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Textes Culture - Travail

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Comment Renault se prépare à démanteler ses usines en France - Chantage à l'emploi. La direction de Renault « pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance ».

Comment Renault se prépare à démanteler ses usines en France - Chantage à l'emploi

Le communiqué, publié ce 13 novembre [1], est repris tel quel par plusieurs médias, avec plus ou moins de nuances. Et place les syndicats devant un choix cornélien : accepter les exigences de la direction en matière de compétitivité et de précarité – et espérer préserver les emplois – ou refuser le chantage et risquer le démantèlement des usines françaises. En jeu : l’avenir des 37 000 salariés de la firme au losange dont, en première ligne, deux tiers d’ « agents de production » – ouvriers en langue managériale – et de techniciens.

Pour mettre en concurrence ses sites de production, Renault profite pleinement de sa nouvelle dimension internationale. Qu’importe si les salariés refusent ici les nouvelles règles. Ces Français qui coûtent trop cher Mais il existe un revers à cette médaille. Mise en concurrence des Français, des Espagnols et des Roumains. La culture dans l'entreprise : quel dialogue possible ? (par Jean-Michel Leterrier*) Si nous l'avions oublié l'actualité se ferait fort de nous rappeler que l'opposition Capital/ Travail est toujours à l'œuvre, mais si derrière ce couple infernal, l'incidence économique est d'emblée reconnue, elle ne doit pas cacher que la question culturelle est bel et bien, elle aussi décisive.

La culture dans l'entreprise : quel dialogue possible ? (par Jean-Michel Leterrier*)

L a reconnaissance de la culture au sein de l'entreprise fut longtemps contestée par le patronat, même si la création des comités d'entreprise en 1945 constitua une rupture décisive. Pour autant les relations entre le monde de l'entreprise et celui de la culture ne furent pas un long fleuve tranquille, loin s'en faut, tant cette reconnaissance porta et porte toujours de rudes coups aux politiques de gestion patronale. Cette histoire pourrait se résumer en cinq phases. La construction du syndicalisme C'est contre cette mainmise paternaliste que va se construire le syndicalisme, et ceci n'est pas la moindre des exceptions culturelles françaises. Travail de la culture et culture du travail - Maison Populaire - Montreuil. À l’intérieur de l’activité professionnelle par Nicolas Frize À cet instant, certains d’entre nous ont UN travail (une activité professionnelle), d’autres n’ont PAS de travail, d’autres enfin ont DU travail (disons qu’ils sont employés à « faire » quelque chose).

Travail de la culture et culture du travail - Maison Populaire - Montreuil

Dans tous les cas, la condition de salarié n’est pas une condition exempte de contradictions, de mal être, d’échecs et de souffrances. La condition du salarié est aussi celle d’un être dépendant. De toute évidence, ses nécessités de manger, d’habiter, de se vêtir, de se cultiver, de se divertir, d’avoir une activité professionnelle utile et créatrice d’émancipation, de vivre… le contraignent à des besoins économiques qui ne peuvent se dissoudre dans l’amour, la vie culturelle ou la contemplation du monde... Re-creer le travail. On peut commencer par un constat qui signe la dégradation de la santé au travail : accidents et maladies professionnelles coûtent aujourd’hui l’équivalent de 3% du PIB, autrement dit, d’environ 10 jours fériés sur le calendrier.

re-creer le travail

Ces simples chiffres qui donnent une idée de la situation sont intéressants à mettre en rapport avec les résultats récemment confirmés des enquêtes ESTEV réalisées par les médecins du travail sur un échantillon aléatoire de vingt-mille salariés. Dans ces enquêtes la souffrance psychique au travail est fortement corrélée avec le fait de ne pas disposer des moyens pour faire un travail de bonne qualité. C’est là l’un des principaux "facteurs de risques". Mais ces données quantitatives, reliées aux enquêtes qualitatives réalisées en situation autorisent un diagnostic convergent : le travail ordinaire tend à devenir une épreuve qu’on ne surmonte plus qu’à un coût psychique démesuré et mal reconnue, même par ceux qui la vivent.

Triste malentendu. Résistons donc. Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation. Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article).

Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir » - Société de consommation

Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. La forme de vie qui passe par la technique, qu’elle soit du silex taillé ou du silicium, organisée comme aujourd’hui par un microprocesseur ou par autre chose. Dans tous les cas, nous avons affaire à de la forme technique. L’individuation psychique, c’est-à-dire la manière de devenir ce que je suis, l’individuation collective, la manière dont se transforme la société dans laquelle je vis, et l’individuation technique, la manière dont les objets techniques se transforment, sont inséparables. Quand on appréhende les questions dans leur globalité, il est inconcevable de faire face à cette poussée démographique avec des moyens non industriels. Et aux États-Unis ? Soigner le travail : colloque Sénat. Fragments d'une politique législative du Travail    - Conditions de travail. A.

Fragments d'une politique législative du Travail    - Conditions de travail

Supiot, Fragments d'une politique législative du Travail, Communication au séminaire Conventions, EconomiX, Février 2012 Nul besoin de présenter au lecteur de METIS le grand professeur de droit du travail (au sens plein du terme !) Qu'est Alain Supiot. Dans cet article récent, par ailleurs publié par la célèbre revue Droit social (décembre 2011), l'auteur poursuit le développement d'une pensée marquée, il y a déjà quelques années, par la publication d'une brillante « Critique du droit du travail ».