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Première mondialisation

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L’Espagne et la naissance de la politique migratoire transatlantique (16e-17e s.) Les politiques migratoires contemporaines se concentrent essentiellement sur l’impact des mouvements de populations sur les territoires d’« accueil ». L’Espagne des XVIe et XVIIe siècles se préoccupait, quant à elle, de réguler l’émigration pour éviter de déstabiliser une société ibérique aux conditions de vie difficiles. L’histoire est donc susceptible d’éclairer les politiques migratoires. En France, en Europe, en Amérique et dans nombre de pays d’Asie et d’Afrique, la question de l’immigration domine actuellement les débats politiques. La mobilité de millions d’hommes et de femmes inquiète.

Dans ces considérations agitées, les déplacements sont perçus sans tenir compte de l’origine des déplacés. Ce qui compte principalement est le fait que l’immigré est un étranger. Parti « d’on ne sait où », il est extérieur, et c’est l’unique point commun de tous les immigrés. Hugon A., 2019, La Grande Migration. Enfin, la politique adoptée porte la trace des angoisses religieuses de ces siècles.

Le livre de la mondialisation ibérique. Nous entamons, avec ce papier, une série de relectures de ce qu’on pourrait appeler les « grands classiques » de l’histoire globale. L’idée est d’abord de fournir à nos lecteurs une vision à la fois synthétique et vivante des grandes œuvres qui ont fondé ou marqué cette approche. Mais il ne s’agira pas pour autant de fiches de lecture traditionnelles, comme ce blog peut en fournir régulièrement à propos d’ouvrages nouvellement parus.

Le but est bien aussi de relire ces travaux importants avec un recul de dix, trente ou cinquante ans, afin de voir comment ils ont « vieilli », leurs approximations éventuelles en regard de l’information désormais disponible, leurs limites en termes méthodologiques au vu des débats ultérieurs, leurs hypothèses parfois implicites et qui se révèlent mieux aujourd’hui… Bref, il s’agira dans cette rubrique « Relectures » de faire un état des lieux sur ce qu’on doit retenir d’œuvres fondamentales ou de livres ayant acquis le statut de travaux majeurs.

Os quatro cantos do mundo: história da globalização ibérica. Historiador francês, especialista no estudo das mentalidades, Serge Gruzinski já é conhecido há algum tempo em relação aos quadros historiográficos brasileiros. Suas obras abordam as múltiplas facetas da colonização espanhola na América, particularmente aquelas ligadas ao estudo da história do México. Ele desenvolve pesquisas que discutem a construção de um mundo novo pelos espanhóis e a intercessão de novos padrões culturais no mundo Ocidental a partir das conexões estabelecidas entre os mais diferentes povos dominados pelo Império Espanhol. Esse fenômeno, fruto do aparecimento de uma nova sociedade por meio da conquista espanhola da América e de outras regiões do globo, emergiu da junção entre pessoas de diferentes paragens do globo, unificadas pela imposição do Império castelhano durante a Idade Moderna.

A obra “As quatro partes do mundo” apresenta discussão assaz interessante sobre a junção do planeta pela égide espanhola. O mundo ibérico fez circular livros e saberes.