background preloader

Arne Naess

Facebook Twitter

Revue Wildproject. Le perfectionnisme d'Arne Naess par Catherine Larrère Catherine Larrère est professeur à l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne.

Revue Wildproject

Spécialiste de philosophie morale et politique, elle s’intéresse aux questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale et aux nouvelles technologies - protection de la nature, prévention des risques, développement des biotechnologies. Elle a publié notamment L'Invention de l'économie. Alexis Vrignon : Lire — enfin — Arne Næss. (A) Arne Næss, Écologie, communauté et style de vie, 2008.

Alexis Vrignon : Lire — enfin — Arne Næss.

(B) Arne Næss, Vers l’écologie profonde, avec David Rothenberg, 2009. Alexis Vrignon. Connaître l’écologie profonde. La notion d’écologie profonde, introduite par le philosophe norvégien Arne Naess au début des années 1970, permet d’abord de se différencier d’une écologie superficielle, du type capitalisme vert ou croissance verte.

connaître l’écologie profonde

Ensuite l’écologie profonde pose les fondements d’une morale qui remet en question l’anthropocentrisme dominant. Enfin l’écologie profonde a pour ressort d’action la non violence. Mais ce triple message n’est pas connu en France, d’où des interprétation fausses qui se retrouvent dans beaucoup d’ouvrages écrits par des Français depuis les errements du livre de Luc Ferry en 1992, « Le nouvel ordre écologique ». Arne Naess - een Kunst & Kreatives video. 1976 Ecologie, communauté et style de vie d’Arne NAESS. Préface à l’édition française de Charles Ruelle : Arne Naess couche ses première idées en 1971 dans un polycopié rédigé en norvégien et intitulé « Ecologie et philosophie ».

1976 Ecologie, communauté et style de vie d’Arne NAESS

Une cinquième édition paraît en 1976 pour la première sous le titre « Ecologie, communauté et style de vie ». Il faut attendre 1989 pour qu’une nouvelle édition de l’ouvrage paraisse, cette fois en Anglais, avec la collaboration de David Rothenberg. Le texte a été retravaillé afin de le rendre plus lisible : Rothenberg souligne à plusieurs reprises les difficultés de la traduction du norvégien à l’anglais. Traduire de l’anglais (américain) au français ne va donc pas sans difficultés ni même, parfois sans une certaine perplexité. Présentation d’Arne Naess : Après s’être livré durant trente ans à des recherches en sémantique et avoir exposé en tant qu’universitaire à Oslo la philosophie de Spinoza et Gandhi, Naess a abandonné son poste de professeur de philosophie en 1969. Obituary: Arne Næss. Arne Næss, who has died aged 96, was Norway's best-known philosopher, whose concept of deep ecology enriched and divided the environmental movement.

A keen mountaineer, for a quarter of his life he lived in an isolated hut high in the Hallingskarvet mountains in southern Norway. Through his books and lectures in many countries, Næss taught that ecology should not be concerned with man's place in nature but with every part of nature on an equal basis, because the natural order has intrinsic value that transcends human values. Indeed, humans could only attain "realisation of the Self" as part of an entire ecosphere. He urged the green movement to "not only protect the planet for the sake of humans, but also, for the sake of the planet itself, to keep ecosystems healthy for their own sake".

Écologie profonde. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Écologie profonde

L’écologie profonde est une philosophie écologiste contemporaine qui se caractérise par sa défense de la valeur intrinsèque des êtres vivants, c'est-à-dire une valeur indépendante de leur utilité pour les êtres humains. Elle attribue plus de valeur aux espèces et aux différents écosystèmes que ne le font les mouvements écologiques classiques, ce qui entraîne le développement d'une éthique environnementale. Tandis que l'écologie classique pose la satisfaction des besoins humains comme finalité (anthropocentrisme) et attribue au reste du vivant le statut de « ressource », l'écologie profonde ré-inscrit les finalités humaines dans une perspective plus large, celle du vivant (biocentrisme) afin de prendre en compte les besoins de l'ensemble de la biosphère, notamment des espèces avec lesquelles la lignée humaine coévolue depuis des millions d'années.

Historique[modifier | modifier le code] Principes fondamentaux[modifier | modifier le code] 2. Ecologie profonde (face à ses détracteurs) Puisque nos valeurs forment le moule de nos comportements individuels et collectifs, alors c’est jusqu’à ces valeurs qu’il faut remonter.

Ecologie profonde (face à ses détracteurs)

Cette conviction est en tout cas le point de départ de la deep ecology (l’écologie profonde). La réforme éthique que propose l’écologie profonde consiste à accorder nos valeurs à nos connaissances écologiques, en mettant un terme à cette idée selon laquelle l’homme et la nature seraient disjoints. Que l’on n’ait cessé de dénoncer une « rupture avec l’humanisme » là où il s’agit d’approfondissement des valeurs, voilà qui peut sembler étrange. En fait l'écologie profonde est un nouvel humanisme – qui fonde le respect de l'homme sur le respect de la nature dont il procède. Arne Næss. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arne Næss

Editions Wildproject. Président : JOHN BAIRD CALLICOTT, philosophe, University of North Texas CATHERINE LARRERE, philosophe, Paris-1 Sorbonne RAPHAEL LARRERE, ingénieur agronome, INRA ALAIN RICHERT, payagiste, Ecole nationale supérieure du paysage NATHALIE BLANC, géographe, CNRS-Ladyss JEAN-CLAUDE GENOT, chargé de la protection de la nature, Parc naturel des Vosges du Nord DAVID ROTHENBERG, philosophe et musicien, NJ Institute of Technology ROBERT BARBAULT, écologue, directeur du département Écologie au Muséum national d'histoire naturelle John Baird Callicott, né en 1941, dirige le département de philosophie de l’université North Texas.

Editions Wildproject

Président de la Société internationale d’éthique environnementale, il a donné le premier cours d’éthique environnementale en 1971. Principal commentateur de l’écrivain Aldo Leopold, il est mondialement reconnu comme l’un des pères fondateurs de la philosophie de l’écologie. J. Catherine Larrère est professeur à l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne.