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Clément Delpech BTS SIO SISR

IoT : une question de cybersécurité. Le nombre d’objets connectés explose en France. Tous espionnés par les enceintes connectées ? Des conversations pas si privées. « Alexa, quel temps fera-t-il demain à Paris ?

Tous espionnés par les enceintes connectées ? Des conversations pas si privées

» La question au programme d’assistance vocal d’Amazon est anodine, mais a-t-on envie pour autant qu’elle tombe dans une oreille humaine ? De récentes révélations sur le géant américain soulignent de nouveau l’opacité sur l’utilisation des données personnelles sur internet. Neuf heures par jour, des équipes d’Amazon basées de Boston au Costa Rica en passant par l’Inde ou la Roumanie écoutent des milliers de fichiers audio captés par Alexa, l’assistant vocal d’Amazon, via les enceintes Echo. C’est ce qu’ont révélé à l’agence Bloomberg deux employés basés à Bucarest. Ces oreilles humaines ne sont pas mentionnées de manière explicite dans les conditions d’utilisation d’Amazon, qui évoque simplement des enregistrements utilisés pour « améliorer l’expérience »

. « Donner du sens » aux enregistrements « Les employés n’ont pas d’accès direct à des informations qui leur permettraient d’identifier une personne ou un compte », assure la société. Mathilde Saint-Pol Cousteix (Econocom) : "En respectant cinq étapes, il y a peu de chance d'échouer dans un projet IoT " Mathilde Saint-Pol Cousteix, chief innovation officer chez l'ESN Econocom, a analysé les business models de dizaines d'entreprises ayant lancé un projet IoT pour identifier les bonnes pratiques.

Mathilde Saint-Pol Cousteix (Econocom) : "En respectant cinq étapes, il y a peu de chance d'échouer dans un projet IoT "

JDN. Vous avez étudié l'impact économique de différents projets IoT pour les entreprises qui les ont portés. Capgemini et Idemia lancent une plateforme sécurisée de gestion des objets connectés. Idemia, spécialiste de l’identité augmentée et Capgemini ont conclu un accord de partenariat en vue de lancer une plateforme sécurisée de gestion des objets connectés.

Capgemini et Idemia lancent une plateforme sécurisée de gestion des objets connectés

Cette plateforme, destinée à renforcer la sécurité des connexions à un large éventail d’équipements et de sources de données, devra répondre aux besoins croissants en matière de connectivité et de sécurité des objets intelligents. L’Internet des Objets (IoT) représente une opportunité majeure pour de nombreux secteurs d’activité. Afin de permettre des déploiements à grande échelle, une meilleure connectivité et une meilleure sécurité sont donc des critères déterminants pour les entreprises et leurs clients, assurent les deux partenaires. Fruit de l’expertise de Capgemini et d’Idemia, cette plateforme IoT commune vise à garantir la sécurité et la connectivité nécessaires aux objets intelligents tout en simplifiant leur installation, leur configuration et leur intégration avec les systèmes back-end déjà existants.

Comment gérer l’authentification des objets connectés et protéger les identités des machines. La demande mondiale d’objets connectés industriels (IIoT) augmente rapidement.

Comment gérer l’authentification des objets connectés et protéger les identités des machines

L'importance de l'IIoT se reflète notamment dans les ressources que les grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, Amazon et IBM consacrent au développement de plateformes IoT d'entreprise. Les analystes estiment que le marché des capteurs industriels pour la télésurveillance et le contrôle à distance – des systèmes d'usine au suivi des marchandises en passant par le chauffage et l'éclairage des bureaux – atteindra 21,6 milliards de dollars d'ici 2023. L'année dernière, un jalon a été franchi, le nombre de systèmes connectés ayant dépassé celui des appareils mobiles pour la première fois.

D'ici peu, la base installée de machines industrielles intelligentes dépassera le nombre de travailleurs à distance. Le gouvernement japonais va pirater tous les objets connectés du pays. Pour contrôler la sécurité de ses habitants, le Japon va tester la vulnérabilités de tous les objets connectés du pays en les piratant.

Le gouvernement japonais va pirater tous les objets connectés du pays

Comme l'a annoncé NHK World, le gouvernement japonais a pris une décision étonnante en autorisant, à partir du mois de février, un institut de recherche national à pirater les quelque 200 millions d'objets connectés en activité dans le pays. Une mesure inédite, et plutôt radicale, destinée à tester la vulnérabilité de ces nouveaux gadgets électroniques qui se multiplient dans l'archipel comme partout ailleurs dans le monde. Cette opération n'a pas été entreprise n'importe quand. Elle est lancée à la veille de plusieurs événements majeurs durant lesquels le Japon doit assurer la sécurité de ses habitants comme de ses invités : un sommet du G20 à Osaka à la fin juin, une Coupe du monde de rugby à Tokyo à l'automne, et surtout accueil des Jeux olympiques d’été en 2020. Trois rendez-vous internationaux qui mettront le Japon sur le devant de la scène. Benoit Grunemwald, ESET : « La sécurité des objets connectés est un vrai sujet »

1 billion de capteurs IoT en 2025 selon Softbank : est-ce raisonnable ? Lors de l’ARM TechCon se tenant la semaine dernière à San Jose en Californie, Marcelo Claure, le COO de Softbank a déclaré que le billion d’objets connectés installés en 2025 généreront 11 billions de dollars.

1 billion de capteurs IoT en 2025 selon Softbank : est-ce raisonnable ?

Est-ce bien raisonnable d’effectuer de telles annonces ? Selon ces propos rapportés par Venturebeat, cela représenterait 100 objets ou capteurs connectés par personne en 2025. Le COO de Softbank s’est donc épanché sur une étude concoctée par la maison mère japonaise. L’entreprise qui a racheté ARM pour 31 milliards de dollars en 2016 a semble-t-il interrogé ses clients. Selon ce sondage, 98 % des entreprises incluent l’IoT dans leur feuille de route stratégique.

Softbank et ARM veulent maintenir leur position dominante sur le marché de l’IoT Selon Marcelo Claure, cette tendance s’explique par l’avancée des ingénieurs dans des domaines comme la voiture connectée et autonome. Simon Sigars, CEO d’ARM poursuit sur cette lancée. Ce n’est qu’un début. Une norme ISO pour garantir la sécurité des objets connectés. Près de 200 réseaux dédiés à l’Internet des objets en service dans le monde - Télécoms. Le déploiement de réseaux dédiés à l’Internet des objets devient réalité.

Près de 200 réseaux dédiés à l’Internet des objets en service dans le monde - Télécoms

Selon le cabinet IoT Analytics, le monde compte aujourd’hui 199 réseaux en service basés sur les quatre technologies de réseaux à basse consommation et grande portée : LoRaWan, SigFox, NB-IoT et LTE-M. SigFox a étendu sa couverture en deux ans LoRaWan, promue par le consortium LoRa Alliance, s’impose comme la technologie la plus répandue avec 83 opérateurs de réseaux publics dans 49 pays. A cela s’ajoute des réseaux privés déployés à l’échelle d’une ville, un campus ou d'un site industriel et opérés par leurs propriétaires exclusivement pour leurs propres besoins. En cumulant réseaux publics et privés, cette technologie étend sa présence à 93 pays. La technologie SigFox de la société française éponyme arrive en deuxième place avec 57 réseaux dans autant de pays. Microsoft signe un contrat Hololens de 480 M$ avec l'US Army. Le contrat signé avec l'armée américaine devrait permettre à Microsoft de vendre 100 000 casques de réalité augmentée Hololens.

Une annonce qui intervient alors que l'éditeur multiplie les efforts pour pousser les usages en entreprise.