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Libertés civiles d’expression et de vie privée

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Sinsemila derapage sur France 2. Lettre ouverte à mes anciens collègues mathématiciens de la NSA. Quand un ancien employé de la NSA s’exprime, visiblement travaillé par sa conscience. « Il est difficile d’imaginer que vous, mes anciens collègues, mes amis, mes professeurs… puissiez rester silencieux alors que la NSA vous a abusés, a trahi votre confiance et a détourné vos travaux. » Lettre ouverte à mes anciens collègues de la NSA Mathématiciens, pourquoi ne parlez-vous pas franchement ? An Open Letter to My Former NSA Colleagues Charles Seife - 22 août 2013 - Slate(Traduction : Ilphrin, phi, Asta, @zessx, MFolschette, lamessen, La goule de Tentate, fcharton, Penguin + anonymes) La plupart des personnes ne connaissent pas l’histoire du hall Von Neumann, ce bâtiment sans fenêtres caché derrière le Princeton Quadrangle Club.

Le hall Von Neumann se situe à l’ancien emplacement du Institute for Defense Analyses, un organisme de recherches en mathématiques avancées travaillant pour une agence dont, à cette époque, l’existence était secrète. Cela ne veut pas dire que l’idéalisme est naïf. « Internet est terminé », Groklaw ferme ses portes. Le site Groklaw est connu depuis plusieurs années pour son travail sur l’environnement juridique autour du monde open source. Mais sa fondatrice, Pamela Jones, a annoncé hier soir que l’aventure était désormais terminée. La raison invoquée en inquiètera plus d’un : la surveillance totale des communications internet ne lui permet plus d’assurer convenablement sa mission. Crédits : Neil Turner, licence Creative Commons Une référence dans le domaine légal pour l'open source Groklaw a été fondé en 2003 par la paralégale Pamela Jones comme un blog centré sur les lois qui touchaient de près ou de loin l’univers open source.

Le site est intervenu sur de nombreux sujets polémiques, ayant notamment trait à Microsoft. Une atmosphère délétère Dans un très long billet explicatif, elle raconte comment elle est arrivée sur New York et la manière dont elle s’est sentie quand elle s’est fait cambrioler peu de temps après. . « Internet est terminé » Sans vie privée, pas de liberté ni d'autonomie. “Il y a bien plus dangereux qu’Edvige !” {*style:<b>Entretien | Le fichier de police Edvige est-il l’arbre qui cache la forêt ? Existe-t-il d’autres fichiers, moins connus mais plus menaçants pour les libertés individuelles ? C’est ce que pense Alex Türk , président de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.

Le sénateur du Nord (non inscrit) nous alerte sur le STIC, moins connu du grand public mais, d’après lui, beaucoup plus inquiétant… </b>*} Propos recueillis par Thierry Leclère en 2008 Le fichier Edvige a lancé le débat. La CNIL a sorti un avis critique, il y a trois mois. Sans conteste, le fichier STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées), qui répertorie les informations provenant des comptes rendus d’enquêtes effectuées après l’ouverture d’une procédure pénale. C’est un très grand fichier, dans lequel vous avez aujourd’hui plus de vingt millions d’informations répertoriées, dont plusieurs millions de noms. Le plus grand danger, c’est le traçage des personnes. Source : L’UIT veut standardiser et imposer le DPI sur l’Internet mondial. Un cadre de l’UIT (dont je vous parlais la semaine dernière ) a envoyé connement, mais surement un document top confidentiel à BoingBoing concernant le plan diabolique de domination de l’Internet par les gouvernements du monde entier.

Et le contenu est sans appel : DPI, DPI et encore DPI… Ces gouvernements veulent-ils généraliser le DPI et l’intégrer aux normes qui feront l’Internet de demain… Pourquoi ? Et bien ça se résume en ces quelques points que l’on peut retrouver dans le document ci-dessous : Détecter et bloquer des protocoles comme Bittorrent Détecter et bloquer la transmission de fichiers contenant des DRM Détecter et bloquer la transmission de fichiers en provenance d’une personne ou d’un serveur ciblé Détecter et bloquer la transmission de messages SIP contenant certains mots clés. Tout ceci évidemment ne sont que des exemples d’utilisation du DPI cités dans le document. Source + Source + Source + photo + un grand merci à Monsieur69 Source : Korben Ajouter un commentaire. Anonymous sur les services de renseignements, la liberté et la Russie. La Voix de la Russie : En quoi consiste la philosophie du groupe Anonymous?

Anonymous : Liberté. Et la sécurité de l’Internet, car l’Internet – c’est le plus puissant mécanisme de libération dans l’histoire de l’humanité. LVdlR : Que diriez-vous à ceux qui vous considèrent comme criminels ? A. : Je haussais les épaules. Nous ne comprenons pas le sens du mot « criminel ». LVdlR : Pourquoi la société Anonymous est-elle décentralisée ?

A. : Si quelqu’un parmi nous sera nommé «représentant officiel», il sera toujours en vue. LVdlR : Pourriez-vous nous en dire plus sur les tentatives des services de renseignements et des forces de l’ordre de s’infiltrer dans les rangs des Anonymous? A. : Pour les forces de l’ordre, le seul moyen efficace de s’infiltrer dans notre organisation – c’est de recruter un de nos membres pour qu’il travaille pour eux. En ce qui concerne les services de renseignements, ils ont des objectifs et des méthodes différents. A . : J’ai déjà répondu à cette question. Voilà ce que le gouvernement récupère sur vos téléphones ! Certains documents judiciaires révèlent à quel point la notion de vie privée est subjective pour nos gouvernements. Certes il est possible de confisquer, de prendre physiquement votre téléphone et de le fouiller...

Mais vous n'imaginez pas la masse de données récupérable sans votre consentement. Le « extraction report » (PDF) décrit en détail les données que le Department of Homeland Security a réussi à soutirer à un téléphone saisi lors d’un raid. Certaines ne sont guère surprenantes, citons en vrac le journal d’appels, vos textos et liste de contacts. Les premières sueurs froides arrivent puisque les éléments supprimés reviennent de parmi les morts… En plus de ces informations dont vous parlez ouvertement (vous avez ajouté untel, répondu à X et appelé volontairement chose), le DHS peut sonder votre téléphone pour assembler un dossier scandaleusement invasif des endroits où vous avez transité.

Bug à l'hôpital : le dossier médical d'une jeune maman accessible sur Internet. Une banale recherche sur le moteur de recherche Google a conduit une jeune maman marseillaise à découvrir l'intégralité de son dossier médical accessible à tous sur le Net, rapporte le quotidien La Provence dans son édition du 1er mars. Sandra, 37 ans, a accouché il y a quatre ans d'un petit garçon à l'Hôpital Nord de Marseille. Toutes les informations confidentielles sur la naissance de son fils sont ainsi disponibles, ainsi que d'autres données sur sa vie privée, dont son numéro de sécurité sociale.

A la découverte de son dossier, elle va aussitôt porter plainte à la gendarmerie de son lieu de résidence à Bourg-Saint-Andéol, en Ardèche. Après enquête, le fichier disponible sur Internet, qui comprenait d'autres dossiers médicaux, rassemblait des données sur les enfants prématurés, explique le quotidien. La justice et le Cnil vont être saisis La jeune femme a pour sa part pris un avocat. Doit avoir "plus de mesure dans la critique du vote électronique" La missive nous est arrivée par lettre recommandée avec avis de réception, envoyée le 28 février dernier.

