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Agriculture

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L'amarante, plante espiègle. Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.

L'amarante, plante espiègle

Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes. Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l’environnement. Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance. L’amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée. Mais pour le lobby OGM, c’est plutôt une « sacrée » plante. Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux. Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière. Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache. Mais revenons aux OGM. La scène du « drame » s’est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.

Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis Dans le champ de l'agriculture, l'usage libre et gratuit des graines ne sera bientôt plus qu'un doux souvenir rappelant des méthodes paysannes d'un autre temps.

Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé

Surnommées "semences de ferme", ces graines étaient jusqu'alors sélectionnées par les agriculteurs au sein de leurs propres récoltes et replantées l'année suivante. Depuis plusieurs décennies, ces pratiques n'allaient déjà plus de soi lorsque ces semences étaient protégées par un Certificat d'obtention végétale (COV) – à savoir le droit de propriété des "obtenteurs" de l'espèce. Ressemer ces graines était théoriquement interdit. Mais cet usage demeurait, dans les faits, largement toléré en France.

"Sur les quelque 5 000 variétés de plantes cultivées dans le commerce, 1 600 sont protégées par un COV. Ce qui change Depuis 2001, cette taxe est appliquée pour une seule espèce : le blé tendre. Vers une privatisation des semences ? Vers une perte de biodiversité ? La France veut maintenir le moratoire sur l'OGM MON 810. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, a assuré que le gouvernement examinerait "tous les moyens de ne pas cultiver le maïs Monsanto" en réaction à l'annulation par le Conseil d'Etat, lundi 28 novembre, de la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto.

La France veut maintenir le moratoire sur l'OGM MON 810

M. Le Maire a déclaré que le gouvernement restait "défavorable" à cette culture car "il reste encore trop d'incertitudes sur les conséquences pour l'environnement". Interrogé sur le délai et sur le fait de savoir si une action était possible avant les prochains semis, M. Le Maire a déclaré qu'une "première réunion technique [avait] eu lieu à Matignon" lundi.

Pour justifier la fin du moratoire, le Conseil d'Etat a souligné que le ministère de l'agriculture "n'a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement".