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Gaz de schiste

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Le gaz de schiste : bulle spéculative ou solution miracle ? Avec un beau graphique, c’est très convainquant.

Le gaz de schiste : bulle spéculative ou solution miracle ?

Il n’y a pas de débat sur le gaz de schiste ; s’agit-il d’un miracle de la technologie US, comme nous le crient sur tous les toits les médias anglo-saxons, ce qui relèverait d’un exploit prométhéen, ou bien d’une vulgaire bulle spéculative gonflée par les tenants de la gouvernance financière, thèse défendue par le centre de réflexion géostratégique DeDefensa.org, qui a son siège à Bruxelles ? [1] Or ce débat a tout lieu d’être, puisque c’est de sa conclusion que dépend la nouvelle place imprenable à laquelle aspirent les USA : puissance énergétique globale capable de rivaliser avec la Russie et l’OPEP, si la manne gazière se confirme, ou tentative publicitaire piteuse pour retarder la décadence de la jadis superpuissance unipolaire ?

La malédiction du gaz de schiste. Catastrophe écologique en Louisiane à cause de la fracturation - Extraction. Elle n’a fait l’objet que de quelques manchettes et c’est pourtant une catastrophe écologique sans précédent qui s’est déroulée le 3 août dernier en Louisiane (Etats-Unis).

Catastrophe écologique en Louisiane à cause de la fracturation - Extraction

En l’espace d’une nuit, plus de trois hectares de forêts marécageuses ont été engloutis, laissant place à un gouffre géant rempli d’eau, de saumure, de pétrole et de gaz naturel. D’après le site Truth-Out, les premiers signes du désastre sont apparus au printemps 2012 avec l’apparition de bulles dans les bayous, ces étendues d’eau formées par les anciens bras du Mississippi. Puis les résidents du comté d’Assumption Parish ont commencé à ressentir de petits tremblements de terres. Avant que la terre ne finisse soudainement par céder. Crédit photo : OHSEP (prise le 21 août 2012) La compagnie Texas Brine est dans le viseur des autorités publiques. Quatre mois après les faits, 300 résidents vivant à proximité du gouffre dénommé « Bayou Corne » n’ont toujours pas pu regagner leur domicile. Une étude sur la fracturation hydraulique était fausse. Une étude présentée à Vancouver plus tôt cette année par des chercheurs de l'Université du Texas, qui concluaient que la fracturation hydraulique n'avait pas d'impact environnemental négatif sur les sources d'eaux naturelles, a finalement été déclaré fausse par un comité de révision mandaté par l'Université.

Les chercheurs, qui ont présenté leur recherche dans le cadre du congrès de l'Association américaine pour l'avancement de la science en février dernier, ont affirmé que la fracturation hydraulique ne serait pas responsable de la contamination de l'eau potable. La pollution viendrait plutôt de fuites au niveau du sol ou à de mauvaises manipulations des eaux usées, soit des problèmes associés à tous les procédés de pompage de gaz naturel. C'est l'association à but non lucratif Public Accountability Initiative qui a alerté l'Université du Texas sur l'indépendance de la recherche du scientifique américain Charles Groat, le directeur de la récente étude. Les anti-gaz-de-schiste réagissent à A.Montebourg. Madame Delphine BATHO Ministère de l’écologie, du développement Durable et de l’énergie Grande Arche, Tour Pascal A et B 92055 – La défense Cedex Monsieur Arnaud MONTEBOURG Ministère du redressement productif,

Les anti-gaz-de-schiste réagissent à A.Montebourg

Le Québec ferme son unique centrale nucléaire et dit non au gaz de schiste. La majeure partie de l'électricité du Québec provient des immenses barrages hydro-électriques du nord de la province.

Le Québec ferme son unique centrale nucléaire et dit non au gaz de schiste

Le nouveau gouvernement québécois, entré en fonction mercredi, a annoncé jeudi la fermeture de l'unique centrale nucléaire de la province ainsi que le maintien du moratoire sur l'exploration et l'exploitation des controversés gaz de schiste. La Première ministre Pauline Marois a déclaré à l'issue de son premier conseil des ministres qu'elle mettait en oeuvre "l'engagement pris lors de la campagne de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2". Ouverte en 1983 et arrêtée depuis fin juillet en raison d'une panne, cette centrale devait être rénovée pour poursuivre son activité. Le remplacement de son réacteur avait été évalué en 2008 à 1,9 milliard de dollars.