Par intermédiaire d'avocats, la société Election Europe a invité Numerama à "plus de mesure dans la critique du vote électronique à l'égard duquel le site (...) exprime une opinion qui, si elle peut, bien évidemment, être sévèrement critique, ne doit pas devenir dénigrante". L'entreprise privée, dont le site officiel dit qu'elle a "invent(é) le vote par internet sécurisé en France il y a maintenant plus de 12 ans", nous reproche, en premier lieu, un photomontage que nous avions réalisé pour illustrer l'an dernier un article sur l'annulation judiciaire d'une élection réalisée avec Election Europe, obtenue par Force Ouvrière.

Irrités par un article plus récent sur le vote par Internet Mais l'on peut s'étonner qu'Election Europe nous reproche ainsi, aujourd'hui, une illustration d'article paru en juin 2012, il y a neuf mois. Le représentant français du numérique à Bruxelles veut "fermer la CNIL. INFORMATIQUE ET LIBERTE - "Il faut fermer la Commission nationale informatique et liberté. Avec sa régulation excessive, c'est un ennemi de la Nation.

" Ainsi s'exprime Gilles Babinet, actuel "digital champion" de la France auprès de la Commission européenne - comprendre : interlocuteur préféré de la commissaire européenne Neelie Kroes, chargée du numérique - dans une interview publiée ce mardi 26 février sur le site internet de l'Usine Nouvelle. Gilles Babinet, ancien patron du Conseil national du numérique, nommée fait de la CNIL, cette autorité indépendante chargée d'appliquer la loi "informatique et liberté" de 1978 et qui veille plus généralement à la protection des données personnelles - en ligne ou hors ligne - le symbole d'une France "archéo-rétrograde". Et Babinet d'opposer : Les "archéo-rétrogrades" qui veulent conserver un État hypercentralisé et dont la CNIL serait le porte-drapeau. une société civile qui veut moderniser le pays. Le PS va museler la liberté d'expression sur le web.

Le gouvernement et les sénateurs socialistes planchent sur un projet de loi afin de limiter « d’encadrer » la liberté d’expression sur internet. Les fanatiques de la bien-pensance songent même à détruire modifier la loi sur la liberté de la presse de 1881, pilier de la liberté d’expression en France. Le web chinois, c’est maintenant ! Le pouvoir socialiste a chargé les sénateurs de former un groupe de réflexion sur les modalités d’une restriction de la liberté d’expression sur internet.

Le gouvernement a évidemment prévu de participer à cette nouvelle priorité nationale. La sénatrice EELV Esther Benbassa a expliqué le projet dans une tribune pour le Huffington Post de l’ex femme de DSK, Anne Sinclair. L’écolo avoue que le projet du gouvernement est de modifier la loi de 1881, qu’elle considère comme n’étant « plus appropriée aux nouvelles technologies » (un peu comme le mariage et la conception dégoûtante d’enfants via les rapports sexuels).

Vers une loi encadrant la liberté d’expression sur Internet ? Indect « Qu'est ce que c'est ? » Minority Report, c’est pour demain. La peur du terrorisme a poussé l'Union Européenne à miser à fond sur les nouvelles technologies. Depuis quelques années, les chercheurs financés par Bruxelles essaient de détecter les "comportements suspects" des individus via les réseaux de caméras de surveillance. Depuis quatre ans, les projets européens de recherche en matière de reconnaissance des comportements “suspects“ se multiplient. Parmi la centaine de projets du volet sécurité du FP7, le programme de recherche et développement de la Commission européenne, une demi-douzaine sortis tout droit d’un bouquin de science-fiction sont destinés à développer des technologies permettant de repérer un “comportement anormal“. Tout ceci se chiffre en dizaines de millions d’euros. Ce concept de vidéosurveillance intelligente (VSI), qui rencontre un certain succès en France, a un seul objectif : prévenir les crimes et les attentats.

Un « répertoire » de comportements suspects Une technologie pas encore mature “L’effet Big Brother” Propriété intellectuelle. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Représentation très simplifiée du cadre de la propriété intellectuelle, et de ses "objets", en France, à la fin du XXe siècle La propriété intellectuelle est le domaine comportant l'ensemble des droits exclusifs accordés sur des créations intellectuelles. Elle comporte deux branches : la propriété littéraire et artistique, qui s'applique aux œuvres de l'esprit, est composée du droit d'auteur, du et des droits voisins.la propriété industrielle, qui regroupe elle-même, d'une part, les créations utilitaires, comme le brevet d'invention et le certificat d'obtention végétale ou au contraire un droit de protection sui generis des obtentions végétales, et, d'autre part, les signes distinctifs, notamment la marque commerciale, le nom de domaine et l'appellation d'origine.

C'est l'œuvre résultante, et sa forme, qui sont protégées, non les idées et les informations qui en sont à l'origine, et qui restent libres. Histoire[modifier | modifier le code] Twitter censure un compte pour la première fois. Pour la première fois depuis sa création, Twitter a révélé jeudi 18 octobre avoir censuré un compte controversé à la demande de la police allemande. The Atlantic raconte que le compte Besseres-Hannover, qui se présente comme un portail d’information, postait des messages à caractère néo-nazi sur Twitter, qui a donc bloqué la diffusion de ces tweets en Allemagne, conformément à sa nouvelle politique de confidentialité mise en place en janvier dernier.

Alex Macgillivray, avocat de Twitter, a officialisé cette décision par un tweet: We announced the ability to withhold content back in Jan. We're using it now for the first time re: a group deemed illegal in Germany. — Alex Macgillivray (@amac) Octobre 18, 2012 Mais Adam Clark Estes, journaliste de The Atlantic, se demande s’il convient vraiment de féliciter Twitter pour cette mesure inédite, puisque le compte n’est interdit qu’en Allemagne et reste accessible depuis n’importe quel autre pays du monde. Publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur. Projet Clean it : l’UE finance un projet qui érode les libertés civiles d’expression et de vie privée. « Les Brindherbes Engagés. Un nouveau projet visant à « lutter contre l’utilisation illégale de l’Internet » a fait les manchettes cette semaine.

Le projet, baptisé CleanIt , est financé par la Commission européenne (CE) pour un montant de plus de $ 400.000 et vise, paraît-il à éradiquer le terrorisme d »Internet. European Digital Rights, une organisation basée à Bruxelles, composé de 32 ONG à travers l’Europe, a récemment publié un document provenant d’une fuite de CleanIt. Sur le site du projet, l’ objectif déclaré est de réduire l’impact de l’utilisation de l’Internet à des «fins terroristes», mais «sans nuire à notre liberté en ligne. » Bien que l’objectif semble assez noble, le projet contient en fait un certain nombre de propositions controversées qui obligera les intermédiaires Internet à effectuer des surveillances qui affecterons notre liberté en ligne. Jetons un coup d’oeil à quelques-uns des éléments les plus controversés du projet.

La privatisation de l’application des lois Conservation des données. Le gouvernement français peut-il couper internet en cas de French Revolution ? En cas de forte crise sociale débouchant sur des débordements, le gouvernement a-t-il le droit et les moyens de couper Internet, purement et simplement pour éviter au peuple de s'organiser ? Cette double question mérite de s'interroger un peu à la lumière des coupures qui ont affectées la Syrie (fin novembre 2012) ou bien encore l'Egypte (2011), l'Iran (2009) ou la Birmanie (2007). A chaque fois désormais, la même configuration se répète : face à une agitation sociale vive et trop organisée, le gouvernement d'un état vacillant coupe les principaux systèmes de communication pour se donner du temps et reprendre du terrain sur son adversaire (son peuple...) Scénario catastrophe impossible en France... Une coupure techniquement possible Techniquement, le système des télécommunications (téléphonie, internet...) semble pouvoir être réduit à la portion congrue si le gouvernement français le désire.

Que le réseau fonctionne par le filaire, la fibre optique ou les ondes, il est contrôlable.