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Villes-Cartes

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La cartographie, entre science, art et manipulation, par Philippe Rekacewicz. « C’est inacceptable ! Monsieur le président, je refuse que nous poursuivions si nous devons garder comme base de travail le document que vous venez de nous soumettre ! » Nous sommes à Prague, en 2002, à la fin d’un forum économique international sur la gestion de l’eau en Eurasie. Le représentant azerbaïdjanais vient de découvrir une carte du Caucase dont les frontières laissent penser que le Haut-Karabakh – objet d’une guerre meurtrière entre Azerbaïdjanais et Arméniens – est rattaché à l’Arménie. Or Bakou le considère comme un territoire occupé faisant partie intégrante de l’Azerbaïdjan et juge illégitime toute autre représentation que celle-ci. On aurait pu en rester là. Le président de séance proposa même d’interrompre la conférence, le temps de faire disparaître le document.

C’était compter sans la repartie fulgurante de la partie adverse : la représentation arménienne, elle, refusait qu’on y change ne serait-ce qu’une virgule. Taille de l’article complet : 4 000 mots. OpenStreetMap. OpenStreetMap (OSM) est un projet collaboratif de cartographie en ligne qui vise à constituer une base de données géographiques libre du monde (permettant par exemple de créer des cartes sous licence libre), en utilisant le système GPS et d'autres données libres. Il est mis en route en juillet 2004 par Steve Coast à l'University College de Londres. Par l'utilisation de moyens informatiques reposant sur Internet qui permettent l'intervention et la collaboration de tout utilisateur bénévole, OpenStreetMap relève de la géomatique 2.0, de l'information géographique bénévole et de la néogéographie, dont les outils composent le GeoWeb.

Histoire[modifier | modifier le code] Le projet OpenStreetMap, lancé en juillet 2004[2], est présenté par Steve Coast le 21 août 2004 lors de la conférence Euro Foo Camp[3]. Le premier prototype du projet est une cartographie tracée à partir d'une trace GPS, collectée lors d'un trajet à vélo. Communauté des contributeurs (en France)[modifier | modifier le code] Beryl Markham - Messages. Philippe Rekacewicz : « Je fais des cartes en colère » - Métaphores. Le cartographe du Monde diplomatique raconte comment il conçoit son travail, ce qui déclenche la création d’une nouvelle carte, la représentation des vraies frontières, le choix de dessiner à la main...

Rencontre à Aubagne à l’occasion de Mondissimo. C’est lui qui, depuis 1988 est le maître des cartes au Monde diplomatique. Dans un journal qui ne publie presque jamais de photos et qui illustre ses articles par des reproductions de tableaux, les cartes géopolitiques apportent une touche de couleurs plutôt bienvenue. Elles mettent en perspectives des données complexes, parfois mieux que les (très) longs articles qu’elles accompagnent.

Et elles demandent souvent de longues semaines de travail, nécessaires à collecter les informations statistiques qu’il s’agira de mettre en forme. Mais Philippe Rekacewicz fait mieux que ça. Quand on lui demande ce qui déclenche chez lui la nécessité de faire une carte, il répond tout simplement : « la colère. Voir l’image en haute résolution (1400x1233 px) Agricultural patterns from space – in pictures | Environment. Art et cartographie. Il y a de nombreux artistes qui utilisent la cartographie pour créer des œuvres d'art : cartes Google Maps, cartes en 3D, cartes virtuelles ou cartes d'inspiration académique, tout est prétexte à les déstructurer, à les décomposer, à les broyer pour créer des collages, des objets, des images d'un univers à la fois raisonné et qui semble, de toute part, partir en déliquescence.

D'une certaine manière, on avale des kilomètres et du bitume, on se fait des visites de pays entiers, on survole des continents et on revient toujours au même point de départ : moi, moi et encore moi.Voici une galerie des travaux qui m'ont plu, touché ou simplement intéressé et qui sont répertoriés sur cet excellent site : "The Map Room".Joao Machado fait des collages papier… "Les êtres qui sont représentées dans mes tableaux sont créés à partir de cartes décrivant le monde dont ils viennent".

Vous pouvez découvrir des vues "Eye's Bird" du Texas sur ce site. Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes. 1Il est peu de mouvement qui, à l’instar des situationnistes, ait placé la question urbaine au cœur de leurs pratiques artistiques et littéraires. Conçue comme l’espace de production de la société du spectacle, de la consommation et du contrôle social puis, au contraire, comme un « nouveau théâtre d’opération dans la culture », c’est-à-dire comme un terrain de lutte et d’expérimentation, la ville a représenté pour les situationnistes le lieu même d’une transformation révolutionnaire de l’existence, à travers la participation des citadins et la réintégration du poétique dans l’ordinaire.

Cette préoccupation fait directement écho à celle d’Henri Lefebvre, que Debord et ses camarades rencontrent en 1960, et qui en avait posé les premiers jalons dès 1946 dans sa Critique de la vie quotidienne puis dans La somme et le reste en 1959. Entre le sociologue et les situationnistes, l’échange sera mutuellement fécond. 12En fait, Constant s’est mis depuis longtemps au travail.