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French politics

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Omerta pour le rapport sur le CIR. Brigitte Gonthier MaurinLe Crédit d'impôt recherche est-il si sulfureux ? Au point qu'il faille organiser l'omerta sur un rapport d'enquête parlementaire à son sujet ? C'est ce que laisse penser la décision des sénateurs de droite (LR et UDI) ainsi que du Parti Socialiste d'empêcher la publication du rapport de la sénatrice communiste Brigitte Gauthier-Maurin rédigé dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire diligentée sur ce sujet. C'est ce que l'on apprenait ce matin au Sénat, après un vote des membres de la commission d'enquête qui a eu lieu mardi. Un vote "incompréhensible", s'exclame le sénateur communiste Eric Bocquet.

D'après la sénatrice, rapporteure de la commission d'enquête, le président de la dite-commission, le sénateur LR Françis Delattre, lui avait pourtant laissé entendre que, au prix de l'abandon de certaines recommandations, le rapport devait être voté. Jeté aux oubliettes Six milliards par an de CIR Un dispositif aveugle. Sarkozy, un «prix du menteur» pour ses 17 bobards. Créé à l'initiative du politologue Thomas Guénolé, le prix du menteur en politique a été décerné ce vendredi à Nicolas Sarkozy par un jury de journalistes. «Cette distinction est décernée avec humour pour inciter la classe politique à moins mentir, pour sensibiliser le journalisme politique à l’importance du fact-checking et pour encourager le grand public à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique», précise le jury dans un communiqué. Des prix spéciaux ont également été remis à Jérôme Cahuzac (pour l'ensemble de son oeuvre), Jean-Pierre Jouyet (pour le démenti de son propre démenti) et Guillaume Peltier (dans la catégorie «jeune espoir»).

(Vous pouvez retrouver ici les autres nominés et les membres du jury). 1. Non, Lionel Jospin n’a jamais dit à une dame : «Vous n’avez pas peur, vous avez l’impression d’avoir peur.» Nicolas Sarkozy au meeting de Toulouse Attention, ceci n’est pas du mensonge. 2. Meeting de Bordeaux 3. Meeting de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) 4. 5. A 70 ans, les CE toujours loin de la retraite. A l’occasion des 70 ans des comités d’entreprise, Libération vous donne rendez-vous les 3 et 4 février prochains au CNIT-La Défense pour les Rencontres du dialogue social. Informations et inscriptions. Les comités d’entreprise fêtent leurs soixante-dix ans. Et viennent de sentir passer le vent du boulet. Leur évolution était au cœur de la négociation sur la modernisation du dialogue social qui a finalement achoppé le 22 janvier.

Le texte prévoyait de les fusionner avec les autres instances du personnel : délégués du personnel et Comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT). Le comité d’entreprise aurait été fondu dans un organe unique baptisé «Conseil d’entreprise». Le mille-feuilles de dispositifs sur la représentation du personnel aurait alors été simplifié. Ce n’est que partie remise. Attirail législatif Aux Archives nationales du monde du travail (3), on trouve des témoignages des difficultés de mise en place des nouvelles instances. À lire aussi :200 ans de dialogue social (1) «C.E. Affaire Bygmalion : des élus UMP demandent des comptes à Copé. Isabelle Balkany placée en garde à vue. Isabelle Balkany a été placée en garde à vue dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) à Nanterre, mercredi 21 mai. L'épouse du maire UMP de Levallois-Perret, par ailleurs première adjointe de la ville, est interrogée dans le cadre d'une enquête visant le patrimoine du couple, suspecté d'avoir dissimulé des avoirs au fisc, d'après une information de M6.

On ignore encore les raisons de cet interrogatoire, mais il pourrait avoir un lien avec l'information judiciaire ouverte en décembre 2013 après les révélations d'un ancien proche des Balkany, Didier Schuller, au sujet de l'existence d'un compte ouvert en 1994 au nom de M. Balkany dans une banque de Zurich. Lire notre enquête : Au cœur du clan des Hauts-de-Seine Interrogé à l'époque par Le Monde, M. . « Je n'ai aucun patrimoine. Député, il bénéficie d'une immunité parlementaire qui doit être levée avant toute mesure coercitive, comme une garde à vue ou un contrôle judiciaire accompagnant une mise en examen. Ce qu'on sait des soupçons de détournements de fonds par les sénateurs UMP. Panique dans les couloirs très feutrés du Sénat. Le Parisien a révélé, mardi 20 mai, l'ouverture par le parquet de Paris d'une information judiciaire pour des faits de « détournements de fonds publics », « abus de confiance » et « blanchiment », opérés au profit de plusieurs sénateurs UMP.

Le montant total de ces opérations frauduleuses atteindrait près de 400 000 euros en deux ans. Pourquoi une information judiciaire ? Selon Le Parisien, l'ouverture de cette information judiciaire fait suite à une enquête préliminaire de plusieurs mois, menée par des policiers de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA). La BRDA avait elle-même été chargée d'enquêter après un signalement de la cellule antiblanchiment Tracfin.

Dans cette affaire, deux associations de loi 1901 posent problème : d'un côté l'Union républicaine du Sénat (URS), de l'autre le Cercle de réflexion et d'études sur les problèmes internationaux (Crespi). Comment se défend l'UMP ? Quel électorat pour quel média ? Cliquez sur les infographies pour les visionner en grand Canal + ? « Une chaîne de bobos » ! France Inter ? C’est « radio Bolcho » ! Aucun doute, Marine Le Pen est totalement raccord avec ses électeurs. Les téléspectateurs du Grand Journal ne comptent dans leurs rangs que deux minusculissimes pourcents de votants FN aux dernières municipales ! Mais si les électeurs FN ne goûtent guère Canal et Inter, quels sont donc les médias qui trouvent grâce à leurs yeux ? Le lectorat de Valeurs actuelles est — c’est notable — le moins hétérogène de tous les hebdomadaires : 67 % de ses lecteurs ont choisi « une liste de droite et/ou du centre » au premier tour des municipales, tandis que seuls 3 % d’entre eux ont opté pour une liste de gauche.

Autre enseignement de notre sondage : les médias d’information en continu, les « canons à infos », séduisent d'avantage l’électorat de droite. Téléchargez l’intégralité de notre sondage en cliquant sur le lien ci-dessous : Le domicile de Michèle Alliot-Marie perquisitionné. Le domicile de l'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie, ainsi que celui de son père, ont été perquisitionnés ce mardi, selon une information du Monde.

A la demande des juges d’instruction de Nanterre, les enquêteurs cherchent des documents pouvant les renseigner sur d’éventuels mouvements de fonds suspects, au bénéfice notamment de l’ancienne ministre. Ces fonds, au mimimum 200 000 euros, auraient transité par un hôtel de luxe, dirigé par le père de Michèle Alliot-Marie, Bernard Marie. La mairie de Saint-Jean-de-Luz est aussi visée. Une information judiciaire pour «abus de confiance» avait été ouverte le 13 juin dernier. En octobre, MAM avait démenti avoir connaissance de ces faits. Retrouvez le récit de Libé dès mardi soir dans notre zone abonnés Les juges se rappellent au bon souvenir de Michèle Alliot-Marie. Arbitrage Tapie: nouveau face-à-face Lagarde-Richard.

La directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, est arrivée mercredi matin à la Cour de justice de la République (CJR), à Paris, pour y être confrontée à son directeur de cabinet à Bercy, Stéphane Richard, qui entend la mettre «face à ses contradictions»dans l’enquête sur l’arbitrage Tapie. Stéphane Richard, actuel PDG d’Orange, est arrivé quelques minutes après elle, peu avant 8h30. Hormis un «bonjour» lancé par Christine Lagarde, qui porte tailleur et écharpe sombres, aucune déclaration n’a été faite aux journalistes. Il s’agit de la troisième visite de l’ex-ministre de l’Economie à la CJR, habilitée à enquêter et à juger les faits commis par des ministres dans l’exercice de leur fonction. Elle l’avait placée sous le statut de témoin assisté en mai. A lire aussi Notre décryptage, affaire Tapie : les versions confrontées Elle avait alors évité une mise en examen qui l’aurait sans doute contrainte à quitter ses fonctions au FMI.

La griffe de la ministre. Affaire Copé : une enquête préliminaire ouverte sur les finances de l'UMP. Les enregistrements de Buisson plongent Sarkozy dans la tourmente. Le très controversé conseiller de Nicolas Sarkozy Patrick Buisson a plongé la droite dans la stupéfaction et la colère avec la révélation de ses enregistrements de réunions à l'Élysée et de conversations privées, qui s'étalent désormais dans la presse. "Une forme de viol", a dénoncé Henri Guaino cité dans ces enregistrements, ancienne "plume" de Nicolas Sarkozy. Selon lui, l'ex-président a le "sentiment d'avoir été trahi". À 18 jours d'élections municipales dont elle voulait faire le tremplin de sa reconquête, l'UMP est donc, après l'affaire Copé-Le Point, à nouveau confrontée à des désordres potentiellement préjudiciables.

