur de la publication, Laurent Joffrin. Cela laisse entendre qu'une cinquantaine de postes seront supprimés dans la rédaction. Une clause de cession - c'est-à-dire un plan de départs volontaires - est déjà ouverte dans le journal depuis le 1er août, mais jusqu'ici une douzaine de personnes seulement se sont portées volontaires. "Cette réduction doit nous conduire à une exploitation bénéficiaire à la fin de 2015. Le quotidien a vu ses ventes diminuer de 13%, perdant plus d'un million d'euros en 2013. A Libération, réduction d'effectifs et révolution libérale.

La direction de Libération a annoncé un big bang pour le journal : elle veut supprimer 93 postes, environ un tiers des effectifs, et révolutionner toute l'organisation ainsi que les contrats de travail. Lors d'un comité d'entreprise lundi matin, puis devant les salariés réunis au complet dans un lourd silence, les nouveaux dirigeants ont détaillé leur plan pour faire de Libération un groupe multimédia rentable, "normal", avec une priorité au web.

Hasard du calendrier, Le Monde présentait lundi en comité d'entreprise un plan de mobilité "2.0", qui prévoit, à effectifs constants, le déplacement de 35 postes du papier vers l'édition numérique. Une réforme éditoriale qui se veut "négociée" après la fronde de la rédaction face au premier plan de mobilité en mai, qui s'était soldée par la démission de la directrice Natalie Nougayrède. Cette réduction doit permettre au journal de redevenir rentable en 2015. La direction lancera en octobre des négociations pour réduire le nombre de RTT. Libération, Le Monde : même combat ? | LA REVUE EUROPEENNE des médias. La crise, à la fois économique et sociale, que traversent ces deux quotidiens nationaux, chacun dans son contexte, illustre le défi majeur que constitue le passage au numérique, avec des choix compliqués en termes de management. «Un réseau social, créateur de contenus monétisables sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc.) », c’est ainsi que l’homme d’affaires Bruno Ledoux définissait, en février 2014, son projet pour l’entreprise de presse Libération, dont il est actionnaire aux côtés d’Edouard de Rotschild (52 % à eux deux).

Propriétaire de l’immeuble où la rédaction du journal est installée, il envisage également de transformer celui-ci en une sorte de « Café de Flore du XXIe siècle », un espace culturel sous la marque « Libération » abritant un plateau de télévision, un studio radio, une newsroom numérique, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up. Libération au pied du mur. Les actionnaires du journal, au bord du dépôt de bilan, ont exposé un projet de sauvetage que les salariés rejettent en bloc. Les prochains jours s'annoncent périlleux. Le torchon brûle à Libération. Dans l'édition de samedi du quotidien, en grave difficulté financière, les propriétaires du journal, Edouard de Rothschild et Bruno Ledoux, ont exposé un projet de sauvetage du titre que les salariés rejettent.

Dans une tribune, les actionnaires indiquent qu'ils souhaitent faire de Libération, en plus d'être un éditeur de presse papier, un «réseau social, créateur de contenus, monétisable sur une large palette de supports». Dans cette optique, le siège parisien du journal pourrait être transformé en «espace culturel», et la rédaction transférée dans d'autres locaux. Un projet qualifié d'«insulte» et de «bras d'honneur» dans un texte publié dans la même édition par les salariés. Fixer un cap clair avec un modèle économique viable «Rendre ringards des esprits étriqués»

Nous sommes un journal. Nous sommes un journal. L'augmentation de capital à « Libération » a eu lieu. Libération (journal) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Libération est un journal quotidien généraliste national français de presse écrite propriété de la holding Refondation. Fondé sous l'égide de Jean-Paul Sartre, le journal paraît pour la première fois le . Situé à l'extrême gauche à ses débuts, Libération évolue vers la gauche sociale-démocrate à la fin des années 1970, à la suite du départ de Jean-Paul Sartre.

En 1978, le journal n'a déjà plus rien de maoïste : Serge July le décrit alors comme « libéral-libertaire »[3]. En proie à de graves difficultés financières et confronté à la nécessité de se restructurer, Libération est propriété de la holding Refondation qui a pour actionnaires de référence depuis 2012 les hommes d'affaires Bruno Ledoux — propriétaire du siège du journal — et Édouard de Rothschild[4]. Sa ligne éditoriale est de centre-gauche ou de gauche sociale-démocrate, selon le spectre politique français habituellement utilisé, et son lectorat est majoritairement de gauche[5].