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BCE, banques, finance : stress-test du foutage de gueule (billet invité) Déconvenue pour la BCE lors d'un nouveau prêt géant aux banques. Actualité La Banque centrale européenne (BCE) a essuyé jeudi une déconvenue lors du lancement d'un nouveau programme de prêts géants destinés aux banques européennes qui ont répondu de manière "décevante" à son offre, la privant ainsi d'une de ses dernières cartouches pour relancer la croissance. L'institution monétaire de Francfort a annoncé jeudi avoir prêté 82,6 milliards d'euros à 255 banques européennes, dans le cadre d'un prêt ciblé sur quatre ans, le premier d'une série de huit opérations appelées TLTRO annoncées début juin pour inciter les banques à prêter davantage au secteur privé et dynamiser une économie en berne en zone euro.

Parmi les banques ayant répondu présentes, l'italienne Unicrédit a déjà annoncé avoir emprunté 7,75 milliards d'euros, tandis que l'espagnole Santander a levé 3,6 milliards. Le résultat est "décevant", souligne Johannes Gareis, analyste chez Natixis. Les TLTRO sont très bon marché. Pourquoi Draghi attend avec impatience le 1er janvier 2015. Depuis son arrivée à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) en 2011, c'est l'homme fort de la zone euro. Celui qui n'hésite pas à interpréter les traités européens pour sortir les économies de la zone monétaire de l'ornière. Son nom: Mario Draghi. Et le pouvoir de cet ancien de Goldman Sachs va encore se renforcer lorsque la réforme du fonctionnement interne de la BCE entrera en vigueur, le 1er janvier prochain. Ce changement fait suite à l'entrée de la Lituanie dans la zone euro qui oblige l'institution de Francfort à revoir son mode de prise de décision.

En cause, le système de vote au sein du Conseil des gouverneurs, l'instance qui réunit le directoire de la BCE (Mario Draghi, le président, plus 5 autres administrateurs), et les gouverneurs des Banques centrales nationales. C'est ce cénacle qui décide de la politique monétaire de la zone euro. Ainsi, Christian Noyer, qui dirige la Banque de France, vote-t-il au siège de la BCE, les décisions proposées par Draghi. La Cour constitutionnelle fédérale allemande a porté plainte contre la BCE devant la Cour de justice européenne. (Easybourse.com) La Cour constitutionnelle fédérale allemande a décidé de demander à la Cour de justice européenne de se prononcer sur la légalité du programme OMT de la Banque centrale européenne.

La mise en place de ce programme consistant à permettre, sous respect de certaines conditions, à la BCE de racheter des titres de dette d’un Etat membre de la zone euro en difficulté sur le marché primaire, avait été dévoilé par Mario Draghi en septembre 2012. Son annonce avait permis de rétablir le calme au sein de la zone euro. La Cour constitutionnelle fédérale allemande a exprimé des doutes sur la légalité du programme OMT (Outright Monetary Transactions) de la BCE à six votes contre deux. Selon l’instance fédérale, d’importantes raisons permettent de supposer que le programme excède le mandat de politique monétaire donné à la BCE et ainsi empiète sur les droits des Etats membres et viole l’interdiction formelle du financement monétaire du budget d’un gouvernement. Banque centrale européenne : embrouille et secret défense. Tous aux abris ! La panique règne à la Banque centrale européenne (BCE) dirigée par Mario Draghi, suppôt comme chacun sait ou devrait savoir de la tristement célèbre Goldman Sachs.

Alors les assiégés dressent les barricades pour sauver leurs coffres en péril. Deux éléments nouveaux viennent conforter cette impression, révélés l’un par l’allemand Deutsche Wirtschaftsnachrichten, l’autre par Mediapart. C’est quoi, cette embrouille Les Deutsche Wirtschaftsnachrichten (en clair, Nouvelles économiques d’Outre-Rhin) vient donner un éclairage avisé sur les dessous du plan de “sauvetage” de Chypre par la BCE. Contrairement à ce qui s’était passé avec la décote des emprunts grecs, celle des obligations chypriotes était tout bonnement impossible car elles étaient liées à d’ultimes garanties pour la BCE.

On comprend mieux l’acharnement de la Troïka, et plus précisément de Mario Draghi, à “sauver” coûte que coûte ce qui pouvait rester de l’édifice bancaire chypriote.