L'affaire, lancée par Le Canard enchaîné puis par le site Atlantico après une première mention dans Le Point le 11 février contre lequel Patrick Buisson a annoncé une plainte, menace de prospérer. "Le risque, c'est le feuilletonnage", assure un élu UMP. Extrême droite Patrick Buisson est désormais au coeur d'un scandale inédit en France. Inimitiés et jeux d'influence, ce que disent les enregistrements de Buisson. Les quatre extraits des échanges enregistrés par Patrick Buisson, alors conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, à l'insu de l'ancien président et dévoilés par le site Atlantico et Le Canard enchaîné, mardi 4 mars, datent des jours précédant le petit remaniement de la fin de février 2011.

Lire : Stupéfaction dans l'entourage de Nicolas Sarkozy après la diffusion des enregistrements A l'époque, le président de la République justifie les changements au sein du gouvernement par le « printemps arabe » qui s'annonce, mais c'est surtout Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères, soupçonnée de proximités avec le régime de Ben Ali, en Tunisie, qui est sur la sellette. Les 26 et 27 février, Nicolas Sarkozy et ses proches conseillers se rencontrent pour évoquer la valse des postes. Les enregistrements révèlent amitiés et inimitiés ainsi que les jeux d'influence en coulisses. « Il n'y a qu'une personne qui peut remplacer Fillon, c'est Juppé » « Remplacer Fillon par Borloo, c'est grotesque. Ecoutes Sarkozy: «Pas digne d'un ancien président» pour Touraine. L'essentiel • Mediapart diffuse des extraits de sept écoutes judiciaires portant sur des conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog passées depuis des portables achetés sous de fausses identités. • Les extraits laissent apparaître que le magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert serait intervenu auprès de trois membres de la cour chargés d’examiner la validité des actes d’instruction dans l’affaire Bettencourt. • La gauche dénonce une immixtion dans le système judiciaire, tandis qu'à droite, on insiste sur la présomption d'innocence.

A lire aussi La théorie du complot au secours de Sarkozy et Ecoutes de Sarkozy : si vous avez manqué le début La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a souligné mercredi «l’extrême gravité des accusations et des soupçons» qui pèsent sur Nicolas Sarkozy, après de nouvelles révélations de Mediapart sur le contenu des écoutes judiciaires visant l’ancien président. «Les avocats ne sont pas au-dessus de la loi» Un journaliste du « Monde » menacé. Les agendas de Nicolas Sarkozy conservés par la justice. Ecoutes de Sarkozy : le magistrat Gilbert Azibert hospitalisé. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Florence Moreau (avec AFP) L'avocat général près la Cour de cassation Gilbert Azibert, au centre d'une information judiciaire pour « trafic d'influence » et « violation du secret de l'instruction » visant Nicolas Sarkozy, a été hospitalisé lundi 10 mars au CHU de Bordeaux à la suite d'une chute, a-t-on appris de sources concordantes.

Ces dernières n'ont pas précisé dans quelles circonstances le magistrat était tombé. Les pompiers sont intervenus à son domicile bordelais, celui-la même qui avait été perquisitionné la semaine dernière par les policiers parisiens, à 7 h 9 lundi matin, a-t-on précisé. Lire notre portrait (édition abonnés) : Gilbert Azibert, professionnel solide et autoritaire Le directeur de cabinet du maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, Ludovic Martinez, a indiqué au Monde que le magistrat de 67 ans a fait une chute — « il était sonné. M. Selon Le Monde, M. Lire : Placé sur écoute, Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire. Les approximations du PS sur le bilan du gouvernement. Les femmes toujours sous-représentées en sciences. La part des femmes dans la recherche scientifique a progressé à travers le monde durant la dernière décennie, mais la parité est loin d’être atteinte, avec encore moins d’une chercheuse sur trois chercheurs, montre une étude publiée mercredi. 29% des chercheurs sont des chercheuses, selon un état des lieux effectué sur un échantillon de pays (France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis, Japon) pour le programme «L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science».

Elles étaient 26% à la fin des années 90, soit une progression de 12% en une décennie. Avec 26% de femmes parmi les chercheurs, la France fait jeu égal avec l’Allemagne (25%) et la Chine (25%), selon cette étude réalisée par The Boston Consulting Group. C’est nettement plus que le Japon (14%), mais bien moins que l’Espagne (38%) et le Royaume-Uni (38%) ou encore les États-Unis (35%). La lauréate 2014 pour l’Europe est la Française Brigitte Kieffer.