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Addiction aux jeux d'argent : L'analyse d'un médecin. La première enquête réalisée en France sur les addictions aux jeux d'argent a été dévoilée vendredi 16 septembre. L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a étudié ce phénomène dans le cadre du Baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). Les conclusions ont de quoi inquiéter : 600.000 personnes ont des problèmes avec ce type de divertissements, parmi eux, 200.000 sont qualifiés de joueurs « excessifs » ils jouent davantage et dépensent de plus grosses sommes d'argent. Une campagne a notamment été lancée en janvier 2015 pour sensibiliser la population à ses addictions Le docteur Abdou Belkacem, addictologue au centre hospitalier de Sèvres, répond aux questions de France-Soir.fr sur la dépendance aux jeux d'argent et de hasard.

France-soir.fr : Avez-vous remarqué une hausse de vos consultations pour des problèmes d'addiction aux jeux d'argent ? F.S. : Comment soigne-t-on la dépendance aux jeux ? Quand les jeux d'argent profitent de la crise. Si la conjoncture économique se dégrade, caractérisée par une baisse du pouvoir d'achat, les joueurs n'ont jamais été aussi nombreux à jouer dans les casinos ou à acheter des billets de Loto. Couleur de l'espérance, de l'argent, des casinos -et donc de gains mirobolants-, le vert n'a jamais autant eu la cote. En 2011, la Française des jeux (FDJ) a notamment signé une année record concernant les mises, qui s'élèvent à 11,4 milliards d'euros (+8,5% par rapport à son précédent exercice). Au total, pas moins de 27 millions de Français ont joué 8 euros par semaine en moyenne. Il en va de même pour le PMU, dont le chiffre d'affaires a pour la première fois franchi la barre des 10 milliards d'euro.

Au contraire: comme l'explique Jean-Pierre Martignoni, la «théorie de la pauvreté» s'applique ici. Le casino, un lieu de vie Les casinos l'ont bien compris et surfent sur cette tendance. Mais à l'en croire, le facteur «crise» et les campagnes de communication n'expliquent pas tout. LES JEUX DE HASARD ET D'ARGENT EN FRANCE. Les jeux d'argent et de hasard en France se développent pour l'essentiel dans trois domaines très différents : les loteries et jeux instantanées de la Française des jeux, les jeux de cartes, de boules et les machines à sous des casinos, cercles et maisons de jeux, enfin les courses de chevaux. Pour ces trois domaines il existe trois différences majeures concernant :1° Les places respectives du hasard pur et de l'habileté du joueur ; 2° Leurs impacts économiques variés ; 3° Les comportements diversifiés de l'Etat à l'égard de chacun des trois opérateurs. 1° Suivant les jeux, le hasard pur, les connaissances des joueurs, l'appel aux calculs et à une stratégie, jouent dans des proportions variables donnant leur originalité aux jeux et expliquant les différentes populations de joueurs.

A la Française des jeux les chances sont exclusivement liées au hasard et il ne peut entrer aucune notion de calcul ou de stratégie dans le mental du joueur. Les Français jouent de plus en plus à des jeux d'argent. Une étude publiée jeudi 16 avril prouve que les Français jouent et dépensent de plus en plus dans les jeux d'argent. En 2014, plus de la moitié des Français a joué au moins une fois à un jeu d'argent ou de hasard. Selon une enquête de l'observatoire des jeux, le nombre de joueurs réguliers, c'est à dire qui jouent au moins une fois par semaine, est passé de 22,4% en 2010 à 31,5% en 2014.

"Je joue toutes les semaines les mêmes numéros depuis 1978", confie une joueuse régulière au micro de France 2. Aujourd'hui, 200 000 Français sont considérés comme des joueurs excessifs. Un chiffre stable, mais ceux ayant des comportements à risque sont plus nombreux. En cause, l'offre de jeux qui s'est étoffée en quelques années, notamment en ligne avec le poker et les paris sportifs.Autre tendance inquiétante, de plus en plus de jeunes semblent être accros aux jeux. Le JT. Jeux de hasard et d'argent - Synthèse des connaissances. Accès rapides : - Présentation- Production / offre- Consommation- Conséquences- Cadre légal et orientations publiques récentes- Sélection de documents- Repères législatifs et réglementaires haut du document Les jeux de hasard et d’argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite.

Leur offre s’est étoffée, s’étendant même depuis la loi du 12 mai 2010 à certains jeux sur Internet (paris hippiques, paris sportifs et poker). Si la société a longtemps porté sur cette activité des jugements moraux, l’approche actuelle tend à distinguer une pratique récréative – la plus fréquente – du jeu pathologique, considéré comme un trouble. L'industrie du jeu constitue aujourd'hui un secteur économique et financier important qui draine de l'emploi (direct et indirect) et de la fiscalité. Un secteur économique ancien et important Le PMU gère les paris d'argent sur les courses de chevaux en dehors des hippodromes. Les jeux d'argent sur Internet Une pratique courante...

Jeux de hasard et d'argent. Contexte et addictions. Avant-propos L'industrie du jeu de hasard et d'argent constitue un secteur économique et financier important qui draine de l'emploi (direct et indirect), de la fiscalité et concerne une population de joueurs qui se chiffre en millions de personnes. D'après l'Insee, en 2006, près de 30 millions de personnes en France, soit trois sur cinq en âge de jouer, ont tenté leur chance au moins une fois par an à un jeu d'argent. Depuis 1975, le montant global des enjeux a doublé. D'après le rapport Trucy, le chiffre d'affaires de l'industrie des jeux autorisés est passé de l'équivalent de 98 millions d'euros en 1960 à 37 milliards en 2006. Les jeux de hasard et d'argent sont des pratiques sociales et culturelles inscrites dans une histoire très ancienne des loisirs.

Aujourd'hui, ils tiennent une place importante dans la vie quotidienne, le temps libre ou festif. Les méfaits possibles du jeu attirent de plus en plus l'attention des pouvoirs publics et des opérateurs de jeu eux-mêmes. Synthèse.